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Critique de Ortie27



“ La mémoire se cultive comme une terre. Il faut y mettre le feu parfois. Brûler les mauvaises herbes jusqu'à la racine. Y planter un champ de roses imaginaires à la place.”

Anouk quitte son appartement de Montréal pour aller s'encabaner au Kamouraska.
Lassée de n'avoir trouvé sa place dans ce monde sans queue ni tête, ce cirque social, elle rêve d'éprouver le sentiment d'enracinement quand on travaille le sol d'un jardin et ne compter que sur elle-même pour sa survie, se débarrasser du superflue, se recentrer et enfin se perdre dans les nuits glacées, et avec un homme elle préférerait.

108 pages de Liberté, un ton humoristique et ironique qui domine sur le lyrisme parfois emprunté. L'écriture est fluide. Je m'attendais à plus de profondeur et une réflexion plus poussée contre la société de consommation, sur l'activisme écologique, sur cette cabane et le rapport d'Anouk avec la nature. Gabrielle Filteau-Chiba en parle, mais le récit est bien trop rapide à mon goût. 
C'est dommage, cette couverture minimaliste et ce mot : ENCABANÉE m'avaient fait rêver.
Ce n'était pas une mauvaise lecture cependant, en plus, l'autrice a parsemé son livre d'expression de la langue Québécoise que j'affectionne énormément. Quand je lisais dans ma tête c'était avec l'accent. Je te le conseille si tu veux t' évader encore un peu et passer un bon moment déconnecté.e avant le retour au travail. 
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