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Traumatisée suite à un viol, Bailey, s'est enfermée chez elle, dans sa tour d'immeuble de Miami. Tous les hommes qu'elles croisent semblent être son agresseur. Elle épie, par sa fenêtre, ses voisins. Insomniaques, marquée par ses cauchemars, ses peurs, tout la terrorise. le téléphone sonne la nuit sans personne au bout du fil. Rêve t'elle ? Deviens-t-elle folle ? Elle suspect tout le monde quitte à crier au loup. Un suspens qui monte crescendo et un final qui sort du lot. J'aime toujours cette auteure qui sait écrire et nous faire ressentir la tension.
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"Dis-moi que tu m'aimes", ou l'art de vous faire passer par tous les états.
J'en suis déjà à ma troisième lecture et je ne m'en lasse pas ; une histoire tragique teintée de milles émotions, un champ d'analyse allant de la psychologie à la peur la plus irrationnelle, des montagnes russes en termes de sentiments ; cet ouvrage est tout cela à la fois.
Lisez-le, je vous promets que vous ne serez pas déçu.e.s du voyage...
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Premier roman de Joe Fielding, et c'est une jolie découverte. Bailey est une jeune détective privée qui a tout pour réussir. Une nuit de planque elle va se faite surprendre et violer par un inconnu qui va lui susurrer "dis moi que tu m'aimes." Commence alors la descente au enfer, comment se remettre de cette agression ?

L'auteur nous emporté avec Bailey dans sa peine, ses souffrances mais surtout sa paranoïa. Qu'est ce qui est réel ? Est on dans ses cauchemars ? le suspense est tenu jusqu'à la dernière page où la surprise est totale ! Entre temps on arrive à avoir des doutes sur plusieurs personnes, sont elles vraiment la pour elle ? Ou profitent-elles de la situations ?

Ce thriller paranoïaque et voyeurisme nous tient en haleine jusqu'au bout. Il nous met dans dans une ambiance oppressante avec ce côté addictive entre hallucinations et réalité l'auteur nous tient jusqu'au dénouement.

"Je détecte sa présence avant de le voir, je le devine avant même qu'il ne se penche au dessus de moi. Je reconnais tout de suite son odeur. Soudain je sens tout le poids de son corps sur le mien, son poignet sur ma gorge qui bloque ma respiration, qui étouffe mes cris. "Dis moi que tu m'aimes"ordonne t'il en mettant le feu à ma chair.


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Ce troisième livre de Joy Fielding que je lis m'a saisi dès les premières pages , comme les précédents .
Il n'y a pas vraiment d' enquête ; le coeur de l'intrigue est plutôt
le stress post-traumatique dont est victime Bailey ,
l' héroïne violée par un inconnu .
Anéantie , en proie à de terribles cauchemars , à des crises d'angoisse
et de panique , elle n'ose plus sortir de chez elle et ,
quand elle le fait , elle soupçonne tous les hommes qu'elle rencontre .
Son violeur est forcément là ... quelque part .... Mais où ? Qui est-il ?
Sa demi-soeur vient la soutenir dans cette épreuve
et elle accepte de rencontrer une thérapeute .
C'est à ce moment que , terrée chez elle , elle commence à observer
son voisin d'en face ... qui a tout d'un exhibitionniste .
Ce voyeurisme ne va pas arranger sa situation psychologique ,
ni ses relations avec la police !
Joy Fielding décrit parfaitement les angoisses de la jeune femme .
Les derniers chapitres sont vraiment palpitants .
Je dois dire que , pour une fois , j'avais deviné une partie de la vérité
( en me rappelant un film de Brian de Palma , je ne dis pas lequel ) .
Malgré quelques longueurs au milieu du livre , j'ai passé un très bon moment et apprécié notamment les dialogues avec Jade , la nièce adolescente de Bailey , intoxiquée de télé-réalité .
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j'ai lu ce livre lors de la sortie et ce qui m'a plu chez Joy Fielding c'est son sens de la psychologie.
l'auteure prend une héroine forte de caractère et la met en situation de faiblesse. le message pourrait être que fortes ou non, face au viol, les victimes sont détruites et luttent pour se relever. Cerise sur le gâteau, le violeur a son adresse. comment dont réussir à s'en sortir sans virer dans la parano à chaque instant?
J'ai particulièrement aimé la façon de traiter ce sujet délicat, car elle le fait de manière forte, en montrant les rouages pendant et après le viol, la réaction de la victime et de ses proches. N'importe qui peut devenir une victime, peu importe le métier, l'habillement contrairement à certaines idées reçues. ce livre traite d'un sujet d'actualité à l'ère Metoo de manière sensible sans tomber dans la facilité. Un roman psychologique, un huis clos comme sait faire Joy Fielding et un livre que je recommande
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Dis-moi que tu m'aimes.
c'est la phrase murmuré à l'oreille de Bailey par l'homme qui l'a violé. femme indépendante, travaillant comme détective privé, sa vie est bousculé lorsqu'un soir de planque elle se fait agresser.

si je dois parler d'un thriller, je reste dubitative, j'ai trouvé le dénouement prévisible (et, sans spoiler, je parle pas de l'identité de l'agresseur là) et justement, le choix de l'agresseur évident mais simpliste, lâcher là en finalité comme pour ne pas laisser le lecteur sans réponse mais ça donne une impression de "pourquoi ?", un goût d'inachevé. au final, l'aspect thriller est un peu passé à côté, évidemment j'ai lu, j'ai eu envie de savoir (et confirmer ma pensée) mais la lecture est assez lisse de ce côté-là.

si finalement le livre m'a beaucoup plu quand même, c'est pour Bailey et ce qu'elle vit, comment elle y réagit. le viol est le background mais il est aussi toute l'histoire, pas seulement pour l'aspect policier, l'auteur ne néglige pas les effets sur la vie de Bailey, sur sa psychologie, sa façon de remettre en cause toutes ses relations avec les hommes, sa colère, sa peur, ses tocs et j'ai trouvé le livre très juste à ce niveau-là. Sa paranoïa est réaliste tout en servant le thriller sans en faire trop (à mon goût)

Au final, Joy Fielding ne m'a pas transporté avec son thriller mais elle m'a intriguée et intéressée quand même tout au long du livre. mais ce n'est pas de ces thrillers auxquels on pense encore quand on l'a terminé.
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Ce livre.... Il va faire ressentir en vous votre personnalité paranoïaque! Ne le lisez pas si vous êtes seule à la maison hihi!
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"Bailey Carpenter menait une vie de rêve. Héritière d'une fortune colossale, heureuse en amour, elle s'épanouissait aussi dans son métier de jeune enquêtrice jusqu'au jour où... alors qu'elle est planquée derrière un buisson en train d'espionner un suspect, un inconnu la viole et lui susurre ces paroles glaçantes : "Dis-moi que tu m'aimes."
Dès lors, Bailey passe ses journées calfeutrée chez elle à ressasser son agression, observant le monde à travers des jumelles. Sa demi-soeur Claire et sa nièce viennent s'occuper d'elle, mais leur présence ne parvient pas à calmer l'anxiété de la jeune femme hantée par des cauchemars et obsédée par son voisin. Chaque soir, il suit le même rituel : une parade amoureuse, des femmes qui défilent les unes après les autres dans son lit. Bailey est persuadée qu'il s'agit de son agresseur. Sa paranoïa est-elle bien réelle ou est-elle le fruit de son imagination ?"

Avis plutôt mitigé concernant ce roman.
En effet, l'auteure nous plonge relativement vite au coeur de l'histoire (qui tourne presque exclusivement autour du viol de Bailey). Pourtant, l'enquête prend du temps. Beaucoup de temps... Trop de temps? Certainement...
Malgré cela je me suis accrochée et je dois avouer que plus le temps passait, plus les événements se multipliaient et devenaient intéressants.
Les 30 dernières pages regorgent de rebondissements et d'hypothèses jusqu'à un final bien pensé et plutôt saisissant.
Un thriller psychologique qui se tient malgré quelques longueurs.
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Bailez est détective privé pour un grand cabinet d'avocat. Son boulot : traquer les menteurs pour faire jaillir la vérité. Un travail qui demande de l'assurance et de la confiance en soi. Bailez est donc une femme forte, sûre d'elle. Jusqu'à ce qu'un soir, un inconnu la viole. Un choc qui va briser en éclat la carapace que la jeune femme s'était fabriquée. Elle se cloître dans son appartement où elle revit en boucle son viol. Ne vous attendez pas à des courses-poursuites haletantes, des scènes de bagarres ou autres. La lutte à laquelle se livre Bailey se passe presque entièrement dans sa tête. La jeune femme nous entraîne avec elle dans sa paranoïa, croyant reconnaître son violeur à chaque coin de rue, tremblant à chaque fois qu'elle croise un homme « d'âge et de poids moyens ». Pourtant, le danger ne vient pas toujours de là où l'attends et les véritables ennemis de Bailey pourrait être bien plus proche d'elle qu'elle ne le pense.

J'avoue avoir eu un peu de mal au début du roman à me mettre en phase avec Bailez. J'avais envie de lui dire de se bouger un peu, de se faire aider, que ce n'était pas en restant enfermé chez elle qu'elle allait arranger les choses. Mais au fil de ma lecture, j'ai appris à la connaître. En découvrant les faiblesses qui préexistaient chez elle bien avant ce terrible événement, je me suis mise à la trouver plus sympathique. Bailez est profondément humaine. Elle a de nombreux défauts, ce n'était ni mère Theresa ni Superman. Ses réactions ne sont pas forcément rationnelles, mais c'est ce qui lui donne une existence tangible et au final, on finit par s'identifier, peut-être pas à elle, mais au moins à sa quête. Parce que, j'avais beau trouver ses réactions un peu excessives, à la limite de la folie, la vérité, c'est qu'on ne sait pas comment on réagirait, nous, dans de telles circonstances.

Certains passages sont à la limite du dérangeant. On entre très profondément dans l'intimité des personnages, dans celles de Bailez, bien sûr, mais pas seulement. le thème principal est le voyeurisme et la paranoïa. Dans ces grands immeubles de verre vit une population à la fois profondément individualiste, mais en manque d'identité. le paraître devient la seule façon d'exister. Pas facile de trouver à qui on peut faire confiance quand tout le monde joue un rôle. Et les ennemis sont souvent bien plus proches qu'on ne le croit. La fin est surprenante et donne une autre dimension à ce thriller. Pour ma part, j'étais tellement centré sur la quête de Bailez pour trouver le violeur que je ne l'ai pas vu venir.

Lien : http://abigaelc.blogspot.com..
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J'ai beaucoup aimé ce thriller, j'ai été captivé du début à la fin! On se retrouve directement dans l'action dès les premières pages et pour un thriller c'est assez rare que l'événement déclencheur apparaisse dès les premières pages.

Finalement nous sommes plongés dans un thriller un peu psychologique où on ne sait plus trop si le personnage principal a des hallucinations régulières ou si tout ce qu'elle voit se passe vraiment. Au fil des pages on ne sait plus trop quoi penser, est-elle folle? Qui lui a fait ça? Et son viol a-t-il finalement réellement eu lieu?

Un thriller bien sympathique que j'ai beaucoup apprécié.


Lien : http://lafilledeslivres.blog..
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