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4,15

sur 198 notes
Drôle de monde que cette chromocratie où nous embarque Jasper Fforde! La perception des couleurs y détermine votre place dans la hiérarchie sociale - si par manque de chance vous êtes un Gris, vous allez vous retrouver salement exploité, et la Prévôte jaune pourra si elle le désire repousser l'âge de votre retraite et vous faire bosser des seize heures par jour.

Edward Rousseau se retrouve dans les Franges Extérieures, à ce qu'il semble parce que le Prévôt en Chef a estimé qu'un petit réalignement d'humilité ne lui ferait pas de mal, il s'est vu assigné une «tâche inutile»: il doit procéder à un recensement des chaises. Mais n'ayez crainte, il ne va pas s'ennuyer (et nous non plus): le voilà bouche bée, frappé, subjugué par le charme sulfureux de Jane l'insoumise, de son si joli petit nez presque parfaitement retroussé et de ses idées révolutionnaires... Ce qui va l'amener à découvrir une vérité bien trop énorme et terrible pour qu'il puisse continuer à savourer tranquillement ses aspirations à l'ascension chromatique.

J'ai adoré la bizarrerie de cet univers, c'est parfois délicieusement déroutant, un brin loufoque, drôle et savoureux, un bel imaginaire qui joue malicieusement avec des choses profondes.

Mais la cruauté de Jasper Fforde qui écrit un bouquin pareil en 2011 et qui après nous laisse en rade, dans l'attente de la suite, c'est terrible, du vrai sadisme!!!
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Dans une société où les couleurs régissent la hiérarchie sociale (la Chromocratie), Edward Rousseau se voit envoyé avec son père à Carmin-Est, loin de l'agitation de la grande ville, là où apparemment beaucoup de libertés semblent être prises au mépris du protocole général. Edward et son père swatcheur (médecin des couleurs) débarquent dans cette ville aux confins du territoire et la vie du jeune homme, pourtant millimétrée et prévue de longue date sur toute la ligne, prend un tournant imprévu et surtout bien étrange...

Je suis fan du travail de Fforde et de son imagination sans limites grâce à sa série Thursday Next. Je suis habituée à ses ingénieuses excentricités littéraires et aux longs développements avant que l'action avec un grand A prenne de l'ampleur (tant qu'à faire avec un grand A aussi, mais je m'égare...). Mais là, c'est juste trop. Trop long, trop détaillé, trop de personnages, trop de questions sans réponse ; le tout... dans beaucoup trop de pages !
Cependant, pour les habitués, il y a quand même de quoi espérer : Fforde sait ménager ses effets, amenant généralement le coeur de son intrigue dans les cent dernières pages. Mais pour le néophyte (et quand même pas mal pour le client régulier), c'est plutôt violent d'attendre 450 pages de l'édition de poche pour voir autre chose que du bla bla ! L'aficionado voit sa loyauté récompensée comme d'habitude, le lecteur de base doit absolument commencer sa lecture avec une foi aveugle !! Mais qu'à cela ne tienne, ils ne le regretteront pas. La fin fournit cette forte envie de lire la suite coutumière des romans de Fforde, pour qui apprécie toutefois ce genre de sauce inhabituel.
Alors frustration il y a, c'est certain. du talent également. Mais cher Jasper, n'abusez pas trop de notre patience, par pitié. Si la machine fonctionne bien, prenez garde à ce qu'elle ne rouille pas en l'utilisant tout le temps de la même manière. Ce serait au risque de perdre, par lassitude, vos plus fervents admirateurs.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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L'histoire d'une société ultra hiérarchisée et un tout petit peu dictatoriale sur les bords où les individus sont définis par les couleurs qu'ils perçoivent. Enfin, pour rappeler qu'une certaine forme d'égalité existe quand même, il y a le Mildiou, une horrible maladie qui terrasse les individus quelque soit leur appartenance chromatique. Mais, comme dans toutes ces sociétés tout se passe au mieux tant que personne ne tente de remettre en cause cet ordre. Et quand ce grand de sable vient détraquer la Machine, rien ne va plus et c'est là que l'histoire devient palpitante et pleine de rebondissements.

Mais ce n'est pas ce que j'ai trouvé dans ce roman. À la place, j'y ai trouvé une narration qui manquait parfois de précision, trop floue et beaucoup trop lente. Peut-être ce problème est-il dû au point de vue externe adopté - trop souvent à mon goût.
Trop de pages, trop de détails pas indispensables, trop de lenteur... Trop trop trop de tout !
Cette lecture a été un réel pensum pour moi. Jusqu'à la dernière page, et jusqu'à la dernière ligne, je me suis demandée pourquoi je m'étais acharnée à aller au bout. Peut-être est-ce LE livre qui me fera définitivement comprendre que passé un certain nombre de pages, il est inutile d'aller jusqu'au bout. Quand les différents composantes ne prennent pas, elles ne prennent pas et c'est tout.

Il était donc plus que temps d'opérer un divorce radical à l'issue de cette cohabitation catastrophique. Je vais garder tous mes autres livres à l'air si prometteur et ce roman va retourner sur les étagères de la médiathèque. Ainsi s'achève cette histoire pour moi.
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Le monde de Shades of Grey est une contre-utopie cauchemardesque: un régime totalitaire impitoyable qui détruit tout esprit individualiste, toute créativité, réprime toute ambiguïté et contestation de l'autorité; un gouvernement monstrueux qui divise ses citoyens en castes basées sur la couleur qu'ils sont capables de voir. Capacité résultante vraisemblablement de déficiences physiques conséquence d'une grande catastrophe qui s'est produite quelques siècles plus tôt. Un endroit sans amour, où les mariages se négocient de manière à ce que la progéniture du couple ainsi formé puisse hériter de la capacité de distinguer une teinte plus pure que celles de ses parents. Un endroit où ceux qui ne distinguent aucune couleur, les Gris sont exploités pour leur travail et où la mort est le résultat final de l'inadapté ou de celui qui même sans remettre en question le système, se pose trop de questions.
À lire ce préambule le livre vous semble assez sombre, non? Eh bien, cher lecteur, détrompez-vous! Ce roman est un vrai plaisir à consommer du début à la fin. J'ai constamment souri et souvent éclaté de rire. le ton est vif et amusant. L'intrigue et les déboires du jeune héros, Eddie Russet, un rouge, sont merveilleusement absurdes: pour une insolence qu'il aurait commise, il est envoyé dans une petite ville frontière pour y effectuer un recensement de chaises, il doit se méfier des attaques de cygnes carnivores et y rencontre des personnages plus colorés (c'est le cas de le dire) les uns que les autres, dont un homme nu qui s'introduit partout, mange à tous les râteliers sans aucune gêne, dis tout haut des vérités que personne ne veut entendre et sans impunité puisqu'il a été décidé qu'il n'existait pas et donc que personne ne pouvait le voir. Au début du récit, la seule ambition d'Eddie est de retourner dans sa ville natale après avoir recensé les chaises pour marier Constance Oxblood, une rouge elle aussi, lui donner des enfants qui en voyant encore plus de teintes de rouges lui conféreront un statut plus élevé et pour s'occuper de la chaine de montage de son beau-père. Seulement voilà, pendant son séjour, il croisera Jane, une grise rebelle qui fiche des baffes à longueur de paragraphe et surtout à ceux qui la complimente sur son adorable nez retroussé. Eddie, curieux, se pose beaucoup de questions et Jane l'aidera à trouver quelques éléments de réponse, pour une finale assez brillante qui ne désappointe pas.
Fforbe maîtrise parfaitement la satire, il distille l'information avec humour, à petits gouttes, pour nous garder en haleine et suffisamment peu pour exacerber notre imagination au point que souvent je me suis demandé si je comprenais bien ce que je lisais. Car il ne nous décrit pas le monde de Shades of Grey . On le découvre par les yeux des protagonistes qui, eux, y évoluent depuis plusieurs générations. Déstabilisant et brillant. J'ai eu autant de plaisir à le lire qu'un livre de Neil Gayman ou de Haruki Murakami.
Et dire que la suite ne sortira qu'en 2016!!!
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Si certains l'ignorent encore, voilà : Jasper Fforde est un de mes chouchous for ever. Sa fantaisie, son humour, son imagination délirante me charment toujours. Au point de le lire en VO quand il n'est pas traduit. Sa série des Thursday Next, qui nous plonge dans le monde des livres, est disponible en français (bravo aux traducteurs!), sauf le sixième volume (jeleveuxjeleveuxjeleveux).



Revenons à Shades of Grey.

Dans le monde d'Eddie Russett, tout est déterminé par votre perception de la couleur, votre vie est toute tracée, et tout ira bien si vous suivez une multitude de règles sans trop réfléchir. Russett est bien placé dans l'échelle des Rouges et peut rêver à un avenir brillant, surtout si comme beaucoup il fait un mariage uniquement basé sur l'élévation dans l'échelle des couleurs. Sauf qu'à la suite d'une bêtise il est prié de passer un mois en exil au fin fond du bout du pays, où il découvrira que les choses ne sont pas aussi claires et nettes qu'elles le semblent. Surtout qu'il est tombé amoureux de Jane, une Grise, donc une sorte de sans caste. Les Gris sont destinés à un dur labeur sans espoir.

Ce monde situé dans un futur du nôtre, après un mystérieux Quelque Chose qui est Arrivé, n'incite pas à la rébellion et à la réflexion chez les habitants, et pourtant Russett, dont la curiosité lui causera bien des soucis, osera aller jusqu'à penser que leurs vies devraient être dédiées à gagner de la connaissance, pas à en perdre, comme il est de mise dans cette société qui détruit les objets du passé issus d'une plus haute technologie.

Comme d'habitude chez Fforde, les personnages se mettent en place petit à petit, tout un monde étonnant est décrit de façon naturelle sous les yeux amusés et éberlués du lecteur, on s'attache aux héros, il y a de vrais méchants, du suspense, les dialogues sont marrants, bref on en redemande.



Seul ennui : je crains que Jasper Fforde n'ait même pas encore commencé à écrire la suite (deux volumes). Grouille toi, Jasper!
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Ce premier livre installe un univers complexe qui prend la forme d'une dictature chromatique sévère, où chaque couleur domine une autre dans un rapport dédaigneux. L'Histoire de ce peuple reste très vague, on sait seulement que l'on se situe dans un décor post-apocalyptique dans lequel la société ne fait que régresser depuis sans que personne ne s'en étonne ni ne s'en soucie, sauf les plus gris, évidemment, qui sont bien plus malins que les grands cons pigmentés. Ainsi nous voyons les livres disparaître, de même que la technologie et l'idée de liberté, de démocratie et de libre arbitre. Et aussi, les petites cuillères - zut.

Une fois après avoir digéré ce schéma très fantaisiste d'un modèle de société déjà bien vu et revu, dans une ambiance à la Orwell, vous pourrez suivre les aventures folles d'un jeune homme et de son père qui partent en mission à travers le pays avec tout plein de rebondissements et de détails très rigolos. Si vous aimez bien les romans d'Alexandre Jardin et les univers décalés, ça devrait vous plaire.

Le début de l'histoire est un peu confus malheureusement, même si on comprend assez vite de quoi il retourne, j'ai parfois eu l'impression de prendre la trilogie en cours de route. le concept n'est pas très novateur mais la façon dont l'auteur a monté sa petite société est originale et assez loufoque pour me faire sourire.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Cette dystopie délurée et bourrée de charme m'a complètement séduite. On (re)découvre avec plaisir la plume élégante de Jasper Fforde dans ce roman bien construit et ponctué d'humour qui dévoile un univers original auquel on a rapidement le sentiment d'appartenir.

Un roman qui mélange habilement l'absurde et la finesse ; un auteur à découvrir absolument.
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Edward n'a rien d'un fauteur de troubles. Bon, il a bien joué une petite blague à un camarade Pourpre, Bertie Magenta, ce qui lui a valu un exil d'un mois dans les Franges Extérieurs pour une petite leçon d'Humilité. Car on ne plaisante pas avec les règles, ni avec la hiérarchie, dans ce monde où chaque individu appartient à une caste, une Couleur, avec un Code Postal et un code-barre. Mais malgré cette tendance à la taquinerie et sa propension à vouloir améliorer le système des files d'attente, Eddie est on ne peut plus prêt à se couler dans le moule qui lui est destiné, à réussir haut la main son examen de Rouge, à épouser une fille de la famille Sang de Boeuf, à devenir Prévôt et à faire appliquer les règles ressassées depuis son enfance avec bonhommie et équité.

C'était sans compter avec le Dernier Lapin, l'Homme Apocryphe, sa rencontre avec une jeune Grise au mignon nez retroussé et les moeurs relâchées du village des Franges Extérieures ou il doit passer le prochain mois ...

C'est toujours extrêmement difficile de parler d'un roman de Jasper Fforde, tant les univers inventés par l'auteur sont toujours totalement délirants et remplis d'inventions folles et ingénieuses. Ce roman-ci ne fait pas exception à la règle. Dès les premières pages, nous sommes parachutés dans un monde où les couleurs ne sont plus à la vue et à la disposition de tous, mais réparties entre les individus en fonction de leur caste de naissance. Ce monde est régi par un vaste ensemble de règles qui peuvent paraître absurdes mais on pour vocation d'encadrer et de codifier chaque moment de la vie de chaque individu, afin d'éviter tout débordement indésirable. Mais évidemment, il y a toujours un grain de sable pour venir faire grincer une mécanique bien huilée, et c'est avec délectation que nous allons suivre les aventures de ce grain de sable ... et des autres !

J'avoue qu'il était plus facile de suivre les aventures de Thursday Next et de sa brigade littéraire, mais j'ai quand même beaucoup apprécié ma lecture ... et quand j'ai refermé la dernière page, dépitée par la fin, j'étais bien contente de lire plus attentivement la première page qui portait la mention :

La Tyrannie de l'arc en ciel

1. La Route de Haut-Safran

Chouette, vivement la suite !

Et pour l'anecdote, le titre original de ce roman est Shades of Grey ... comme le fameux et sulfureux Fifty Shades of Grey (50 nuances de Grey) ...
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Célèbre pour ses oeuvres loufoques et décalées, Jasper Fforde se lance dans une saga dystopique de haute volée. Dès les premières lignes, cet ouvrage nous entraîne dans un monde où l'absurde règne en maître, où on légifère sur tout (et surtout sur n'importe quoi), où toutes les technologies modernes et l'Histoire de l'humanité ont sombré dans l'oubli.

Jasper Fforde réussit l'exploit de nous rendre étrangement familier cet univers pourtant complètement déjanté, et sans tomber non plus dans l'écueil de l'oeuvre de science-fiction dont l'unique objectif est de critiquer plus ou moins subtilement les dérives de notre propre société. Et s'il y parvient, c'est grâce à sa galerie de personnages hauts en couleur (haha) : Edward, le Rouge un peu trop curieux, Jane, la Grise effrontée et bagarreuse, Courtland, le Jaune tyrannique prêt à tout pour devenir Prévôt-en-chef, Violet, la Pourpre capricieuse et obsédée par son rang... Même les personnages secondaires sont particulièrement soignés et apportent de l'épaisseur à l'intrigue.

Amusant, entraînant, rafraîchissant, ce livre enchaîne les rebondissements et les scènes rocambolesques sans jamais se prendre au sérieux, et malgré ses sept cents pages, il se laisse lire d'une seule traite. Son seul défaut peut-être est de présenter un monde tellement mystérieux qu'il suscite plus d'interrogations qu'il n'apporte de réponses. Peu à peu néanmoins, à mesure que l'intrigue progresse et que les enjeux s'amplifient, la tonalité du roman se fait plus sombre, annonçant un second opus peut-être moins flamboyant mais sans nul doute tout aussi palpitant...

Retrouvez cette critique plus détaillée en cliquant sur le lien ci-dessous !
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Tyrannie de l'Arc-en-Ciel?

"Depuis ma découverte l'année dernière de sa série Thursday Next, Jasper Fforde est entré directement au Panthéon de mes auteurs favoris. J'attendais donc avec impatience la sortie poche du premier volume de cette autre série désormais disponible chez 10 18."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Eddie Rousseau, un rouge, part pour les franges extérieures avec son père. Ce dernier doit remplacer le swatcheur du village, quant à Eddie, le conseil de Jade-sous-Limon a décidé qu'il avait besoin d'un peu d'humilité et il a donc été envoyé là pour compter les chaises... Si vous ne comprenez rien, c'est normal!"

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"La série de l'Arc-en-Ciel est indéniablement encore plus barrée que celle de Thursday Next! Il m'a fallu quand même une bonne centaine de pages pour arriver à mieux comprendre de quoi il s'agissait mais ça vaut le coup si vous aimez ce genre d'univers, même si c'est un peu au détriment de l'histoire, il faut du temps pour planter un tel décor. Une fois encore, Jasper Fforde recrée un univers complètement différend, sans jamais s'emmêler les pinceaux, et c'est pour cela que je l'admire le plus. Ici, chaque être humain ne voit qu'une seule couleur du spectre et sa place dans la société est déterminée par cela. Les gris ne sont pas plus que de la main d'oeuvre, seules les couleurs primaires siègent au conseil mais les verts sont très haut placés parce qu'ils peuvent voir toute la nature! Si l'approche est amusante, ne nous y trompons pas, nous sommes en présence d'une critique acerbe d'une société qui ressemble beaucoup à la notre finalement."

Et comment cela s'est-il fini?


"J'ai beaucoup aimé l'idée extrêmement originale de cet univers, ainsi que les personnages. J'ai peut-être un peu moins accroché à l'histoire. Je l'ai trouvé quand même assez compliquée par moment, d'ailleurs je ne suis pas sûre d'avoir tout bien compris, et puis ne croyez pas que nous sommes dans une comédie, parce qu'à la fin de ce tome, je vous assure qu'on ne rigole pas beaucoup! Je reste impatiente de lire la suite, en espérant que maintenant que les bases sont plantées, la suite soit plus fluide."
Lien : http://booksaremywonderland...
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