Désormais la voie du Savoir (jñāna) se superpose, sans l’effacer, à la voie des actes rituels (karman) qu’avaient glorifiée les textes antérieurs. Le sacrifice des sacrifices devient la Connaissance. Et cette gnose libératrice consiste à prendre conscience de l’identité entre l’âme individuelle (ātman, «soi-même») et le Brahman, Esprit universel, Absolu impersonnel, neutre, parfois conçu en mode théiste...
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Ce sont surtout les procédés psychophysiologiques qui méritent le nom de yoga, surtout quand ils se donnent pour fin l’ « union de l’être individuel (jivatman) avec le principe suprême (Paratman).