David resta allongé sur le lit défait ; une musique suave habitait l’espace tamisé du studio ; le temps s’était arrêté. Au cours de ses journées, il ne ressentait aucune tension particulière. Rien de déplaisant ne perturbait son quotidien. Mais cette fois, c’était différent, comme si le bracelet n’existait plus, comme si tout autour de lui s’était figé, ni dans le bien ni dans le mal, uniquement dans un état indéfinissable et insaisissable. Il n’était ni mort ni vivant ; il flottait dans le calme et la quiétude de l’instant, empruntant le doux chemin de l’ataraxie.