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"Bailey Carpenter menait une vie de rêve. Héritière d'une fortune colossale, heureuse en amour, elle s'épanouissait aussi dans son métier de jeune enquêtrice jusqu'au jour où... alors qu'elle est planquée derrière un buisson en train d'espionner un suspect, un inconnu la viole et lui susurre ces paroles glaçantes : "Dis-moi que tu m'aimes."
Dès lors, Bailey passe ses journées calfeutrée chez elle à ressasser son agression, observant le monde à travers des jumelles. Sa demi-soeur Claire et sa nièce viennent s'occuper d'elle, mais leur présence ne parvient pas à calmer l'anxiété de la jeune femme hantée par des cauchemars et obsédée par son voisin. Chaque soir, il suit le même rituel : une parade amoureuse, des femmes qui défilent les unes après les autres dans son lit. Bailey est persuadée qu'il s'agit de son agresseur. Sa paranoïa est-elle bien réelle ou est-elle le fruit de son imagination ?"

Avis plutôt mitigé concernant ce roman.
En effet, l'auteure nous plonge relativement vite au coeur de l'histoire (qui tourne presque exclusivement autour du viol de Bailey). Pourtant, l'enquête prend du temps. Beaucoup de temps... Trop de temps? Certainement...
Malgré cela je me suis accrochée et je dois avouer que plus le temps passait, plus les événements se multipliaient et devenaient intéressants.
Les 30 dernières pages regorgent de rebondissements et d'hypothèses jusqu'à un final bien pensé et plutôt saisissant.
Un thriller psychologique qui se tient malgré quelques longueurs.
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Il y a bien longtemps j'ai lu "Qu'est-ce qui fait courir Jane" de Joy Fielding. J'avais raffolé à l'époque. Je découvrais aussi le roman policier.
Aujourd'hui "Dis-moi que tu m'aimes" a suscité une toute autre impression.
L'histoire est centrée entièrement sur le viol. Il n'y a pas d'autres thèmes, pas d'autres issues.
Bailey Carpenter est une détective privée. Elle a des ressources et elle garde la tête haute. Elle a le confort matériel, roule en porche, vit dans un luxueux immeuble avec portiers et gardes de sécurité. Puis un soir, alors qu'elle était en planque, elle se fait mettre un sac sur la tête, battre et violer.
La police tente de stimuler sa mémoire, mais Bailey est terrifiée à la simple idée d'y penser. Ce viol horrible fait resurgir sa faiblesse, le deuil de sa mère, des problèmes familiaux, un conflit avec ses demis-frères et demies-soeurs qui lui intentent un procès en vu de partager l'héritage de leur défunt richissime père. Ce dernier a lésé ses enfants nés d'un premier mariage. Bailey et son frère, un acteur paumé et toxicomane, ont pour leur part hérité de la totalité des gains paternels.
C'est ainsi que Claire entre dans la vie de Bailey. Elle tente de l'aider à s'en sortir, à passer à autre chose. Depuis la tragédie, Bailey se terre chez elle, se lave 10 fois par jour, ne mange pas, ne dort pas et ressasse encore et encore son malheur. Elle fait des cauchemars et refuse même de voir une psychologue. Claire tente donc de la sortir de son marasme, par mille et une attentions.
Mais Bailey développe une phobie des hommes, voit le mal dans chacun d'eux, puis son obsession tourne au voyeurisme lorsqu'elle aperçoit un voisin s'adonner à d'étranges perversions devant sa fenêtre.
Bailey crie "au loup" et appelle la police à de multiples reprises au point de perdre toute crédibilité. Petit à petit, le piège se referme...

Malheureusement, l'histoire était trop longue à mon goût. Si Bailey avait été une autre héroïne, peut-être que j'aurais davantage apprécié sa déchéance, mais là : non. Elle n'était ni sympathique, ni à plaindre. Elle avait des réactions qu'elle n'assumait jamais, un comportement énervant. Bref, cette héroïne n'avait rien d'une héroïne convaincante. Elle voulait faire pitié pendant 300 pages, alors qu'elle ne me causait que dégoût. Elle avait une aventure avec un homme marié tout en imaginant que c'était elle l'épouse de droit. Elle avait appris à se battre, mais la seule chose qu'elle faisait c'était de se plaindre, paniquer, et devenir hystérique.
J'ai lu la finale avec le détachement que son héroïne a causé.
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Ce troisième livre de Joy Fielding que je lis m'a saisi dès les premières pages , comme les précédents .
Il n'y a pas vraiment d' enquête ; le coeur de l'intrigue est plutôt
le stress post-traumatique dont est victime Bailey ,
l' héroïne violée par un inconnu .
Anéantie , en proie à de terribles cauchemars , à des crises d'angoisse
et de panique , elle n'ose plus sortir de chez elle et ,
quand elle le fait , elle soupçonne tous les hommes qu'elle rencontre .
Son violeur est forcément là ... quelque part .... Mais où ? Qui est-il ?
Sa demi-soeur vient la soutenir dans cette épreuve
et elle accepte de rencontrer une thérapeute .
C'est à ce moment que , terrée chez elle , elle commence à observer
son voisin d'en face ... qui a tout d'un exhibitionniste .
Ce voyeurisme ne va pas arranger sa situation psychologique ,
ni ses relations avec la police !
Joy Fielding décrit parfaitement les angoisses de la jeune femme .
Les derniers chapitres sont vraiment palpitants .
Je dois dire que , pour une fois , j'avais deviné une partie de la vérité
( en me rappelant un film de Brian de Palma , je ne dis pas lequel ) .
Malgré quelques longueurs au milieu du livre , j'ai passé un très bon moment et apprécié notamment les dialogues avec Jade , la nièce adolescente de Bailey , intoxiquée de télé-réalité .
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Traumatisée suite à un viol, Bailey, s'est enfermée chez elle, dans sa tour d'immeuble de Miami. Tous les hommes qu'elles croisent semblent être son agresseur. Elle épie, par sa fenêtre, ses voisins. Insomniaques, marquée par ses cauchemars, ses peurs, tout la terrorise. le téléphone sonne la nuit sans personne au bout du fil. Rêve t'elle ? Deviens-t-elle folle ? Elle suspect tout le monde quitte à crier au loup. Un suspens qui monte crescendo et un final qui sort du lot. J'aime toujours cette auteure qui sait écrire et nous faire ressentir la tension.
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Voici un thriller oppressant et bien mené jusqu'à la fin.

Nous avons à peine fait la connaissance de notre héroïne que déjà, au bout de 2/3 pages si je me souviens bien, elle se fait violemment agressée. Elle ne voit pas son violeur, elle n'entend que cette voix, à peine un murmure, lui demander de lui dire qu'elle l'aime.

Comment se remettre d'une telle agression ? Est-il seulement possible de se relever après cela ? On va découvrir tout ça avec notre héroïne, partager sa peine, sa souffrance, mais surtout ses angoisses.
Son agresseur peut être n'importe qui, et très vite elle va développer une paranoia qu'on comprend facilement.
Le choc pour Bailey est d'autant plus rude qu'elle est détective. Elle n'a pas l'habitude de se retrouver de ce côté des évènements, elle est celle d'habitude qui agi, qui s'occupe des victimes, celle qui sait se défendre, qui enquête et démasque les criminels.

Le récit nous emporte dans une spirale infernale entre rêve et réalité, entre angoisse et terreur. C'est super bien fait, l'auteure parvient avec justesse à nous décrire tout ce qui se passe dans la tête de Bailey. On se sent si proche d'elle qu'on se demande si nous aussi on aurait pas perdu l'esprit. On ne sait plus distinguer le vrai du faux, on ne sait plus qui croire, qui soupçonner, et ça dure jusqu'à la dernière page, où le violeur se dévoile enfin, et j'avoue que pour une fois j'ai été super surprise ! Je ne m'y attendais pas du tout. Je me suis fait baladée comme une débutante par l'auteure, mais peut-être que j'étais simplement trop proche de notre héroïne, trop enfermée dans cette spirale de cauchemars éveillés pour prendre conscience de la réalité.

C'est vraiment le point fort de ce roman, cette ambiance floue, oppressante, qui nous donne le tournis. J'ai beaucoup aimé cette histoire, et son côté addictif, tant on veut savoir qui est le violeur.
On ne connaissait pas Bailey avant le drame, et en fin de compte, on se retrouve au même niveau qu'elle, ou que ses proches, puisqu'elle n'est tout simplement plus la même. Comme elle le dira, il y a l'avant et l'après un viol. Il faut apprendre à vivre avec, mais surtout vivre avec cette nouvelle personne.

Malgré le côté oppressant, on rit aussi, grâce notamment à l'arrivée de la nièce de Bailey, une ado qui est complètement en phase avec notre époque, passionnée de télé réalité, et dont le rêve est de tomber enceinte pour en faire partie. Je l'ai trouvé drôle, déjantée, mais aussi touchante, car derrière cette surface, cette sorte de superficialité, il y a bien plus, et Bailey trouvera un vrai réconfort en elle. Et heureusement, car le reste de sa famille est insupportable ! Entre son frère qui lui colle un procès pour contester le testament de leur père, ou son autre frère junkie qui n'est pas d'un grand soutien, la pauvre, elle est gâtée. C'est au point d'ailleurs qu'on les soupçonne eux aussi, personne n'y échappe, et ce flou, cette incertitude persiste jusqu'à la fin.

En bref, un très bon roman avec une ambiance éprouvante, on vacille entre rêve et réalité, tout est flou et incertain, les suspects nous entourent et nous oppressent, nous font tourner en bourrique jusqu'à nous donner le tournis, et jusqu'au dénouement inattendu.
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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J'ai adoré tous les livres de Joy Fielding et celui-ci aussi.
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J'avais décidé de mettre de côté les thrillers, car j'avais peur pour ma santé mentale à force de trembler et pleurer. Pour le coup, je n'ai pas résisté longtemps et c'est sans regret que je termine ce livre. Bien loin d'un thriller effrayant, c'est davantage une réflexion de l'héroïne sur ce qui lui est arrivé et c'est surtout déstabilisant, car on n'arrive pas à distinguer le vrai, du faux.

Bailey Carpenter est épanouie dans son travail de détective et se donne corps et âme pour son métier qu'elle adore. C'est un échappatoire depuis la mort de sa mère survenue trois ans plus tôt, ainsi que celle de son père quelques mois plus tôt. Désignée comme héritière d'une fortune colossale avec son frère, elle est totalement épanouie et ce n'est pas le procès de ses demi-frères et soeur pour l'héritage, qui vont l'empêcher d'être heureuse dans sa vie. Pourtant, un soir alors qu'elle était en planque pour espionner un suspect un inconnu la viole et lui murmure « Dis-moi que tu m'aimes. »

Cet évènement va profondément la marquer et elle ne va plus quitter son appartement, s'isoler et ne cesse de réfléchir à ce drame. Elle va progressivement s'enfermer dans son monde, armée de ses jumelles et observer tout ce qui l'entoure, comme rassurée d'avoir un oeil sur tout. Contre toute attente, c'est sa demi-soeur Claire, qui va décider de lui venir en aide et la soutenir pour remonter la pente avec sa nièce Jade. Ensemble elles vont apprendre à se connaître et se rapprocher, mais dès lors que Bailey se retrouve seule, ses angoisses et ses cauchemars vont refaire surface. Afin de s'occuper pendant ses longues nuits d'insomnie, elle va commencer à observer son voisin d'en face, qui correspond au profil de son agresseur. Chaque jour, elle va observer ce qui se passe et malgré que tous les éléments soient contre elle, Bailey est persuadée qu'il s'agit de son violeur et décider à le prouver.

Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est le sens de l'observation de Bailey, détective elle a besoin de collecter des informations sur ce qui l'entoure. Chaque homme est décrit, chaque situation analysée, mais progressivement des choses troublantes vont commencer à apparaître et le vrai et le faux, vont se mélanger. En tant que lecteur, on n'arrive pas à distinguer sur Bailey perd la tête ou si il se passe quelque chose. En temps normal, je n'aime pas être trop des pensées des personnages, car bien souvent c'est ennuyeux, mais ici on crée un lien privilégié avec Bailey. J'ai beaucoup aimé l'amitié qui se crée avec Claire et la fraîcheur de Jade, qui n'a pas de filtre et dit tout ce qu'elle pense. J'ai trouvé l'entourage de Bailey vraiment nocif pour elle, on voit bien que son frère Heath l'aime, mais que ce soit lui, ou Gene chacun attend quelque chose d'elle, alors qu'elle n'est clairement pas en état pour gérer ça. Les scènes avec Elizabeth Gordon, ne sont pas assez nombreuses j'ai adoré les échanges avec la thérapeute qui est vraiment bénéfique pour Bailey et l'aide à se poser les bonnes questions.

J'ai commencé à mettre de côté plusieurs éléments clés et j'ai passé la plupart des hommes au radar, essayant de grappiller les indices lâchés. le dénouement n'est pas un secret pour, car c'était ma première hypothèse, mais beaucoup d'indices m'ont échappés pendant ma lecture. Je ne pense pas que l'objectif de Joy Fielding soit de faire trembler ou pleurer, on s'immisce dans l'intimité de Bailey, on rentre un peu dans le voyeurisme avec les jumelles, mais les pensées de Bailey sont constamment en mouvement. Je me suis beaucoup attachée à elle, on la voit essayer de retrouver son identité, vaincre ses peurs et c'est difficile d'assister aux angoisses de quelqu'un dont on se sent proche. le plus perturbant, c'est de ne pas savoir si Bailey devient folle où si le danger est présent. du coup la tension monte et c'est angoissant, sans être effrayant. Des révélations inattendues qui en surprendront plus d'un. Un suspense excellent et une plume envoûtante, qui réussit à merveille à gérer un thème difficile.
Lien : https://luxnbooks.wordpress...
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Romancière canadienne à succès, auteure d'une dizaine de romans, Joy Fielding a su imposer, aux détours des années 1990, un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine, s'attachant à faire partager à ses lecteurs les pensées intimes, les doutes et les angoisses de ses héroïnes. Elle décrit également avec brio l'aliénation urbaine et la perte d'identité.

Dans Dis-moi que tu m'aimes, son dernier roman à paraître aux éditions Michel Lafon le 15 mai prochain, le lecteur vacille avec Bailey entre rêves, hallucinations et réalité. On suit chacun de ses pas, le coeur battant...

Ce thriller paranoïaque et voyeuriste, dans la veine de Fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock, s'avale en une nuit. En reine du thriller psychologique, Joy Fielding y cultive le doute et utilise un ressort dramatique classique qu'elle a déjà exploité avec succès dans ses précédents romans. le sentiment de persécution dont elle use et abuse met les nerfs du lecteur à rude épreuve. Au fil des pensées intimes et des angoisses de son héroïne, on envisage toutes les hypothèses, de la plus rassurante à la plus terrible et on doute...

Bailey est-elle devenue folle ? Sa paranoïa est-elle réelle ou est-elle seulement le fruit de son imagination ? le doute, ravageur, s'immisce autant dans son esprit perturbé que dans celui du lecteur. L'angoisse monte, crescendo, au fil des pages... Une seule certitude demeure cependant, la vie de Bailey et celle de ses proches seront bouleversées pour toujours...

Dis-moi que tu m'aimes est un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu'à la dernière page, sans pouvoir s'arrêter... Si vous aimez l'ambiance éprouvante et entêtante des polars de Patricia MacDonald ou de Mary Higgins Clark, nul doute que vous serez conquis par le suspense éblouissant du nouveau roman de Joy Fielding !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Dis-moi que tu m'aimes.
c'est la phrase murmuré à l'oreille de Bailey par l'homme qui l'a violé. femme indépendante, travaillant comme détective privé, sa vie est bousculé lorsqu'un soir de planque elle se fait agresser.

si je dois parler d'un thriller, je reste dubitative, j'ai trouvé le dénouement prévisible (et, sans spoiler, je parle pas de l'identité de l'agresseur là) et justement, le choix de l'agresseur évident mais simpliste, lâcher là en finalité comme pour ne pas laisser le lecteur sans réponse mais ça donne une impression de "pourquoi ?", un goût d'inachevé. au final, l'aspect thriller est un peu passé à côté, évidemment j'ai lu, j'ai eu envie de savoir (et confirmer ma pensée) mais la lecture est assez lisse de ce côté-là.

si finalement le livre m'a beaucoup plu quand même, c'est pour Bailey et ce qu'elle vit, comment elle y réagit. le viol est le background mais il est aussi toute l'histoire, pas seulement pour l'aspect policier, l'auteur ne néglige pas les effets sur la vie de Bailey, sur sa psychologie, sa façon de remettre en cause toutes ses relations avec les hommes, sa colère, sa peur, ses tocs et j'ai trouvé le livre très juste à ce niveau-là. Sa paranoïa est réaliste tout en servant le thriller sans en faire trop (à mon goût)

Au final, Joy Fielding ne m'a pas transporté avec son thriller mais elle m'a intriguée et intéressée quand même tout au long du livre. mais ce n'est pas de ces thrillers auxquels on pense encore quand on l'a terminé.
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Bon ... 14ème roman d'une auteure connue et reconnue. Alors là deux options: soit je n'ai rien compris (ce qui n est pas encore impossible je ne dis pas le contraire), soit on fait tous des erreurs, tous même madame Fielding.

Je me suis ennuyée, en fredonnant "HELP" (vas-y ami lecteur chante avec moi)
D'ailleurs de l'aide j'en ai eue vu que l'histoire s'est finie en lecteure commune pour se donner du courage (merci Cécile! ).

A chaque chapitre quasiment, j'ai eu l'impression de relire la même chose, si bien que ... je me suis demandée si je n'attérissais pas dans un de mes films cultes "Un jour sans fin", vous savez ce film ou le héro revit chaque jour la même chose ? (Sauf que le film il est terrible et que le jour de la marmotte est anthologique )
Je vous avoue que j'ai fini par décrocher ... par survoler ... et que si je connais la fin c'est uniquement parce que ce matin il a fallu patienter en salle d'attente à l'hôpital (breaking news: le môme blessé de l'autre billet n'a plus son platre je suis délivrée libérée et je viens de pourrir votre journée parce que là vous chantez ... ne me remerciez pas), mais aussi chez le médecin de famille (oui j'ai un petit malade mais vu le temps .... rien d'étonnant là c'est bon vous savez vraiment tout, je ne pousserai pas jusqu'au menu de ce soir car je n'en sais encore rien).

J'attendais de virer parano, j'attendais de trembler et de me méfier de tous les perso, et non ... Rien de tout ça le même genre de scène qui revient encore ... et encore ... et trop de la scène tuant la scène ... Parce que oui c'est bon on a compris que la madame était traumatisée (et on la comprend), mais quand est-ce que l'on passe à l'action promise et attendue ?

Bref je suis ressortie déçue ... Imaginez, on vous propose un éclair au chocolat et vous déballez un moka crème fraiche non non non je dis non.

Et pourtant l'histoire était vendue par un excellent pitch qui faisait envie, et en elle même elle était réellement intéressante et aurait même pu être palpitante. Mais la sauce n'a pas pris et c'est vraiment dommage, je ne suis vraiment pas convaincue par le bouquin en lui-même qui n'est pas ce qu'il aurait pu être.

Je remercie tout de même les éditions Lafon pour ce partenariat qui est venu en réponse à ma curiosité.

Et surtout si vous l'avez lu n'hésitez pas à me laisser vos billets, surtout si vous avez aimé car au moins je comprendrai peut-être ce que j'ai raté :)
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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