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3,49

sur 1621 notes
On a toujours tort de vouloir récupérer une mayonnaise de la veille, mieux vaut en refaire une fraîche !

Voilà en synthèse ce que m'inspire la suite des aventures de Bridget Jones qui a pourtant eu droit, en son temps, à toute mon affection.

Sans doute flattée par l'accueil que le public a réservé à son héroïne, Helen Fielding s'est donc laissé convaincre de lui imaginer des aventures post-baiser-final et le résultat n'est pas à la hauteur. C'est tellement chouette une happy end qui en reste vraiment une, sans relever de rideau intempestif, et qui laisse au public le soin d'imaginer sa propre suite.

Ici, on est carrément dans du réchauffé, on prend les mêmes et on recommence. Si le style est fidèle à lui-même et reste plaisant, le récit, quant à lui, ne présente qu'une succession effrénée de rebondissements lassants qui, malgré l'exotisme de la Thaïlande, manque cruellement de saveur. On tombe très vite dans du patache et du rocambolesque peu crédible ; on se demande même avec angoisse si Benny Hill en personne ne va pas débarquer à la fin du bouquin !

Si le but de ce deuxième opus était de nous prouver que Mark Darcy est bel et bien un gentleman et Bridget Jones une greluche définitivement pataude, c'est de l'encre versée en vain, on le savait déjà depuis la première page du célèbre "Journal".
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Un festival de lourdeur!

Halte au sketch! Ce deuxième volet de Bridget Jones n'apporte rien d'autre qu'un grand moment de désolation. Est-ce bien raisonnable ? Même trio de personnages. Même histoire à peine revisitée histoire de convaincre qu'il s'agit bien d'une suite. Mêmes gags presque aussi lourds que l'héroïne. Même cynisme et même complaisance à se vautrer dans la guimauve et le pathos, alternativement toutes les cinq minutes. L'intérêt de tout ça ? Aucun.

Entre guimauve inoffensive et autodérision trop frontale pour être honnête, cet "âge de raison" sent bon l'opportunisme. Un scénario soporifique, qui semble s'orienter vers une quête de la maturité, mais qui patauge surtout dans des gags débiles. L'intrigue recycle en gros la même trame que le précédent, la jeune femme complexée hésitant entre le dandy désinvolte et le bourgeois un peu trop serré au niveau du col. Ça manque cruellement d'originalité. Pire, par rapport au précédent journal, cette nouvelle aventure se vautre un peu trop dans la facilité et le carrément vulgaire, voir le déplaisant avec un passage maladroit dans les prisons thaïlandaises. On en a très vite soupé de cette Bridget de plus en plus grosse et stupide qui se complaît dans des situations de crise pas crédibles pour un sou, on baille devant les gags copiés et enlaidis par rapport au premier volet, on soupire en lisant les passages sans intérêt s'enchaîner. Bref, ça devient tout de suite niais est inintéressant tant les mésaventures tant dans les moeurs que dans celles de la vie sentimentale du protagoniste sont prévisibles.

Pitié Bridget, prends un valium et fous-nous la paix !
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Rebelotte, la maladroite et naïve Bridget m'émeut encore et toujours dans ce 2e opus ! Je crois toujours pouvoir dire qu'elle pourrait être ma copine, ou plutôt, elle ressemble à grand nombre de mes copines ! La narration sous forme d'agenda éveille sans cesse notre curiosité ! Un des premiers et meilleurs chick-lit (ou feel-good comme vous voulez !) jamais lu.
Le super film V2 avec Renée Zellweger repasse sur Ciné+ Emotions le 29/11/20 !
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Suite de Bridget Jones, réussi en tout point. Et même encore mieux que le film du même nom. Il faut dire que l'inoubliable interview de Colin Firth et le décryptage de la scène du lac (*_*) de Mr Darcy ne pouvait pas y avoir leur place dans le film... Ah Mr Darcy... (soupirs...)

On retrouve donc Bridget qui n'est plus Célibattante. Mais pas non plus Mariée-fière-de-l-être. Qui a toujours ses amis fantasques aux conseils si... déconseillés? Qui a toujours sa mère cinglée. Qui a toujours ses guides pratiques censés l'aider et non l'embrouiller... Et dans tout ce mêli-mêlo... Qui perd Mark Darcy.

Une suite drôle avec des situations géniales en tout point. L'interview pour commencer. le périple en Thaïlande, mon préféré! le trou dans le mur et ses péripéties....

Une suite pleine de fraîcheur. Sourires, voire éclats de rire au rendez-vous. Une lecture qui fait tellement bien en cette fin d'été...

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Un vrai régal, on trouve dans ce livre tout ce qu'on veut y trouver quand on prend ce genre de livre...de la folie, du ridicule, du rire, des larmes. Et surtout aucune envie que ça se finisse. Encore un bon moment passé avec cette auteure et son héroïne si farfelue.
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Le Journal de Bridget Jones, fortement inspiré (le premier tome uniquement puisqu'il réécrit l'histoire de façon moderne!) d'Orgueil et préjugés de Jane Austen, fait plusieurs fois références à l'oeuvre d'origine ou, comme dans ce deuxième opus, à Colin Firth qui a incarné Mr Darcy dans l'adaptation de 1995. le fait d'appeler son héros Darcy et de choisir cet acteur en particulier pour incarner le personnage dans les adaptations, ne sont pas des décisions anodines d'Helen Fielding… Tout est lié ! ;)

J'ai commencé cette lecture, désireuse de tomber sur une histoire légère pour terminer mes vacances dans les meilleures conditions. Bridget Jones est une histoire que j'apprécie à l'écran (notamment le premier film) et je me souviens avoir plutôt apprécié ma découverte du premier tome… j'étais donc pleine d'optimisme en ouvrant les premières pages, et j'ai vite déchanté.
Voilà une grosse déception que ce deuxième tome. L'héroïne, qu'on pourrait croire grandie vu le sous-titre L'Age de raison… - n'est plus une gaffeuse amusante mais une idiote irresponsable qui vit des aventures complètement abracadabrantes, sans queue ni tête et qui sont interminables… Franchement, contentez-vous des films et/ou du premier tome !

L'intérêt, il me semble, de ce journal, c'est de suivre une héroïne pour laquelle on éprouve de la sympathie et même à laquelle on peut s'identifier en tant que jeune femme plus ou moins trentenaire connaissant les déboires - amoureux ou non - de la vie au début du XXIe siècle… le problème c'est que là où j'étais censée trouver une jeune femme pétillante, moderne, maladroite mais attachante, gaffeuse mais amusante… je suis tombée sur une trentenaire défraichie, débile légère qui ne peut pas ouvrir la bouche sans prononcer une énormité et qui semble chercher les ennuis quotidiennement (elle réfléchirait deux minutes, ferait un minimum d'efforts d'organisation et de maturité… et les trois quarts de ses ennuis s'évanouiraient !). Bridget ne m'a absolument pas fait rire. Non. Elle m'a fait pitié. JAMAIS je ne pourrai m'identifier à une nana pareille. Et si un jour je commence à lui ressembler (il y a vraiment peu de chance !), s'il vous plaît, finissez-en au plus vite ! Autant j'apprécie la Bridget des films, incarnée par Renée Zellweger, qui atteint un juste milieu et me fait vraiment rire, autant la Bridget originale (du moins dans ce deuxième tome), me sort par les yeux ! En plus elle rate la seule occasion miraculeuse qu'elle a obtenue d'interviewer Colin Firth… un bide absolu. Tellement « too much » que les quatre ou cinq pages pendant lesquelles, obsédée par la chemise de Monsieur Darcy dans la version Orgueil et préjugés de 1995, elle ne cesse de revenir à cette fameuse scène du lac, m'ont semblé lourdes et interminables… et j'avais honte pour elle.

Et si seulement les autres personnages redressaient la barre… mais non ! Pas un pour rattraper l'autre. Ils sont tous cinglés dans cette histoire et ont sérieusement besoin d'aller consulter. Et comme pour Bridget, là où les frasques de la mère et des amis font rire dans les films, ici c'est juste lourd, insupportable et vraiment pathétique. Avec un entourage pareil, sûr qu'elle n'est pas aidée la Bridget…
Quant au fameux Mark Darcy, a priori l'homme parfait… je n'aurais jamais cru qu'en fait, c'était un gros beauf qui ne pensait qu'au foot… et n'avait quasiment aucune conversation ! Heureusement qu'il la sauve plus d'une fois de situations ridicules, car sinon, je me demande bien ce qu'on pourrait lui trouver. A côté de ça, à l'écran nous avons un Colin Firth plutôt en forme, incarnant le rôle d'un homme plutôt distingué et même amusant dans sa réserve… absolument rien à voir entre les deux supports (et comme vous vous en doutez, je préfère mille fois le Darcy à l'écran !!!).

Je vous ai parlé des personnages - et notamment de l'héroïne - assez insupportables et ridicules… mais que peut-il bien leur arriver dans ces 400 pages ? Eh bien nous suivons la vie « passionnante » de Bridget sur une année complète. Il lui faut gérer sa vie professionnelle, sa mère envahissante, ses amis tout aussi envahissants (le téléphone ne coûte pas cher…), ses amours difficiles et des travaux dans son appartement. D'ailleurs, qui à part Bridget Jones, pourrait attendre six mois en hiver avec un trou énorme dans un de ses murs (risquant cambriolage et autres désagréments) - n'ayant plus de nouvelles de l'artisan qui s'est barré avec quelques milliers de livres -, avant de se bouger les fesses ? Cette fille est un cas désespéré, je vous le dis. Et plus les pages défilent, plus les situations complètement abracadabrantes se multiplient et moins j'avais envie de rire…
Le quotidien d'une trentenaire qui se veut « normale » et qui devrait donc toucher la majorité des lectrices… je dois être particulièrement anormale pour ma part et ma vie est certes relativement ennuyeuse à côté, mais au moins, je sais placer l'Allemagne sur une carte (je vous rappelle que Bridget est anglaise) et lorsque je pars en voyage à l'autre bout du monde (bon, ça ne m'est encore jamais arrivée, l'Irlande c'est le plus loin que je suis allée !), j'évite de me mettre à préparer ma valise cinq minutes avant l'arrivée du taxi (surtout si je n'ai aucune idée d'où est mon passeport). Cela dit, je suis plus du genre Monica Geller/Bree van de Kamp ; ma valise, je commence à la préparer une semaine à l'avance (et j'oublie quand même des trucs… aheum). Bridget fait partie d'une espèce féminine que je ne comprends pas… ça ne pouvait donc pas marcher entre nous.

Enfin, comme il s'agit d'un journal, le texte est présenté comme tel, à savoir : des entrées successives datées (souvent introduites par une sorte de mini-chapeau, j'y reviendrai !), le tout rédigé dans un style très oralisant, parfois entrecoupé et évidemment, à la première personne du singulier.
Si dans l'ensemble, je trouve le style de la narratrice plutôt fluide et agréable à parcourir, j'ai tiqué plusieurs fois par l'emploi d'expressions qui, à mon sens, ne vont pas avec le reste. Bridget est une gourde au QI d'huître, mais elle s'exprime tout de même pas trop mal dans son journal… à part quelques termes qui dénotent vraiment (je pense à « baiser » qui revient relativement souvent et à un ou deux autres). Si l'ensemble du texte était sur le même registre, je ne serais pas gênée mais là, je trouve qu'il y a un décalage. Est-ce une erreur de la traduction ou une accentuation voulue par l'auteure ? J'chais pas. Mais pour moi ça coince.
Quant aux mini-introductions quasi systématiques, résumant la journée de Bridget en chiffres et pensées hautement philosophiques ; elles nous apprennent que l'héroïne est une alcoolique qui fume comme un pompier, qui avale 5000 calories par jour et qui, comble de l'horreur, pèse 57 ou 58 kilos, selon le bon vouloir de sa balance. Et alors là mesdemoiselles et mesdames, ne montez plus sur votre balance car selon Bridget (et donc Helen Fielding, j'imagine), peser 57 ou 58 kgs revient à être considérée comme un tonneau plein de bourrelets et de graisse (qu'est-ce que je devrais dire… heureusement, je n'ai pas de balance chez moi !). Trouver ce genre de réflexions dans un best-seller, moi, ça me gêne. Considérant une taille moyenne de la population féminine d'1m65, je ne trouve pas que ce poids soit une infamie et que celles qui le dépassent doivent rester calfeutrées chez elles, ou se priver de tout. Se voir répéter à chaque page (ou presque), que 57/58kgs c'est gros, c'est immonde et tout ce que vous voulez, ça m'agace. Je sais qu'il faut moins que ça pour influencer certaines jeunes filles/jeunes femmes et sans utiliser des gros mots comme « anorexie », si on arrêtait de balancer des conneries pareilles dans des livres aussi lus, ça ne pourrait pas faire de mal. Alors je sais, le Journal de Bridget Jones c'est du second degré (d'ailleurs, Bridget n'arrive jamais à mincir et finit quand même par être heureuse) et croyez-moi, mes 60kgs et moi ne nous feront jamais de bile à cause de l'histoire d'Helen Fielding… mais ce n'est pas le cas de tout le monde.

Une héroïne qui m'exaspère plus qu'elle ne me fait sourire, son entourage qui ne relève absolument pas le niveau et des situations abracadabrantes ridicules… le tout sur 400 pages interminables. J'efface ce deuxième tome de ma mémoire et garde plutôt en tête les films (le deuxième volet n'a d'ailleurs rien à voir avec le texte qu'il est censé mettre en images…)… et je vous conseille de faire de même !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Pour Bridget la vie n'est pas facile, entre les disputes, les coups de gueules les réconciliations elle ne sait plus ou elle va ! Va-t-elle continuer cette vie incertaine ! Elle joue un jeu très dangereux a causse de cette terrible jalousie .Va-t-elle le regretter ! A elle de voir, de décidé , de changer pour une vie plus parfaite .
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Je suis assez étonnée de la différence entre l'histoire de ce livre et celle de son adaptation cinématographique : ils n'ont quasiment rien en commun ! Pourtant, je ne saurais dire lequel des deux je préfère : le livre est crédible tandis que le film est plus "gros"...



C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Bridget et sa bonne humeur naturelle et contagieuse : ce roman est vraiment très drôle ! Bridget est tellement... elle-même (je ne vois pas d'autres mots pour la décrire), parfois presque niaise que ça en devient vraiment comique. Je me demande vraiment si une telle gaffeuse peut vraiment exister.

J'ai beaucoup aimé en découvrir encore un peu plus sur Mark. Il fait tellement "homme de toutes les situations", ça m'amuse énormément de le voir au côté d'une fille comme Bridget. Surtout qu'il est plutôt du genre coincé !

Par contre, j'aurais bien aimé recroiser un peu plus Daniel dans ce livre, un peu à l'image du film.. Je trouve qu'il apportait une saveur bien particulière au premier tome que j'aurais bien aimé retrouver ici. Mais bon, tant pis !



J'ai beaucoup plus apprécié l'écriture d'Helen Fielding dans L'âge de raison que dans le journal de Bridget Jones : je trouve que son style d'écriture est plus abordable dans celui-ci, mais bon... peut-être que je m'y suis tout simplement habituée depuis la dernière fois. C'est vrai, après tout, ça ne fait que quelques semaines que j'ai lu ce premier tome !

Si vous aimez Bridget, n'hésitez pas à vous lancer dans ce tome qui peut être lu indépendamment. En plus, il n'a rien a voir avec le film qui porte son nom : c'est vraiment une très jolie surprise !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Comme dans le premier touts les ingrédients sont bien présents. Et c'est peut-être le problème de cette suite qui n'arrive pas à totalement égaler sa grande soeur. J'ai l'impression que tout se redit mais d'autres situtations. Parfois même, je trouve le roman assez long.

A côté de celà Bridget Jones restera pour toujours l'exemple de la femme de notre époque. Je la trouve vraie.Chacune d'entre nous, sommes un peu/beaucoup Bridget et les nombreuses catastrophes qu'elles créent sont souvent proches de notre réalité. Ce n'est pas son meilleur mais c'est tout de même une suite à lire
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