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Inspecteurs Luc Callanach et Ava... tome 1 sur 3
EAN : 9782501122665
416 pages
Marabout (06/06/2018)
3.9/5   55 notes
Résumé :
Un voyage glaçant d'effroi dans l'esprit tourmenté d'un serial killer !
Perdu dans une région montagneuse isolée, un corps se consume. Seules des dents et un fragment de vêtement permettent d'identifier les restes carbonisés de l'avocate Elaine Buxton. Dans une pièce dissimulée aux yeux de tous, dans une grande maison d'Edimbourg, la vraie Elaine Buxton hurle dans le noir.
L'inspecteur Luc Callanach vient juste de prendre ses fonctions quand l'affair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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D'habitude je fais bien attention à commencer par les tomes 1, lorsqu'il s'agit de série. Oui, mais voilà, au détour d'une étagère de ma médiathèque j'étais tombée directement dans le n° 2 " La proie idéale" , et je m'étais promis de réparer l'erreur, d'autant que j'avais apprécié cette incursion . Helen Fields avait bien fait les choses , elle avait bien abordé le passé des enquêteurs, et il me semblait qu'il y avait des choses à apprendre de leurs débuts.
Mais le soufflé est retombé très vite avec ce roman, l'auteure ayant tendance à la surenchère, tout ce que je déteste chez un écrivain policier.. pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Et ce n'est pas moins trois affaires que nous suivrons, dont une en particulier qui m'a bien agacée..
L'inspecteur Luc Callanach vient juste de prendre ses fonctions dans un commissariat d'Edimbourg. Ayant la double nationalité franco- anglaise, il travaillait auparavant à Lyon pour Interpol, jusqu'à ce qu'il soit accusé de viol par une collègue, qui juste avant le procès s'est rétractée, et qu'il ne soit envoyé en Ecosse , histoire de calmer le jeu.
Déjà , je ne vois pas trop ce que cette accusation apporte à l'histoire, à part assurer notre sympathie, car ce viol a été clairement inventé.
Et deuxièmement : quand cette histoire rebondit, elle n'est tellement pas crédible que s'en est risible et indigne d'un auteur policier... On n'y crois pas une seconde...
A part ça, notre inspecteur à peine arrivé n'a pas le temps de se reposer, prendre ses marques dans la ville, remplir son frigo et tout et tout... car un inconnu enlève des femmes et leurs cadavres est assez vite retrouvé. Peur sur la ville ? Oui, mais elle doit subir également l'abandon de trois bébés dans des parcs. Rien ne va plus ma bonne dame, à Edimbourg ...
Heureusement , Luc (notre inspecteur ultra BG - ah...les français !) , va pouvoir compter sur trois collègues sympas et déplorer qu'un flic un peu trop poche d'une congrégation religieuse lui colle un profileur aussi peu efficace que ridicule.
C'est un roman policier aux allures de thriller que nous propose Helen Fields : Action, action, action... Aucun temps morts, des dangers qui tombent sur nos inspecteurs comme s'il en pleuvait. Et il pleut beaucoup en Écosse.... Enquête , amitié, solidarité entre flics et croche-pieds. Un roman sympathique , aux personnages originaux, dommage qu'il ait le personnage d'Astrid, lequel enlève toute subtilité et sérieux aux passages passés en sa compagnie...
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Tout d'abord,qu,il me soit permis de chaleureusement remercier Babelio qui,par l'intermédiaire d'une masse critique privilégiée m'a permis de découvrir ce roman paru aux éditions Marabout.
L'action se déroule à Edimbourg où des femmes sont assassinées.
Dès les premières pages,et contrairement aux policiers,nous connaissons le coupable:Reginald King.Un homme machiavélique,tortionnaire,et,hélas, terriblement intelligent donc difficile à "coincer"malgré sa proximité avec certains membres de l'intrigue.....Allez,un indice,il a des chaussures impeccablement cirées et il véhicule une désagréable odeur citronnée....Ses motivations,on les découvrira à travers ses agissements et l'enquête policière.
Bon,la police,parlons en.Il y a le commandant Ava Turner,déjà chargée de retrouver qui peut bien déposer des corps de bébés dans un parc de la ville.Ensuite,il y a le commandant Luc Callaghan,récemment muté d'Interpol France pour des raisons obscures que l'on découvrira par la suite.Dire que l'accueil de Callaghan par ses collègues écossais est plus que froid est en deçà de la réalité .Il faut dire que lui même ne fait rien pour se faire apprécier. ..
Et si l'enquête en pàtissait,et si le criminel en profitait?Et bien,pour le savoir,je vous donne un conseil,"lisez le livre",il mérite notre attention.
Ne vous attendez pas à des pousuites infernales,à des rebondissements spectaculaires,non.Le rythme assez lent du début s'accélère mais progressivement et il est intéressant de suivre,en parallèle, les déductions et divergences d'opinion des policiers et les agissements de King.La fin est haletante même si un peu prévisible.
Malgré quelques petites imperfections,ce thriller m'a beaucoup plu.Je me dois toutefois de préciser que certaines scènes sont dures et peuvent rebuter certains lecteurs ou lectrices.
Ah,un dernier mot....On risque de retrouver certains personnages un peu plus tard,pour d'autres aventures.Cela ne me déplairait pas.
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Luc Callanach, un policier aux origines franco-écossaises, se retrouve contraint de rejoindre Edimbourg pour y prendre la direction d'un groupe d'enquête criminelle, après un passage à Interpol.
Sa prise de fonctions ne se fait pas heurts avec ses subordonnés. Et sa première enquête piétine : le cadavre d'une jeune et brillante avocate a été découvert dans un lieu isolé, complètement rongé par l'acide et brûlé. le meurtrier s'est montré appliqué, déterminé, décidé à ne rien laisser au hasard. Seule une dent a pu permettre l'identification formelle du corps.
Luc patauge et son caractère renfermé n'améliore pas ses relations avec ses collègues. La responsable de l'autre groupe d'enquête, Ava, fait pourtant ce qu'elle peut pour l'amener à se réadapter à l'Écosse, un pays qu'il a quitté lorsqu'il avait quatre ans.
Petit à petit, Luc se relâche et aide sa collègue dans une pénible enquête d'abandon de bébés sur la voie publique. Mais un deuxième meurtre, au mode opératoire exactement identique au premier survient. Là encore, la victime est une jeune femme reconnue pour sa grande intelligence.

Ce polar, apparemment le premier d'une série, suit les réflexions du tueur, autocentré et psychologiquement des plus inquiétants. Certaines scènes sont très glauques. En contrepoint, l'inspecteur Callanach ne propose pas, dans un premier temps, une figure plus sympathique. Il est impulsif, cassant, et ne fait pas les efforts requis pour justifier sa position de chef de groupe d'enquête. du coup, le début du récit tourne autour de personnages avec lesquels il est difficile d'être en empathie. le caractère de Luc va s'améliorer et petit à petit le lecteur va comprendre ce qui le taraude. L'intrigue devient alors plus haletante.
Ce thriller sanglant et terrifiant tient sur la longueur. Un bon début pour cette nouvelle auteure.
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Je suis enfin arrivé à bout de ce bouquin commencé en......juin 2021 et terminé aujourd'hui. Pourtant tout avais bien commencé entre nous, puis arrivée à la moitié du roman, je trouvais que l'intrigue faisait du surplace.
Je m'ennuyais, je trouvais l'inspecteur Callanach pas très sympa, et j'aime pas trop qu'on me dévoile l'identité du coupable dès le départ.

Je l'ai abandonné pour un autre roman, puis repris, puis abandonné à nouveau. Je n'avais pas envie de reprendre ma lecture mais je me suis obligée à lire car je n'aime pas abandonner un livre quitte à me forcer.

J'ai quand même eu un regain d'intérêt vers les 60 dernières pages. La fin reste quand même pas très originale.

J'ai dans ma PAL, le 2ème tome, sa lecture ne sera pas ma priorité.
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Etoiles Notabénistes : ***

Perfect Remains
Traduction : Luce Michel

ISBN : 9782501122665


Merci aux Editions Marabout qui, dans le cadre d'une Opération Masse critique de Babélio, nous ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ,o)


Contrairement à mon habitude, et en dépit des trois-cent-soixante-quatre pages que compte ce roman, je n'ai, pas grand chose à en dire.

Une, cependant, me semble d'importance : l'auteur, Helen Fields, est un auteur prometteur. Ça se sent, ça se flaire. Oui, selon votre humble servante, elle peut faire beaucoup, beaucoup mieux. On décèle chez elle un authentique désir d'originalité qui ne pourra éclater que si elle ne se bride pas elle-même et renonce aux vieilles ficelles, trop visibles, du roman policier. En ce cas, elle ne risquera plus de tomber dans des ornières tels qu'un tueur psychopathe qui, franchement, n'a rien pour plaire, pas même l'intelligence ou l'outrance dans la méchanceté, et une fin vraiment "téléphonée" - fin qui ne concerne d'ailleurs pas l'intrigue principale mais celle du "viol" attribué au héros policier par une hystérique dont les traits, là encore, sont trop forcés.

En gros, l'intrigue principale s'articule autour d'un inconnu qui enlève des femmes et les emprisonne dans le but essentiel de les soumettre. Rusé, il s'en prend en parallèle à une pauvre fille dont il brûle le cadavre de telle façon que celles qu'il enlève soient toutes considérées mortes et que leurs dossiers se retrouvent classés. Ça d'accord, ce n'est pas mal imaginé. En tout cas, ça laisse présager une sauce un peu pimentée.

L'équipe de policiers, Luc Callanach, mi-français, mi-écossais, qu'on vient de muter dans les Highlands alors qu'il a travaillé à Interpol, et sa consoeur Ava Turner, forment, eux aussi, un duo qui sort de l'ordinaire et promet beaucoup s'il doit réapparaître dans d'autres enquêtes.

Le premier enlèvement se présente, si j'ose dire, assez bien pour le lecteur. Mais pourquoi a-t-il fallu que, dès le début, ou presque, l'auteur ait eu l'idée de nous révéler son identité ? Ce personnage n'a de ronflant que le nom. Pour le reste ... Il n'est pas bête mais ce n'est pas un génie. En revanche, je l'ai déjà dit, il est très astucieux. On le suppose très vite impuissant et doté, dans le passé, d'une mère castratrice. Une mère puissante, donc. Ce qui explique peut-être la préférence qu'il affiche, dans le choix de ses victimes, pour les femmes de pouvoir ou de caractère. A peine a-t-on lu deux ou trois pages sur lui qu'il ne nous reste plus qu'à faire les paris sur le temps qu'il mettra à se retrouver coincé et à s'effondrer. On pourrait, évidemment, lui dénicher des tendances sadiques mais, pour l'une de ces tendances - non, je ne vous dirai pas laquelle - elle est un peu légitimée par les circonstances qui le forcent à maquiller le corps de quelqu'un d'autre pour faire croire que sa victime est morte.

Personnellement, je résumerai sa personnalité comme celle d'un gros bébé boudeur, mal-aimé certes, et qui, malgré son besoin pathologique de propreté, semble se promener, du début jusqu'à la fin, muni d'une couche-culotte pour adultes. Il est vrai que tous les tueurs en série ne peuvent avoir l'élégance d'un Hannibal Lecter ... Mais enfin, l'auteur donne l'impression - car ce n'était peut-être pas cela qu'elle recherchait - de nous brosser ici le portrait d'un tueur vraiment dégoûtant sur tous les points. Pire : pas une minute on ne parvient à le plaindre - et cela en dépit de l'enfance qu'il a dû supporter, on n'en doute pas.

Tout aussi peu convaincante, quoique très belle, très glamour, apparaît la folle qui s'en vient poursuivre Callanach jusqu'en Ecosse. Songez donc : il n'a pas couché avec elle - ou alors il n'a pas remis le couvert. Depuis, la malheureuse ne vit plus. Il lui faut faire souffrir Callanach de toutes les manières possibles et imaginables. Tout ça parce qu'il refuse de reconnaître qu'elle est la réincarnation parfaite d'Aphrodite - ou à peu près.

Un peu maigre, comme prétexte, non ? ,o)

Mais le plus ennuyeux, avec ce personnage-là, c'est que, au contraire du tueur qui nous devient familier dès le début ou presque, il arrive un peu tard. Comme une espèce de justification. C'est en cela qu'on peut parler de quelque chose de "téléphoné."

"Téléphoné" - et largement prévisible depuis les premiers chapitres - l'engouement du tueur pour Ava. Ici, nous sombrons - enfin, nous aurions pu sombrer - dans la tragédie. Car Ava, c'est la coéquipière de Luc, vous comprenez - et peut-être un peu plus, qui sait ? Or, comme vous le voyez à longueur de séries américaines (certaines excellentes, d'ailleurs), un coéquipier, c'est un coéquipier. Il (ou elle) appartient à l'autre équipier et, de façon générale, il ne faut pas toucher à l'équipier de l'équipier !

Notre tueur, astucieux certes mais qui, en général, ne brille pas par l'éclat de son intelligence, ignore tout de l'amitié ou de l'amour. Donc, fatalement, un truc dans ce genre, cette union entre deux équipiers, il ne peut pas comprendre. Ce qui explique sans doute pourquoi, bêtement, il s'en prend à Ava, après que celle-ci ait participé à une conférence comme invitée de la femme que le tueur déteste le plus - après sa mère, probablement. (Mais il pourrait y avoir une autre raison, que je ne vous révélerai pas. Réfléchissez un peu : le tueur n'a aucune raison de faire souffrir Callanach mais la femme qu'il déteste le plus, hein ? ... )

Enfin, grâce aux dieux des Highlands, tout se termine bien, sauf que le héros se refuse à ressembler à Steve McQueen - si vous voulez savoir ce que McQueen vient faire là, il vous faudra lire ce roman qui présente en tout cas le mérite, pour moi incontestable et hautement respectable, d'utiliser d'autres temps et d'autres modes que le présent de l'indicatif.

Par curiosité, je jetterai un coup d'oeil au deuxième. Après tout, il faut un début à tout. Et si elle accepte de se lancer sans filet, je suis sûre qu'Helen Fields nous donnera vraiment un roman à la mesure de son talent, qu'on sent ici frémir et tapoter du pied, impatient d'aller au charbon. ;o)

PS : que celui ou celle qui a ricané, là-bas, dans le fond, en remarquant : "Et elle a écrit qu'elle n'avait pas grand chose à en dire !" se dénonce ! ;o)
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
- Et toi ? Tu n'es pas mariée, ni fiancée. Il n'y a personne avec qui tu partages ta vie ?
- Environ deux cents officiers de police, douze heures par jour, je crois que ça fait pas mal de partage, (...)
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J'imagine que nous ne sommes pas aussi chics que vos collègues français ?
- Le chic, c'est surfait , (...).
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Il pleut beaucoup à Kinross ?
- C'est l' Écosse, commenta-t-elle. S'il ne pleut pas, on ne pêche pas correctement.
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Ne vous excusez pas encore une fois. Les gens sont comme ils sont. Pour ma part, je considère que chercher à faire entrer un rond dans un carré est de l’énergie perdue. Mais il va falloir que vous appreniez à communiquer un peu mieux. Votre équipe n’a pas à vous aimer, en revanche, elle vous doit le respect. Donc, je vous explique. Si vous ne dites pas « s’il vous plaît » ou « merci » à ceux qui travaillent sous vos ordres, cela ne les empêchera pas d’accomplir les tâches auxquelles vous les aurez affectés, mais ils n’éprouveront aucun plaisir à donner le meilleur d’eux-mêmes. Si vous vous adressez sèchement à tout le monde, vous saperez le moral des troupes. Et si vous ne laissez personne apprendre à vous connaître, moi ou quelqu’un d’autre, alors vous n’aurez aucune raison de vous trouver ici, parce qu’il n’y aura ni loyauté d’un côté ni sentiment d’appartenance à un groupe de l’autre. Et dans la police, il n’y a rien d’autre. C’est ce qui vous retient et vous soutient. Au bout du compte, ce sont les seules choses qui rendent ce boulot supportable.
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Il avait veillé tard hier, à argumenter sans fin. Celui qui s’imaginait qu’il était facile d’amener une femme intelligente à entreprendre ce qui était le meilleur pour elle était un idiot. C’était un défi, même pour un homme doté de ses capacités mentales. Plus la femme était vive, plus la tâche était ardue. Mais, au bout du compte, gratifiante.
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