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Editions Opta (01/10/1969)
4.33/5   3 notes
Résumé :
- La danse au soleil par Robert Silverberg
(Sundance - The Magazine of Fantasy and Science Fiction, juin 1969) - Traduction : Bruno Martin

- Les mille rêves de Stellavista par J. G. Ballard
(The thousand dreams of Stellavista - Amazing Stories, mars 1962) - Traduction : Frank Straschitz

- La sentinelle par Walter M. Miller
(I made you - Astounding Science Fiction, mars 1954) - Traduction : Michel Deutsch

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le sommaire de ce numéro offre des signatures prestigieuses, Robert Silverberg, tout d'abord, pour une nouvelle au ton étrange - les terriens survenus sur le monde des mangeurs, infortunés herbivores sans cerveau, entreprennent le génocide de ces derniers mais Tom se prend à songer... - ; puis J.G Ballard pour la visite guidée d'une maison qui s'avère être vivante.
Un robot délirant nous fait poursuivre la balade dans "La sentinelle" de Walter M Miller et il est question de racisme dans la "vengeance de Cloriane", texte écrit par Pierre Marlson.
La dernière nouvelle du numéro de ce mois d'octobre 1969 s'intitule "La quinzième bourrasque de Mars" et elle pourrait se résumer par cette équation : la terre disparaît, restent trois alpinistes.
Dans la rubrique des chroniques Marcel Thaon nous parle des fantasmes de Philip K Dick et Pierre Baudry du septième festival du cinéma de science-fiction de Trieste.
Et la revue des livres, avec notamment un article sur "les enfants de l'histoire" de Kurt Steiner vient clore ce recueil, qui sans être exceptionnel est tout de même sympathique à redécouvrir.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Gaston Leroux, pour beaucoup, c'est avant tout le créateur de Rouletabille et de Chéri-bibi, deux héros qui marquèrent profondément - au même titre qu'Arsène Lupin ou Fantômas - le roman d'aventures policières populaire du XX° siècle.
Mais ce n'est sans doute pas dans les œuvres qui leur sont consacrées que Leroux a donné sa pleine mesure.
Le meilleur de son inspiration, il faut plutôt le chercher dans la plupart de ses autres livres, souvent mal connus.
Ce magicien de l'imagination était plus à son aise quand il faisait éclater les barrières d'un genre, quand il donnait libre cours à une verve bouillonnante, qui l'entraînait vers les horizons fantastiques les plus imprévisibles.
"Le fauteui hanté", "Le coeur cambriolé", "La double vie de Théophraste Longuet", "Les mohicans de Babel", "Le fantôme de l'opéra" : autant de titres où, dans cette perspective, se manifeste le véritable génie de Leroux : celui de l'insolite poussé jusqu'à la démesure poétique....
(extrait d'une annonce des éditions "Opta" de la publication d'un recueil contenant deux ouvrages de Gaston Leroux - "La poupée sanglante" et "La machine à assassiner" - insérée en fin du "Fiction" paru en octobre 1969)
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