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Copra tome 2 sur 2
EAN : 9782493428035
168 pages
DELIRIUM 77 (13/05/2022)
4/5   4 notes
Résumé :
COPRA : une équipe de sales types aux valeurs morales plus qu’ambiguës, chargée de faire le boulot dont les agences gouvernementales ne veulent pas. A l'ordre du jour : régler le compte de tous ceux qui les ont trahis. Tenaces et brutaux, ils sont prêts à tout pour remonter les fils qui leur permettront de les retrouver. COPRA est un pur classique en devenir, graphiquement sublime, bourré de références populaires tirées de BD, de films de SF ou d’action. Resté inédi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Prise d'autonomie
-
Ce tome fait suite à Copra, tome 1 (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2013/2014, écrits, dessinés, encrés et mis en couleurs par Michel Fiffe.

Dans le quartier général de Copra, Sonia Stone est en train de mouiller un linge pour l'appliquer sur son oeil au beurre noir. Elle contemple son visage tuméfié dans le miroir au-dessus du lavabo. Elle noue le linge autour de son front, pour faire tenir le pansement sur son oeil. Puis elle se dirige vers le lit où se trouve le reste de ses vêtements, et finit de s'habiller. En son for intérieur, elle repense à la formation de l'équipe clandestine Copra, au fait qu'elle ait perduré plus longtemps que prévu, au fait que ces membres soient des repris de justice sacrifiables, au fait que Vitas soit mort. Lloyd frappe à la porte et entre. Il vient demander quand Benny est incinéré. de son côté, comte Compota est en train de méditer, mais la douleur à sa blessure au ventre le rappelle à la réalité. Il est rejoint sur le balcon par Gracie Kriegeskotte qui vient papoter un peu. Puis elle lui indique qu'elle va aller faire un petit somme, et qu'il est le bienvenu pour la cérémonie dans une demi-heure. Guthie est en train de dormir dans son lit, quand elle est réveillée par une force spectrale qui essaye de s'introduire en elle autour de son globe oculaire gauche. Elle se réveille et constate que Patrick Dale est à ses côtés, en train d'écouter de la musique sur son téléphone. Elle échange quelques mots avec lui, et il lui tend une oreillette pour qu'ils écoutent ensemble. Rax tourne comme un lion en cage dans sa chambre. Quand il voit passer Sonia Stone dans le couloir, il se précipite vers elle pour savoir quand elle va tenir parole. Elle lui parle sèchement car elle a d'autres chats à fouetter.

Sonia Stone monte à l'étage et passe devant Vincent et Xenia qui sont attablés. Elle arrive dans la chambre de Francis Castillo qui est assis sur le rebord de son lit. Elle lui indique que ça va être à lui de présider la cérémonie. Enfin, elle entre dans la chambre de Boomer, allongé, en train de gémir de douleur. Lui aussi, elle le remet à sa place, cette fois-ci en faisant usage de la force. Une fois la cérémonie passée, Sonia Stone donne son feu vert pour la mission consistant à ramener les morceaux de l'artefact dans sa dimension d'origine, permettant ainsi à Rax de rallier ladite dimension. Bien évidemment rien n'est simple, et rien ne se passe comme prévu. Une fois téléportée entre les dimensions, l'équipe Copra tombe dans un guet-apens, tendu par Dydy et son homme de main Kilgore. le combat s'engage. Pendant ce temps-là, Vincent est resté entre les dimensions pour maintenir le passage de retour, et il est lui aussi attaqué, mais par des spectres divers et variés. Rax parvient à neutraliser Kilgore, mais il est frappé par un rayon émis par Dydy. Il se retrouve à terre, et son opposant en profite pour prendre la poudre d'escampette.

Pas sûr que le lecteur ait été très motivé pour revenir pour ce tome deux, du fait de certaines caractéristiques fleurant bon l'amateurisme dans le premier tome. Néanmoins cet hommage à l'équipe Suicide Squad version John Ostrander & Luke McDonnell libérait des saveurs assez particulières pour rester en bouche et donner envie d'un deuxième service. Dès le début de sa lecture, le lecteur relève les mêmes caractéristiques évoquant l'amateurisme et le fait en autodidacte. Ça commence avec l'irrégularité du lettrage. Il donne l'impression d'avoir été réalisé par une personne capable de tracer des traits horizontaux pour assurer le bon alignement des lettres, mais incapable de reproduire la même forme avec une régularité suffisante. Cela donne parfois des mots aux lettres un peu trop tassées, rendant difficile le déchiffrage. Toujours dès la première page, la qualité de la représentation des décors est très fluctuante, souvent avec une approche simpliste et naïve. Ainsi pour la représentation de la chambre de Sonia Stone, le lecteur a doit à un lavabo avec des robinets réalistes, puis à un entrelacs très fantaisiste de tuyauterie pendant du plafond, à des murs nus, à une chaise à la forme simpliste, à un lit un peu plus crédible. Tout du long de ces épisodes, il éprouve cette sensation de perspective construite de manière maladroite et basique, de fonds de case très souvent vides, de représentations parfois enfantines.

Cette sensation de dessinateur au savoir-faire peu développé se retrouve dans d'autres éléments : en page 2 & 3, un ennemi tire des mini-fusées d'un canon portatif, et le diamètre des deux projectiles est trop gros pour qu'ils aient pu passer par le canon. Certaines expressions de visages sont maladroites, voire malmènent un peu les proportions d'un crâne humain. Dans le même temps, la narration visuelle reste lisible et parfois agréablement surprenante. de temps à autre, Fiffe décrit un environnement dans le détail, ou bien parvient à en créer un très original : le tapis amenant le corps dans le four crématoire, les matières ectoplasmiques de la dimension dans laquelle se trouve Vincent, le dessin en double page montrant une vue du dessus des gratte-ciels au-dessus desquels Rax se trouve emporté, le salon spacieux d'une demeure luxueuse, le bar dans lequel Lloyd Weber et Boomer vont prendre un verre. En outre, le lecteur se rend compte qu'au-delà de décors parfois simpliste ou inexistant, l'artiste fait preuve d'une belle inventivité pour ses mises en page, en particulier pour sortir de l'enchaînement de cases rectangulaires, pour des dispositions plus sophistiquées, accompagnant et accentuant les mouvements et les déplacements. Il remarque régulièrement que l'usage des superpouvoirs pendant les combats physiques donne également lieu à des expérimentations heureuses à l'encre, ou avec les couleurs.

Sans nul doute, la qualité de la narration visuelle a augmenté depuis le premier tome, même si elle présente des caractéristiques parfois naïves ou peu professionnelles. le lecteur ne sait trop qu'en penser : une volonté de sciemment donner une apparence bricolée, ou une volonté impressionnante de réaliser un comics par soi-même en palliant ses limites techniques de dessinateur par une inventivité remarquable. Il retrouve cette même interrogation dans l'utilisation transparente de superhéros et supercriminels de l'univers partagé DC et de celui de Marvel. Lloyd Weber reste un décalque de Deadshot (Floyd Lawton), Count Compota de Count Vertigo, Rax de Rac Shade, Vincent de Stephen Strange, Xenia de Clea, Francis Castillo de Frank Castle (Punisher), et Boomer de Boomerang (George Harkness). L'avantage d'utiliser des décalques réside dans le fait que l'auteur peut ainsi s'en servir comme des béquilles, avoir des personnages prêts à l'emploi et déjà consistants, sans avoir à consacrer tout son premier tome à les présenter et les étoffer. L'inconvénient apparaît dans le goût de prémâché, d'ersatz, de produit dérivatif. Cette sensation perdure dans le premier épisode de ce deuxième tome car l'auteur rappelle qui est qui, faisant remonter à la surface les éléments empruntés sans vergogne à DC et, dans une moindre mesure, à Marvel. le lecteur se dit : ah oui, ces personnages-là, ou pire il ne dispose pas de ces références et se demande pourquoi ces personnages ont des histoires personnelles qui semblent à la fois trop alambiquées, à la fois artificielles et sortir de nulle part.

Le sentiment perdure pendant la première partie du deuxième épisode qui rappelle le retour de Rac Shade dans sa propre dimension. Puis il s'estompe progressivement, d'abord avec l'ennemi original dans l'épisode 3, puis avec la mission confiée à Lloyd Weber, accompagné par Boomer. D'un côté, Fiffe reste dans le cadre des aventures de la Suicide Squad d'Ostrander & McDonnell ; de l'autre côté, il s'aventure en dehors des histoires qu'ils ont pu raconter, et commence à mieux mettre à profit le caractère de ses personnages. Lloyd reste très proche de Floyd Lawton, mais Boomer apparaît plus complexe que George Harkness (Captain Boomerang), avec en particulier un complexe d'infériorité qui se manifeste de manière vicieuse. le lecteur se rend compte qu'il apprécier l'intrigue pour elle-même, plutôt que comme une variation du comics originel. Son ressenti rebascule de l'autre côté quand Sonia Stone s'en prend à son supérieur hiérarchique avec un aplomb aussi impressionnant que son bluff, dans une situation tendue qui dégénère bien évidemment. Tout du long, l'auteur donne accès aux pensées de Sonia Stone, alternativement avec celles de Lloyd, pour une autre forme de sentiment d'infériorité, teinté de résignation, mêlé avec une forme de confiance en soi qui leur permet de manipuler d'autres personnes, ou de les considérer comme ayant moins de valeur qu'eux. Les émotions du lecteur alternent entre la compassion, une admiration à contre coeur, et une réelle répulsion.

Le lecteur aborde ce deuxième tome avec plus ou moins d'entrain, selon qu'il est très friand de ce comics original, ou qu'il y voit plus un ersatz de Suicide Squad avec des dessins malhabiles. Les deux premiers épisodes le confortent dans son avis initial. La suite fait évoluer son ressenti : Michel Fiffe gagne en confiance, à défaut de gagner en technique de dessin. Il ose s'éloigner du modèle initial pour des aventures plus originales. Il sait mieux diriger ses acteurs pour que leur personnalité s'exprime plus, sans tomber dans un cynisme de façade.
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Prise d'autonomie
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Ce tome fait suite à Copra, tome 1 (épisodes 1 à 6) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2013/2014, écrits, dessinés, encrés et mis en couleurs par Michel Fiffe.

Dans le quartier général de Copra, Sonia Stone est en train de mouiller un linge pour l'appliquer sur son oeil au beurre noir. Elle contemple son visage tuméfié dans le miroir au-dessus du lavabo. Elle noue le linge autour de son front, pour faire tenir le pansement sur son oeil. Puis elle se dirige vers le lit où se trouve le reste de ses vêtements, et finit de s'habiller. En son for intérieur, elle repense à la formation de l'équipe clandestine Copra, au fait qu'elle ait perduré plus longtemps que prévu, au fait que ces membres soient des repris de justice sacrifiables, au fait que Vitas soit mort. Lloyd frappe à la porte et entre. Il vient demander quand Benny est incinéré. de son côté, comte Compota est en train de méditer, mais la douleur à sa blessure au ventre le rappelle à la réalité. Il est rejoint sur le balcon par Gracie Kriegeskotte qui vient papoter un peu. Puis elle lui indique qu'elle va aller faire un petit somme, et qu'il est le bienvenu pour la cérémonie dans une demi-heure. Guthie est en train de dormir dans son lit, quand elle est réveillée par une force spectrale qui essaye de s'introduire en elle autour de son globe oculaire gauche. Elle se réveille et constate que Patrick Dale est à ses côtés, en train d'écouter de la musique sur son téléphone. Elle échange quelques mots avec lui, et il lui tend une oreillette pour qu'ils écoutent ensemble. Rax tourne comme un lion en cage dans sa chambre. Quand il voit passer Sonia Stone dans le couloir, il se précipite vers elle pour savoir quand elle va tenir parole. Elle lui parle sèchement car elle a d'autres chats à fouetter.

Sonia Stone monte à l'étage et passe devant Vincent et Xenia qui sont attablés. Elle arrive dans la chambre de Francis Castillo qui est assis sur le rebord de son lit. Elle lui indique que ça va être à lui de présider la cérémonie. Enfin, elle entre dans la chambre de Boomer, allongé, en train de gémir de douleur. Lui aussi, elle le remet à sa place, cette fois-ci en faisant usage de la force. Une fois la cérémonie passée, Sonia Stone donne son feu vert pour la mission consistant à ramener les morceaux de l'artefact dans sa dimension d'origine, permettant ainsi à Rax de rallier ladite dimension. Bien évidemment rien n'est simple, et rien ne se passe comme prévu. Une fois téléportée entre les dimensions, l'équipe Copra tombe dans un guet-apens, tendu par Dydy et son homme de main Kilgore. le combat s'engage. Pendant ce temps-là, Vincent est resté entre les dimensions pour maintenir le passage de retour, et il est lui aussi attaqué, mais par des spectres divers et variés. Rax parvient à neutraliser Kilgore, mais il est frappé par un rayon émis par Dydy. Il se retrouve à terre, et son opposant en profite pour prendre la poudre d'escampette.

Pas sûr que le lecteur ait été très motivé pour revenir pour ce tome deux, du fait de certaines caractéristiques fleurant bon l'amateurisme dans le premier tome. Néanmoins cet hommage à l'équipe Suicide Squad version John Ostrander & Luke McDonnell libérait des saveurs assez particulières pour rester en bouche et donner envie d'un deuxième service. Dès le début de sa lecture, le lecteur relève les mêmes caractéristiques évoquant l'amateurisme et le fait en autodidacte. Ça commence avec l'irrégularité du lettrage. Il donne l'impression d'avoir été réalisé par une personne capable de tracer des traits horizontaux pour assurer le bon alignement des lettres, mais incapable de reproduire la même forme avec une régularité suffisante. Cela donne parfois des mots aux lettres un peu trop tassées, rendant difficile le déchiffrage. Toujours dès la première page, la qualité de la représentation des décors est très fluctuante, souvent avec une approche simpliste et naïve. Ainsi pour la représentation de la chambre de Sonia Stone, le lecteur a doit à un lavabo avec des robinets réalistes, puis à un entrelacs très fantaisiste de tuyauterie pendant du plafond, à des murs nus, à une chaise à la forme simpliste, à un lit un peu plus crédible. Tout du long de ces épisodes, il éprouve cette sensation de perspective construite de manière maladroite et basique, de fonds de case très souvent vides, de représentations parfois enfantines.

Cette sensation de dessinateur au savoir-faire peu développé se retrouve dans d'autres éléments : en page 2 & 3, un ennemi tire des mini-fusées d'un canon portatif, et le diamètre des deux projectiles est trop gros pour qu'ils aient pu passer par le canon. Certaines expressions de visages sont maladroites, voire malmènent un peu les proportions d'un crâne humain. Dans le même temps, la narration visuelle reste lisible et parfois agréablement surprenante. de temps à autre, Fiffe décrit un environnement dans le détail, ou bien parvient à en créer un très original : le tapis amenant le corps dans le four crématoire, les matières ectoplasmiques de la dimension dans laquelle se trouve Vincent, le dessin en double page montrant une vue du dessus des gratte-ciels au-dessus desquels Rax se trouve emporté, le salon spacieux d'une demeure luxueuse, le bar dans lequel Lloyd Weber et Boomer vont prendre un verre. En outre, le lecteur se rend compte qu'au-delà de décors parfois simpliste ou inexistant, l'artiste fait preuve d'une belle inventivité pour ses mises en page, en particulier pour sortir de l'enchaînement de cases rectangulaires, pour des dispositions plus sophistiquées, accompagnant et accentuant les mouvements et les déplacements. Il remarque régulièrement que l'usage des superpouvoirs pendant les combats physiques donne également lieu à des expérimentations heureuses à l'encre, ou avec les couleurs.

Sans nul doute, la qualité de la narration visuelle a augmenté depuis le premier tome, même si elle présente des caractéristiques parfois naïves ou peu professionnelles. le lecteur ne sait trop qu'en penser : une volonté de sciemment donner une apparence bricolée, ou une volonté impressionnante de réaliser un comics par soi-même en palliant ses limites techniques de dessinateur par une inventivité remarquable. Il retrouve cette même interrogation dans l'utilisation transparente de superhéros et supercriminels de l'univers partagé DC et de celui de Marvel. Lloyd Weber reste un décalque de Deadshot (Floyd Lawton), Count Compota de Count Vertigo, Rax de Rac Shade, Vincent de Stephen Strange, Xenia de Clea, Francis Castillo de Frank Castle (Punisher), et Boomer de Boomerang (George Harkness). L'avantage d'utiliser des décalques réside dans le fait que l'auteur peut ainsi s'en servir comme des béquilles, avoir des personnages prêts à l'emploi et déjà consistants, sans avoir à consacrer tout son premier tome à les présenter et les étoffer. L'inconvénient apparaît dans le goût de prémâché, d'ersatz, de produit dérivatif. Cette sensation perdure dans le premier épisode de ce deuxième tome car l'auteur rappelle qui est qui, faisant remonter à la surface les éléments empruntés sans vergogne à DC et, dans une moindre mesure, à Marvel. le lecteur se dit : ah oui, ces personnages-là, ou pire il ne dispose pas de ces références et se demande pourquoi ces personnages ont des histoires personnelles qui semblent à la fois trop alambiquées, à la fois artificielles et sortir de nulle part.

Le sentiment perdure pendant la première partie du deuxième épisode qui rappelle le retour de Rac Shade dans sa propre dimension. Puis il s'estompe progressivement, d'abord avec l'ennemi original dans l'épisode 3, puis avec la mission confiée à Lloyd Weber, accompagné par Boomer. D'un côté, Fiffe reste dans le cadre des aventures de la Suicide Squad d'Ostrander & McDonnell ; de l'autre côté, il s'aventure en dehors des histoires qu'ils ont pu raconter, et commence à mieux mettre à profit le caractère de ses personnages. Lloyd reste très proche de Floyd Lawton, mais Boomer apparaît plus complexe que George Harkness (Captain Boomerang), avec en particulier un complexe d'infériorité qui se manifeste de manière vicieuse. le lecteur se rend compte qu'il apprécier l'intrigue pour elle-même, plutôt que comme une variation du comics originel. Son ressenti rebascule de l'autre côté quand Sonia Stone s'en prend à son supérieur hiérarchique avec un aplomb aussi impressionnant que son bluff, dans une situation tendue qui dégénère bien évidemment. Tout du long, l'auteur donne accès aux pensées de Sonia Stone, alternativement avec celles de Lloyd, pour une autre forme de sentiment d'infériorité, teinté de résignation, mêlé avec une forme de confiance en soi qui leur permet de manipuler d'autres personnes, ou de les considérer comme ayant moins de valeur qu'eux. Les émotions du lecteur alternent entre la compassion, une admiration à contre coeur, et une réelle répulsion.

Le lecteur aborde ce deuxième tome avec plus ou moins d'entrain, selon qu'il est très friand de ce comics original, ou qu'il y voit plus un ersatz de Suicide Squad avec des dessins malhabiles. Les deux premiers épisodes le confortent dans son avis initial. La suite fait évoluer son ressenti : Michel Fiffe gagne en confiance, à défaut de gagner en technique de dessin. Il ose s'éloigner du modèle initial pour des aventures plus originales. Il sait mieux diriger ses acteurs pour que leur personnalité s'exprime plus, sans tomber dans un cynisme de façade.
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critiques presse (1)
Sceneario
18 août 2022
Le trait fait partie intégrante du style Fiffe, cette impression d'encre poussiéreuse ajoute une touche étrange à l'ensemble et je dois bien dire que c'est absolument magnifique !
Lire la critique sur le site : Sceneario

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