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Matthew nous prévient: sa maladie sait tout ce qu'il sait, apprend tout ce qu'il apprend. Par conséquent, on est en droit de penser qu'elle écrit en même temps qu'il écrit. Et selon moi, c'est surtout ça le sujet: la maladie et son expression. Contrecoups est extrêmement touchant et juste. Avec pudeur et, parfois, quelques notes d'humour, nous rentrons dans la vie et dans la tête de ce jeune homme et de sa schizophrénie. le style, la structure, la police,… changent et évoluent selon les fluctuations de sa maladie, et cela permet de mieux percevoir les problématiques liées à la schizophrénie. On ne tombe jamais dans le pathos et la fin est admirable, toute à l'image du récit: sobre et poignante. Lien : https://vouslisezquoicesoir... |