Aurélie Filpetti, revenue à ses premiers amours, la littérature et abandonnant les affres de la politique nous plonge dans les coulisses du pouvoir
son roman ,autofiction qui interroge le fait de savoir si l'amour est possible pour deux personnes issus de deux partis politiques différents ne nous aura pas convaincu.
Son roman profondément sincère n'empêche pas l'ennui, c'est l'exemple type du devoir scolaire long et interminable.
La littérature n'est pas que sincérité : elle est aussi affaire de style et ici cela ne marche pas : l'idée d'une narratrice omnisciente qui raconte ce petit jeu de dupe dans les décors de la républiques ne fonctionne pas, le style est trop plat et appliqué pour captiver plus que 30 pages. et ne plaira qu'à ceux qui voudront savoir qui se cachent derrière les portraits des personnalités croqués par miss Filipetti...
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Un style irréprochable, un récit parfois touchant, à n'en pas douter sincère, et, surtout, une description hors pair des affres du pouvoir, de tous ces gens à l'ego démesuré et qui prétendent agir pour le bien de tous. La description du festival de Cannes est d'une lucidité effrayante, ainsi que celle du quinquennat Hollande.
Mais que tout le reste dans ce roman autobiographique est long, et bien souvent ennuyeux !
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