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Les habits noirs - Bouquins tome 2 sur 2
EAN : 9782221052877
Robert Laffont (16/02/1987)
3.75/5   10 notes
Résumé :
Maman Léo
L'avaleur de sabre
Les compagnons du trésor
La bande Cadet

Cet épisode nous conte l'ascension criminelle de la belle aventurière Marguerite Sadoulas, dite Marguerite de Bourgogne, devenue comtesse de Clare et l'un des principaux chefs des Habits noirs, ainsi que la lutte du jeune Roland de Clare, l'héritier légitime de la fortune et du nom de Clare, pour retrouver son héritage, convoité par les Habits noirs, et son ident... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Avis sur les tomes 5 à 8.

Tome 5 - ''Maman Léo''

Ce tome est une suite directe des évènements du précédent. L'une des principales victimes de L'arme invisible, une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux, est prête à tout pour venger ses malheurs avec le sang des Habits noirs. Elle sera épaulée par Maman Léo, directrice de foire dotée d'une humeur expansive. Par ailleurs, il y a quelques remous au sein de l'organisation criminelle. Qui sera le plus malin ?

Une belle suite de scènes savoureuses qui s'enchaînent à merveille. L'écriture de P. Féval est toujours aussi amusante et parfois légèrement caustique. En plus des personnages du tome précédent, nous revoyons également quelques vieilles connaissances.

Tome 6 - ''L'avaleur de sabres''

On quitte le cadre temporel préalablement exploité : ce tome se déroule de 10 à 25 ans après les évènements les plus récents racontés jusqu'ici. Certains personnages récurrents ne sont plus dans le portrait, mais nous sommes loin de côtoyer des inconnus. C'est l'avènement de l'un d'eux, qui n'était auparavant qu'un bambin, qui fourni la matière de ce roman. Plein d'ambition et, pour notre plus grand plaisir, d'insolente prétention, il cherche à gravir l'échelle sociale par des moyens plus que douteux.

Cet épisode est très mélodramatique, quasiment du début à la fin. Il contient tous les ingrédients qui ont fait le succès des autres, incluant l'humour et les méditations de P. Féval. Or, selon mon goût personnel basé sur des critères vagues et indéfinis, il ne fait pas partie des plus lumineux.

Tome 7 - ''Les compagnons du trésor''

Retour au cadre temporel original. Des éléments d'intrigue majeurs et, il faut bien l'avouer, passionnants sont ajoutés, en rapport avec l'héritage des habits noirs convoité par plusieurs. Toutefois, dans la première partie, j'ai trouvé que certains de ces éléments apportant un jour nouveau sur des évènements connus de longue date étaient assez durs à avaler. Dans la suite par contre, l'auteur fait de réels efforts pour renforcer la continuité et la cohérence de la série en fixant la deuxième partie à la jonction auparavant nébuleuse d'épisodes précédents, en faisant de multiples références à ceux-ci et en impliquant un maximum de personnages issus des diverses aventures. Tous ces efforts sont couronnés au final par une criante incongruité par rapport aux autres tomes. Doit-on voir ici la marque de l'esprit facétieux de P. Féval ? La réponse se trouve peut-être dans le prochain et dernier tome.

En résumé, un épisode indéniablement intéressant qui, paradoxalement, rehausse et embrouille en même temps la cohésion de l'ensemble de la série.

Tome 8 - ''La bande Cadet''

Finale quelque peu crève-coeur, non parce que les évènements sont bien tristes, mais plutôt parce qu'on y retrouve les signes d'un roman bâclé. L'avoir lu isolément, il se peut que je l'eusse trouvé pas mal ; mais en regard de tout ce qui le précède, force est de constater que cet épisode fait bien pâle figure. Un thème d'intrigue redondant et faiblement apprêté, des surprises titillantes mais ultimement frustrantes parce qu'inabouties, même l'amusant babillage coutumier de Paul Féval est affadi. La continuité est si peu en phase avec les tomes précédents que ce pourrait être une épilogue alternative. Il y a néanmoins quelques innovations, comme un nouveau vilain férocement sadique.

Dommage de finir une symphonie riche en hauts faits par une telle fausse note. Mais c'est la vie !
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Aussi sympathique que soit le premier tome des « Habits Noirs », il lui manquait cet élément indispensable à tout roman criminel : une garce magnifique et machiavélique. Mais ne vous inquiétez pas, elle débarque dès le second tome de la série, « Coeur d'acier ». Et avec quel panache ! Il faut dire qu'elle ne manque ni de classe, ni d'esprit, cette belle Marguerite Sadoulas, dite « Marguerite de Bourgogne » pour le petit peuple. A vingt ans, elle a déjà la tête fermement vissée sur les épaules et assez d'ambition pour soulever des montagnes. Pourtant, la belle n'est pas complétement insensible et son coeur volage penche en faveur du beau Roland de Clare, héritier de la fabuleuse fortune des ducs de Clare. Or pour obtenir l'une, il faudra sacrifier l'autre. Baste ! Marguerite n'est pas à un crime près. Pour arriver à ses fins, elle n'hésitera pas à se débarrasser de son naïf amant et à s'associer à la redoutable bande des Habits Noirs qui règne en maîtresse sur la pègre parisienne.

Paul Féval avait éliminé la bande des Habits Noirs à la fin de son premier tome, mais s'est rapidement repenti de cette malheureuse initiative. Ce second tome nous ramène donc en arrière et propose une histoire se déroulant parallèlement au précédent – ce qui sera également le cas de la majorité des tomes suivants. Outre la redoutable Marguerite Sadoulas, digne pendant féminin de ce grand monsieur Lecoq (que nous aurons le plaisir de revoir brièvement), il introduit une belle brochette de seconds rôles, aussi amusants et excentriques les uns que les autres. Avec son cynisme joyeux et inimitable, Féval nous ménage de grands moments de comédie et de suspense, entrecoupés de scènes pathétiques un peu moins convaincantes. Pour l'instant, la continuité entre les deux premiers romans est fort bien gérée. Nous verrons comment l'auteur la bousillera allègrement plus tard…
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il cherchait (...) en remuant sans cesse l'arithmétique fantasque du calcul des probabilités.
Dans notre monde, il est plus de gens qu'on ne pense rompus à cette escrime de la pensée, et qui, semblant marcher au hasard, vont droit leur chemin, guidés par la résultante d'une opération algébrique en tout comparable au travail que font les marins pour relever leur route à travers les mystères de l'océan.
Le champ de la vie humaine est plus vaste que la mer et plus inconnu. La science dont je parle plie et façonne l'induction pour en former une manière de boussole propre à guider le voyageur dans les ténèbres de la vie.
Parfois, vous voyez surgir un homme, en apparence médiocre, qui pousse tout à coup comme un champignon ; soit hasard, soit industrie, ayez pour certain qu'il s'est procuré une de ces boussoles.
Vincent Carpentier était de ces natures solitaires qui raisonnent, calculent et comparent. Il avait en lui de quoi fabriquer ce compas intellectuel, mystérieux et puissant comme une sorcellerie.
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De même que les médecins trop savants deviennent fréquemment sceptiques à l'endroit de la médecine, de même les adeptes qui sont descendus tout au fond des secrets de la jurisprudence se sentent pris souvent d'un douloureux et terrible dédain pour la justice humaine.
On dirait qu'en toutes choses la science est l'ennemie de la foi.
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Les temps du mélodrame sont passés, c'est possible, mais il y a encore chez nous des alchimistes qui savent faire de l'or très légalement avec de la douleur et de la honte.
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Comme inconvénient burlesque, irritant, désespérant, impossible, l'administration française fait l'étonnement de l'univers entier.
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Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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