Le voyage de Simon Morley

Comme chaque été depuis quelques années, je me suis lancé dans le challenge du pavé de l'été de Sur Mes Brizées. J'avais gardé un livre pour l'occasion et j'avais hâte de le dévorer... Et pourtant ce fut l'une de mes lectures les plus laborieuses.

"Le Voyage de Simon Morley" me promettait une belle expérience, un voyage dans le temps doublé d'une enquête mystérieuse... Mais que nenni ! Alors oui, on remonte le temps dans le New-York de 1880, on découvre la ville de l'époque, la vie de l'époque... Mais on ne fait quasi que ça ! Des dizaines et dizaines de pages, illustrées de photos et croquis, de descriptions des rues et avenues, de longues promenades, etc. le problème c'est que je ne suis pas là pour lire un livre touristique !!!

Elle est où l'enquête ? le mystère palpitant ? Parce qu'en vrai, l'histoire tient sur rien ! On a une pseudo amourette, un chantage en carton et une résolution à la Scooby-Doo.

Et pourtant, le début était vraiment très prometteur. le concept du voyage dans le temps est très bien trouvé et toute la première partie est hyper intéressante. Cette idée de voyager grâce à l'hypnose et le cadre inchangé est plutôt inédit et novateur.

"Le Voyage de Simon Morley" est un soufflet qui retombe, une lecture très laborieuse et une vraie déception. Quand je vois tous les avis positifs sur cette oeuvres, je me dis que je suis passé à côté et n'étais vraiment pas la cible.

D'un ennui absolument mortel !!!
Pourtant l'idée était intéressante et même originale : "Pour remonter dans le passé lointain, nul besoin d'une machine temporelle à la H.G. Wells. C'est une affaire de concentration mentale." Et j'avoue même avoir été surpris par le dénouement.
Mais il m'a fallu bien de l'obstination pour arriver jusqu'au bout, même en sautant des paragraphes, voire des pages entières. Car l'auteur délaie en 473 pages une action qui aurait pu se résumer à une centaine tout au plus. Et qui plus est, dans une écriture fade, terne, insipide.
J'ai donc particulièrement apprécié la touche d'humour en postface, où l'auteur dévoile qu'il n'a "pas laissé le soucis du détail entraver son récit" !!! - (Ouf !)