AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Terre de Sendre, tome 1 : Le rite de Lumness (8)

J’avance dans la neige jusqu’au camp, il est actuellement complètement désorganisé et une certaine panique a gagné l’endroit depuis que la plupart des chasseurs sont morts. Gnorg était un imbécile – ce sont tous des imbéciles – mais Gnorg était un imbécile dangereux avec une trop forte personnalité. Cela n’a pas été évident de s’en débarrasser, et l’envoyer contre ce village m’aura coûté cher en guerriers. Mais cela n’est pas forcément un mal, je trouverai bien un autre idiot à mettre à sa place, et il sera forcément plus facile à manipuler. Il fait froid, je déteste le froid, par la grande mère, j’ai horreur de ça. Au moins ces idiots savent faire un feu, je pourrai m’y réchauffer. Dire que certains sont en mission en Oumm El Khaï, et ils osent appeler cela une mission. Des vacances oui, rien d’autre que des vacances par rapport à ce pays horrible. J’ai les articulations gelées.
Commenter  J’apprécie          10
L'Orque qui tient mes enfants dirige sa massue vers moi et crie quelque chose. Je ne comprend pas ce qu'il dit, je vais lui fracasser la tête lorsqu'une douleur atroce me fait tituber. Une flèche vient de me transpercer le poumon gauche. L'Orque au filet se dirige maintenant vers moi, et moi je me dirige vers lui en titubant. Une seconde flèche m'atteint à la jambe gauche. Je tombe, je tente de me relever et je vois ma fille qui me regarde par-dessus l'épaule de l'Orque avec des yeux paniqués. Il a les défenses pleines de sang et le cri de ma fille est la dernière chose que j'entends avant que la pierre fixée à la masse de la créature ne me fracasse le crâne...
Commenter  J’apprécie          10
Un Glyfomancien... La magie des runes, des pentacles et des glyphes, cela peut toujours être utile. C'est parfaitement inefficace en combat rapproché, mais cela peut-être très violent lorsque l'on a le temps de les préparer.
Commenter  J’apprécie          10
Quant à la baguette, c’est une découverte récente des koralists, à priori cela permettrait à un mage de stoker un certains nombre de sortilèges et de s’en servir pour les lancer, même en armure.
- Mais comment avez-vous pu vous procurer tout cela ? Je ne pensais pas que nos forgerons étaient capables de telles prouesses !
– En effet, ils ne le sont pas, mais laisse à ta vieille mère quelques-uns de ses secrets ! Elle me sourit et je la prends dans mes bras. Elle se cale contre moi et m’étreint très fort.
– Mon fils… Elle se recule et son visage s’est recomposé, elle me tient toujours par les mains. – Maintenant, messire prince de Gorgarzan, tu vas me faire plaisirs et aller te reposer dans tes appartements.
Commenter  J’apprécie          10
Je fais un signe négatif de la tête et je le regarde de nouveau.
- A aucun dieu en particulier messire... Je pense que je prie le bien... Le bien sous toutes ses formes. Je pense que l'ordre est nécessaire, mais qu'il ne doit pas être castrateur. Et je pense aussi que sur les flancs arides de la haine et du mal peut pousser une plante d'espoir. Je veux croire en cela messire.
Commenter  J’apprécie          10
C’est alors que j’entends un cri qui déchire la nuit lorsque le barbare attaché fait sauter littéralement ses attaches et qu’il se redresse de toute sa hauteur. On dirait un ours qui sort de sa grotte, et il se précipite vers le barbare qui me fait face. Il pose une main gigantesque sur son épaule et j’entends l’articulation qui craque quand il resserre sa prise. Le barbare hurle et je vois ses pieds quitter le sol. Mon nouvel allié le soulève sans peine au-dessus de sa tête et le jette avec violence sur un groupe qui se précipite vers moi.
Commenter  J’apprécie          00
Je vais avoir treize ans, je suis née une nuit d’hiver. J’ai les yeux bleus, des cheveux blancs et très doux. Je suis le quatrième enfant du seigneur chevalier Patrick de FlammeBois et de Dame Giselle. Notre domaine se situe à l’extrémité du royaume de Chasèle, en bordure des plaines sauvages. Dehors, la tempête s’est un peu calmée. C’est l’hiver le plus rude que je connaisse, les vieux disent même qu’ils n’en ont pas connu de tel de leur vivant. Je ferme ma combinaison en fourrure et je rabats le capuchon sur ma tête, de sorte qu’il ne dépasse plus qu’une de mes mèches de cheveux et mon joli visage. Au dire des gens, je suis une belle jeune fille, une très, très belle jeune fille. Mon père dit qu’il n’a jamais vu de jeune femme aussi belle à part chez les Elfes. Mais c’est mon père, et j’ai peur que son affection à mon égard altère son sens critique. De plus, je n’ai jamais vu d’Elfe, aussi m’est-il difficile de juger.
Commenter  J’apprécie          00
Je monte à l’étage et j’ouvre la porte de la pièce qui est plongée, à mon plus grand regret, dans l’obscurité. Mais c’est un mal nécessaire pour le rétablissement de Mist à qui la lumière du jour est interdite durant le temps de sa convalescence. J’allume une chandelle et je viens me placer à côté du lit. Mist est toujours couvert de sueur. Les yeux brillants du chat, roulé en boule au niveau des pieds de Mist, me regardent d’un air las. Je sors les petits poissons que je place dans une écuelle.

— Allez le chat, je t’ai apporté du bon poisson, allez. Tifutifutifu.

Le chat me regarde comme si j’étais un attardé mental et ferme les yeux. Ça peut faire une dépression un chat ? Bon, je m’approche pour le prendre et la placer à côté de la nourriture.

— Allez, viens voir ça, tu vas voir, c’est bon comme tout.

En fait, je n’en sais rien, le poisson frais avec écailles cela n’a jamais été mon truc. J’arrête mon mouvement quand j’entends un bruit sourd et peu rassurant sortir de la gorge du chat. Je mets tout de suite mes mains en l’air comme si je voulais me rendre.

— OK, d’accord, tu n’as pas faim… Compris…

Je m’applique donc à sortir le nécessaire que j’ai acheté le matin. Je commence par broyer un peu de roche blanche que je dilue ensuite dans de l’eau, et je prends Mist par la nuque pour le forcer à boire. J’y vais doucement afin qu’il ne s’étouffe pas. Je répartis ensuite la préparation pour cataplasme sur deux compresses que je dépose sur ses yeux. Enfin, je sors le baume et je l’étale sur ses brûlures.
Commenter  J’apprécie          00


    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten

    Lecteurs (46) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fantasy pour les nuls

    Tolkien, le seigneur des ....

    anneaux
    agneaux
    mouches

    9 questions
    2482 lecteurs ont répondu
    Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}