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I, Vampire tome 3 sur 3

Andrea Sorrentino (Illustrateur)Dennis Calero (Illustrateur)Fernando Blanco (Illustrateur)Szymon Kudranski (Illustrateur)
EAN : 9781401242787
192 pages
DC Comics (15/10/2013)
3.75/5   2 notes
Résumé :
The world's worst nightmare has come true: Andrew Bennett, the only good vampire, has gone very, very bad!

Now it's up to his lover Mary, Queen of Blood, to stop him but she is human now. She must embark on a quest to learn the truth about Andrew's past and which vampire turned him. But the problem is, it is the most deadly vampire alive: Cain!
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Rise of the vampires (épisodes 7 à 12 de la série, et 7 & 8 de "Justice League Dark"). Il contient les épisodes 0, 13 à 19, initialement parus en 2012/2013, les derniers de la série. L'ensemble des scénarios est de Joshua Hale Fialkov. Andrea Sorrentino a dessiné et encré les épisodes 0, 13 et 14, ainsi qu'une partie de l'épisode 19. L'épisode 15 est dessiné et encré par Dennis Calero, l'épisode 16 par Fernando Blanco, Scott Clark et Szymon Kudranski, les épisodes 17 à 19 par Fernando Blanco.

Épisode zéro - En Angleterre en 1591, Andrew Bennett vient de quitter le manoir familial pour aller rejoindre Mary Seward. le père d'Andrew a interdit ce mariage entre noble et femme du peuple. Sur le chemin, une roue se brise et le voyage est interrompu par Caïn, un vampire. Épisode 13 à 19 - Andrew Bennett a viré sa cuti et est passé du côté obscur (et pas qu'un peu). Par un étrange retournement de situation dont les récits d'aventure ont le secret, il appartient à Mary Seward et John Troughton de l'arrêter dans ses exactions qui menacent l'humanité. Leur seule piste : Deborah Cancer (une ancienne amie de Bennett) et son chien Mishkin. Au fil des évolutions, les différentes factions vont renouer avec Tig Rafelson, envahir la place forte des van Helsing, se retrouver confrontés au monstre de Frankenstein, croiser le chemin de John Constantine (version New 52, voir The spark and the flame), recruter un nouveau magicien très puissant Charles Francis Thompson, et même se mesurer à un autre personnage biblique.

Alors que cette série avait pris son envol dans le tome précédent grâce à un scénario plutôt bien ficelé (à défaut d'être vraiment ambitieux) et surtout grâce à une approche graphique intense et unique, elle s'arrête déjà et le lecteur a l'impression que Joshua Hale Fialkov a dû caser toute la fin de son histoire dans un nombre de pages un peu contraint et réduit. du coup, chaque péripétie défile à un rythme soutenu, et quelques dialogues apparaissent pour ce qu'ils sont : un résumé à destination du lecteur qui aurait décroché en route. Quelques personnages n'ont plus de place pour exister et sont réduits à des seconds rôles sans grande épaisseur, guère plus que des figurants, à commencer par la pauvre Tig Rafelson. Deborah Cancer a tout juste le temps de dire pourquoi elle est attachée à son chien que déjà l'intrigue reprend ses droits. Caïn pontifie avec emphase, mais plus exposer des motivations que pour révéler des zones de sa personnalité. John Troughton sert de faire valoir en arrière plan, le lecteur finit par oublier sa présence au bout de quelques épisodes. La première apparition de Charles Francis Thompson laisse présager l'épanouissement d'un nouveau personnage savoureux, mais lui aussi est bien vite relégué à l'arrière plan, où il devient parfois interchangeable avec John Throughton. Même John Constantine a du mal à se faire remarquer. Quant au monstre de Frankenstein, non seulement il ne s'agit pas de la même version que celui apparaissant dans Agent of S.H.A.D.E. (une nouvelle série également lancée dans le cadre de l'opération "New 52"), mais en plus il ne sert que de punching-ball.

Cette fin est-elle satisfaisante ? Oui dans le sens où elle apporte une clôture réelle aux tribulations d'Andrew Bennet, à la situation de Mary Seward et même à celle de Caïn. le sort des vampires dans l'univers partagé DC est éclairci. Même l'organisation des van Helsing dispose d'une évolution claire et satisfaisante. Fialkov ne lésine pas sur les rebondissements de l'intrigue et sur les éléments nouveaux. Non seulement le premier amour de Caïn dispose d'un rôle significatif, mais en plus Fialkov va piocher de manière plus astucieuse dans la Bible pour y emprunter un artefact inattendu et qui fait sens dans le contexte de cette histoire. Si la participation de Constantine fait sens dans la mesure où il est le mage suprême de cet univers partagé, elle manque de substance et d'intérêt. Après la série Vertigo du personnage (à commencer par Original sins), c'est toujours un peu navrant de le voir gesticuler comme le premier superhéros venu, ou tracer des signes cabalistiques dans l'air, comme un magicien de pacotille. Enfin le scénariste réussit à caser quelques moments humoristiques, en particulier le fait que Caïn aime bien s'écouter parler lorsqu'il raconte sa longue histoire.

Le tome précédent avait permis d'apprécier la force de conviction graphique d'Andrea Sorrentino qui faisait oublier son influence majeure (Jae Lee) pour sortir de son ombre. Dans le présent tome, il n'illustre que 3 épisodes et demi sur les 8. le lecteur se régale de sa mise en page à base de cases de la largeur de la page, grand spectacle garanti, ainsi que de son travail plein de personnalité sur l'encrage. Il joue avec les formes, les tirant vers l'abstraction et la noirceur pour mieux exprimer les zones d'ombre de l'âme des personnages, l'ambigüité morale des individus, la peur tapie dans l'obscurité, etc. L'animalité des vampires s'exprime avec une sauvagerie peu commune, ensanglantant tout sur son passage, ne laissant aucune chance aux humains normaux. Par comparaison, l'approche de Dennis Calero et de Fernando Blanco semble plus conventionnelle, moins viscérale. Ils ne déméritent pas, mais ils ne jouent pas dans la même cour que Sorrentino. Blanco apporte un peu plus de personnalité que Calero. Heureusement, tous ces épisodes sont mis en couleurs par une seule et même personne : Marcelo Maiolo qui assure une unité de ton tout au long du tome.

Cette série fait incontestablement partie des bonnes surprises de la relance de l'univers partagé DC en 2011, opération baptisée New 52. Elle n'aura pas eu le temps de fêter ses 2 ans, mais à partir d'une série oubliée de tout le monde (I... Vampire), Joshua Fialkov aura proposé une variation intéressante sur le mythe des vampires, sans s'appesantir sur les superhéros. le lecteur aura également pu découvrir un nouvel artiste des plus impressionnants : Andrea Sorrentino. Après cette série, ce dernier a rejoint Jeff Lemire sur la série dédiée à Green Arrow à partir de The kill machine (ça va faire drôle de relire du Green Arrow).
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