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On peut pleurer sur le sort d'Alep.
On peut se lamenter devant les cohortes de réfugiés massés aux frontières et dans des camps, se révolter face aux milliers de morts, hurler contre les Puissances qui accablent un peuple exsangue, et celles qui laissent faire.

On peut aussi se creuser la cervelle pour essayer de comprendre comment les choses en sont arrivées là. Car depuis des décennies, le Moyen Orient nous offre des images de villes détruites, de populations prise en otages, de guerres civiles soutenues et alimentées par les armements et les intérêts occidentaux. Vaste échiquier où se joue une partie de jeu de massacres.

Beyrouth, Bagdad, Kaboul, Mossoul, Alep, villes martyres aujourd'hui. Villes de cauchemar qui firent autrefois l'émerveillement de leurs visiteurs venus rechercher l'exotisme oriental. Villes de rêve d'où provenaient la soie, les épices, le musc et le jasmin, les agrumes, l'ivoire et l'ébène d'Afrique, les pierres précieuses, les perles fines, les délicates porcelaines de Chine, les majoliques et les tapis d'Orient.
Les rues sont maintenant tapissées de bombes et recouvertes de gravats, les enfants jouent à la guerre ou se cachent sous terre, on se bat pour un sac de farine ou un bidon d'eau. Les écoles sont fermées, les hôpitaux détruits, les villages pillés ou désertés.
Pendant ce temps, des hommes (et seulement des hommes) font la guerre au nom de la foi, du profit, de l'honneur, de la patrie, du pouvoir, de la haine de l'autre. Ils se combattent souvent, puis signent des traités qu'ils ne respectent jamais, se défient, se menacent, se trahissent, font d'autres alliances, et se battent à nouveau.

Pendant ce temps, d'autres hommes (et surtout des hommes) font des fortunes colossales en vendant des canons, du pétrole, des avions, des navires de guerre, et des mines et des roquettes et des missiles et des fusils mitrailleurs et des drones et des bombes et du gaz toxique et des tanks et des camions blindés et des uniformes et des balles, et tout ce qui peut exploser, éventrer, écrabouiller, déchiqueter des êtres humains.

Pendant ce temps, la Croix-Rouge et le HCR distribuent des pansements et du mercurochrome.

Pendant ce temps, des lecteurs lisent avidement les trois volumes de Jean-Pierre Filiu et David B. "Nos meilleurs ennemis".



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Il faut lire cette BD, parce qu'elle nous permet de comprendre comment on en est arrivé là au Moyen Orient, comment la situation entre Etats Unis, Arabie Saoudite, Israël, Iran, Libye... sont ce qu'elles sont aujourd'hui. C'est sans concession, il est question de guerres, d'influences, d'alliance, de haine, de complots, d'argent, de pétrole… Un livre d'Histoire en bande dessinée, facile à comprendre, complet. Un livre qui démontre la dimension monstrueuse de la politique internationale. C'est servi par un dessin contrasté, subtil, jouant de symboles, d'images fortes, prégnantes. La compréhension en est d'autant plus évidente. A lire absolument !
PS. Je possède chez moi une version de Tintin au Pays de l'Or Noir dans sa version d'avant 1972, et là je viens de découvrir dans “Les meilleurs ennemis”, quelques nouvelles clés qui y rajoutent encore de l'intérêt.
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La bande dessinée a longtemps été pour moi, comme pour beaucoup d'enfants je pense, le domaine privilégié de l'amusement pur, dans lequel je détestais que se glisse une volonté de me cultiver, considérant la démarche comme une tentative d'arnaque contre ma volonté de me divertir.

J'ai petit à petit appris à apprécier les bandes dessinées qui cherchaient d'abord à m'apprendre des choses avant de me faire rire ou frémir devant les aventures des héros.

C'est le cas de cette série Les meilleurs ennemis, vraie réussite pédagogique qui parvient en quelques pages à nous en apprendre plus que beaucoup d'émissions de débats télé sur les sources de la politique actuelle au Moyen Orient. La caution du spécialiste du monde arabo-musulman Jean-Pierre Filiu qui dirige l'ouvrage y est sans doute pour beaucoup. Des combats des pirates musulmans en Méditerranée fin 18ème début 19ème, aux prémices des relations Américano-saoudiennes, j'ai beaucoup appris avec cette bande dessinée. Je connaissais mieux le contexte iranien, mais les illustrations ont vraiment permis de vivre l'épisode de Mossadegh, dirigeant iranien qui aurait sans doute permis à son pays de se développer hors de l'intégrisme si les intérêts économiques occidentaux n'avaient pas cherché à se débarrasser de lui.

Les choix de dessins, remplis de symbolisme pour illustrer les idées autant que L Histoire en elle-même, sont vraiment très réussis, et on ne peut que recommander cette série à ceux qui s'intéressent aux enjeux politiques de notre temps dans cette région du globe. Je lirais avec plaisir le deuxième tome.
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Vous saviez que le début des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient remonte au 18ème siècle ? Moi pas. En même temps je ne suis pas du tout un spécialiste de la question. Pour tout dire, le sujet m'intéresse moyennement. Heureusement, j'ai gagné le Loto BD de Mo' et c'est elle qui m'a fait parvenir cet ouvrage. Je dis heureusement car sans cela je ne me serais jamais lancé dans la lecture de cet album et j'aurais perdu l'occasion d'approfondir mes connaissances en géopolitique qui sont pour le moins médiocres.

Tout commence avec Gilgamesh. Les points communs entre son épopée il y a 2400 ans et l'invasion américaine en Irak en 2003 y sont soulignés de manière stupéfiante. Dans le second chapitre est abordée la guerre menée par la flotte américaine contre la piraterie « barbaresque » en méditerranée. Les premières captures de bateaux de commerces américains par les musulmans datent de 1785. A cette époque, 20% du budget de l'état est consacré à l'achat de la paix avec les barbaresques. Difficile de comprendre pourquoi la jeune nation américaine emploie autant d'énergie (et d'argent) pour régler un conflit relativement mineur se déroulant à des milliers de kilomètres de son sol. Une question d'orgueil, déjà !

Le troisième chapitre est sobrement intitulé « Pétrole ». Il revient sur l'alliance entre l'Arabie saoudite et l'Amérique de Roosevelt en 1939 qui sera le point de départ de l'exportation du pétrole saoudien vers le pays de l'Oncle Sam. le dernier chapitre se focalise sur la question iranienne et se déroule entre l'immédiat après-guerre et le coup d'état contre Mossadegh en 1953. La politique moderne entre en scène et les officines américaines (notamment la CIA) y jouent un rôle fondamental.

C'est ce dernier chapitre qui m'a le plus intéressé. On découvre l'intelligence avec laquelle les américains ont mené leur barque pour apparaître comme des alliés du Moyen-Orient en opposition aux grandes puissances coloniales honnies (France et Grande-Bretagne). Évidemment, il ne faut pas donner à cette bonne volonté de façade aucune dimension philanthropique. Si les américains sont autant actifs dans la région, c'est, d'une part, pour le pétrole, et, d'autre part, pour développer une politique impérialiste qui va peu à peu les entraîner dans un engrenage dont ils ne sortiront pas indemnes.

Jean-Pierre Filiu, professeur à sciences po, est un spécialiste du monde arabo-musulman. Autant vous dire que son texte allie rigueur historique et clarté. C'est en rencontrant David B. au festival de Blois que l'idée lui est venue de mettre en images une histoire des relations entre l'Amérique et le Moyen-Orient.

Niveau dessin, il n'est pas évident de représenter autant d'événements et de situations d'un simple coup de crayon. David B. suggère, il illustre, sans jamais vraiment être dans la narration. Il y a quelques trouvailles graphiques intéressantes et de superbes scènes de bataille mais j'avoue que je me suis davantage focalisé sur le propos de Jean-Pierre Filiu et que j'ai parfois eu quelques difficultés à bien cerner la relation texte/image.

Au final, j'ai beaucoup apprécié cette traversée de quelques siècles focalisée sur l'évolution de la politique américaine au Moyen-Orient. Surtout, cette BD m'a rendu moins ignorant que je ne l'étais sur la question. Et rien que pour ça, je remercie chaleureusement Mo' pour la pertinence de son choix.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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J'ai commencé cette BD sans trop de motivation. La géopolitique et la politique n'étant pas vraiment des thèmes de prédilection ni même, je le pensais, des thèmes de fond pour une BD. J'avais tord!
C'est juste passionnant!
Cette BD dissèque les relations entre le Moyen-Orient et, d'abord, l'Europe puis les Etats-Unis et je suis consternée de me rendre compte que j'en sais si peu sur un sujet d'une telle actualité. !
Les faits sont racontés sans concession et avec un regard critique.
Le tout est mis en dessin par le talentueux David B. dont le style symboliste est parfaitement à propos pour illustrer les faits mais aussi donner une dimension inédite à un personnage, un acte de guerre ou une pensée.
Plus qu'intéressant, c'est édifiant!
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Cette bande dessinée raconte les relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient entre 1783 et 1953. C'est un défi d'ampleur que se sont lancés les auteurs, qui n'est malheureusement pas complètement réussi.
La bande dessinée est séparée en 3 chapitres: une introduction, l'épisode des pirates barbaresques, la relation entre les etats unis et l'Arabie Saoudite tournant autour du pétrole et initiée en 1939.
Dans l'introduction, l'auteur fait un parallèle entre Giglamesh, la stèle des vautours et les tortures d'Abou Graib. Intéressant comme anecdote mais ça n'apporte rien à la compréhension des relations. Introduction un peu étonnante… Qui pour ma part, m'a fait un peu douter de ce que je lisais par la suite. de plus il y a une erreur de typographie sur la date de l'épopée de Gilgamesh (il y a 2400 ans au lieu de 2400 ans avant JC), ce qui est gênant pour la première page d'un ouvrage.
L'ouvrage aborde ensuite les relations avec les pirates barbaresques au 18ème siècle, qui sont les premières relations entre les Etats-Unis et le Moyen Orient. Dans l'ensemble, j'ai trouvé la narration intéressante mais confuse. Il manque une carte pour bien comprendre les différentes allégeances, les différentes bases des pirates barbaresques. Quand les auteurs parlent de la prise d'Alger par les français en 1830, ils pourraient rappeler les relations diplomatiques de l'époque entre la France et les Etats-Unis pour bien comprendre les contraintes et impacts de cet évènement. La partie la plus intéressante est sur le renversement de l'état lybien, qui représente le premier interventionnisme américain pour essayer de renverser un gouvernement qui leur est défavorable.
Les relations entre les états-unis et l'Arabie Saoudite autour de la question du pétrole est intéressante, surtout en expliquant les différentes phases des objectifs américains (en passant d'un objectif missionnaire à un objectif commercial). Il n'y a d'ailleurs pas de conclusion sur l'objectif missionnaire. Pourquoi a-t-il disparu?
On comprend que Wilson étant pour la libre détermination des peuples, les etats-unis sont peu intervenus dans la région, contrairement à la France et la Grande-Bretagne. Dommage qu'on ne rappelle pas l'état de la région avant le début de l'intervention américaine au Moyen-Orient, en 1942, suite au besoin de pétrole. Une carte avec les différents mandats aurait été intéressante ainsi que les différentes insurrections nationalistes, en rappelant qu'elle est issue du partage Picot-Sykes. Pour comprendre l'état de la région avant que les Etats-Unis ne s'y investissent lourdement.
Les négociations entre Roosevelt et Ibn Seoud sont aussi très intéressantes, en particulier la partie sur la Palestine. Roosevelt mourrant dans la foulée, sa promesse de consulter les arabes avant d'autoriser la constitution d'un etat sioniste en Palestine est oublié par son successeur (Ibn Seoud plaidait pour que les juifs prennent les terres des allemands qui les avaient maltraités). Ce revirement n'ébranle pas l'amitié américano-saoudienne.
Etonnement, les auteurs ne parlent pas vraiment de la naissance d'Israël et dans les autres tomes, ils abordent directement la suite mais pas le traité de création en lui-même.
Le tome se conclut sur la première partie des relations entre les américains et les iraniens, autour de la problématique du pétrole. Il y a en effet eu un fort Interventionnisme en Iran pour des questions de pétrole. Entre les deux guerres, des concessions pétrolières à l'avantage du Royaume-Uni ont été mises en place. Une volonté de nationaliser le pétrole est donc née en Iran pour ré-équilibrer les forces, portée par le premier ministre iranien. Une intervention conjointe de Churchill et Eisenhower a été lancéde pour renverser le pouvoir en place via les services secrets. La description de la déstabilisation mise en place est très intéressante et fait froid dans le dos. le rôle du Shah n'est par contre pas clair. Il manque aussi peut-être des diagrammes pour bien comprendre les forces en présence.
J'ai été déçu par les dessins qui ne sont pas suffisamment clairs ou différenciés pour pouvoir suivre qui est qui. Par ailleurs, je trouve que les dessins n'apportent rien à la compréhension et que ce texte aurait en fait gagné à être un texte et pas une bande dessinée. le support visuel, graphique n'apporte rien à la compréhension.
Pour conclure, c'est un ouvrage très ambitieux qui pour ma part apporte beaucoup de questions sans me donner vraiment des bases. Il me fait surtout comprendre qu'on ne peut pas séparer les relations du Moyen-Orient avec les Etats-unis sans parler des relations des pays du Moyen-Orien entre eux et avec les autres pays occidentaux.
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L'ouvrage commence par un chapitre qui conte la légende assyrienne du voyage de Gilgamesh et Enkidou dans une forêt de cèdres pour en ramener des arbres nécessaires pour porter le toit d'un temple. Ils sont amenés à tuer le démon Humbata (Humbaba) protégé par sept monstres, ce qui entraîne une suite de malheurs car les dieux les avaient prévenus qu'ils s'opposaient à ce que Humbata disparaisse. Discrètement ont été mises dans la bouche de Gilgamesh et Enkidou certaines déclarations de George W. Bush et Donald Rumsfield datées de la préparation de la seconde guerre contre l'Irak. le second chapitre évoque avec un regard très acide la façon dont autour de 1780-1830 les USA se mirent dans un engrenage malheureux dans leur gestion de leurs rapports avec les régences de l'empire ottoman qui protégeaient la piraterie en Méditerranée. La troisième partie propose de faire le point sur les relations complices entre les USA et une idéologie orthodoxe qui prend le pouvoir à La Mecque. le dernier récit conte le complot mené par la CIA en Iran en 1953 pour mettre fin aux revendications nationalistes. Cette BD porte bien par son texte et son illustration un message structuré autour de l'idée que les USA ont depuis leurs origines entretenu des rapports d'opposition avec certains dirigeants arabes tout en entretenant des complicités avec d'autres pour mettre les premiers en difficulté.
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Définir les relations qui unissent les Etats-Unis et le Moyen-Orient n'a rien de facile, car elle a débuté il y a de nombreuses décennies et n'ont jamais été très claires. Il s'avère que je me suis laissée tenter par cette BD afin de comprendre les enjeux de cette relations si tumultueuse et qu'en fin de compte je la trouve encore plus tortueuse qu'avant ma lecture.

En choisissant de débuter ce récit par la conquête des mers, la domination ottomane puis la naissance des États-Unis. Les pays d'Orient se soulèvent contre les américains lorsque le président Jefferson décide de se lancer à la conquête de la Libye. L'impérialisme, l'ingérence et le désir de maintenir des pays sous sa coupe, les état-Unis n'ont rien fait pour se rendre sympathiques. Il faut dire que les ressources naturelles de Moyen-Orient ont également de quoi susciter les convoitises, sans parler du positionnement stratégique de certains pays.
Cette BD présente quelques uns des faits ayant forgés les relations actuelles, tentant de déchiffrer les stratégies géopolitiques de l'époque. Il ne m'a pas été toujours facile de comprendre les enjeux mais ces 120 pages m'ont au moins offert de découvrir certains événements inconnus et qui ont pourtant joués un rôle majeur dans la géopolitique actuelle.

Le dessin m'a laissé perplexe, trop fantaisiste, pour une BD orientée histoire j'airais aimé un peu plus de réalisme; il n'empêche néanmoins pas de comprendre le déroulement des faits.
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En collaboration avec Jean-Pierre Filiu, spécialiste de l'Islam contemporain, David B. aborde une histoire ô combien sensible : celle des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient. Ce premier tome (deux autres sont programmés) nous invite à découvrir les premiers heurts entre le jeune Etat américain et le monde arabe, notamment le siège de Tripoli en 1803 pour lutter contre les attaques barbaresques dont sont victimes les navires commerciaux américains en Méditerranée, mais aussi la naissance en 1945 de l'alliance entre Etats-Unis et Arabie Saoudite et enfin, le coup d'Etat fomenté en Iran en 1953 pour renverser le premier ministre démocratiquement élu mais représentant une menace pour les intérêts pétroliers américains dans le pays.
Bien sûr, le dessin si personnel et si caractéristique de David B., aux influences orientales évidentes, aux inventions graphiques sans cesse renouvelées, convient à merveille au sujet et accentue encore notre plaisir de lecture et de découverte.
L'album parfait en somme.
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Sous l'accroche d'une "histoire des relations entre les États-Unis et le Moyen-Orient, nous sommes convoqués à revoir une histoire essentiellement événementielle. le rythme est soutenu afin de faire tenir le discours dans l'album (d'autres tomes sont attendus), il faut donc s'attarder sur chaque case pour digérer les informations qui en ressortent.
Car au delà du texte, il y a l'illustration de David B. riche de sens. Il y a ainsi un écart assez grand entre le texte, le sujet qui peuvent être très détaillés, concrets, et le dessin plein de symboles et de poésie.
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