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EAN : 9782940329649
144 pages
Atrabile (15/01/2010)
3.53/5   407 notes
Résumé :
L’histoire d’amour entre Piero et Lucia, que l’on retrouve à différents moments de leur vie dans Cinq mille kilomètres par seconde, se présente comme le portrait d’une certaine génération: celle qui, instable et sans repère, se trouve aujourd’hui dans la trentaine. Séduite par des milliers de modèles de vie possibles, elle ne sait en trouver un qui lui convienne. En le cherchant, elle s’aventure dans le monde, emprunte de nouveaux chemins, et s’égare. L’amour, idéal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 407 notes
Ayant entendu parler de cette bande-dessinée lors de mon précédent club-lecture, j'ai été attirée par les couleurs vives de cette dernière et ai eu envie, moi aussi, de la découvrir, étant donné qu'elle a obtenu le Prix des lycéens en apprentis de la région PACA (à savoir, ma région).

L'histoire débute en Italie où deux jeunes garçons, Piero et Nicola attendent les résultats de leur Bac tandis qu'une charmante voisine, Lucia, d'environ leur âge, emménage en face dans l'immeuble de l'un d'entre eux, avec sa mère. Dans cet ouvrage, le lecteur suit les destins de ces trois personnages dont les routes vont de nombreuses fois se séparer puis se recroiser à nouveau. Tandis que l'un sera promis à une brillante carrière de chercheur sur des fouilles en Egypte, l'autre restera dans son petit village italien pour reprendre le commerce de son père.

Enfin, je ne vous en dis pas plus, à vous de venir découvrir de qu'il adviendra de Lucia. Une bande-dessinée aux dessins grossiers (c'est fait pour) mais aux couleurs pastels très agréables à regarder et une histoire- celle de la vie de trois hommes et femmes- qui captive et dont le fin laisse libre cours à toutes les interprétations possible et titille l'imagination du lecteur. A découvrir !
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Tu devrais lire cette bd, cela parle très bien de séparations…
Voilà comment je me suis retrouvée avec cette bd entre les mains. Bon, je l'avais repérée mais dans la masse des bd que je parcoure pour le travail, je ne l'avais pas vraiment plus regardée.
Alors, je fais amende honorable.
Oui, on pourrait dire que c'est une bd qui parle de séparations. Un couple qui se sépare et chacun refait sa vie, accomplit les rêves qui semblaient être fondamentaux, essentiels dans leur parcours individuel. Lucia part en Norvège et là elle rencontre Sven, et a un enfant. Piero lui se décide enfin à se lancer dans ce qui lui tenait à coeur : les fouilles en Egypte, fait sa vie où l'on perçoit déjà les frustrations en germe et va être père…
Oui, on devine combien leur relation à Lucia et à Piero devaient être faite de reproches, d'entraves. On devine ce qui a mené à leur séparation… La technique de l'aquarelle ajoute et participe totalement et judicieusement à ces non-dits, à cette suggestion. Les dessins et les atmosphères créées sont évocateurs plus que narratifs, j'y reviendrai.
Puis, ils se téléphonent… Elle vient de comprendre qu'elle va quitter Sven et rentrer en Italie et lui aussi rentre. Ils se revoient, s'aiment toujours et n'arrivent pas à faire l'amour ensemble. Et elle repart dans les bras de l'autre, l'ami de Piero, qui lui avait fait remarquer combien cette petite Lucia qui emménageait en face était jolie. C'est là où cette histoire est puissante. Il existe un troisième, éternel triangle amoureux. L'ami de Piero… Contre qui le couple Piero et Lucia s'est construit et s'est probablement défait.
Plus que de séparation cette histoire évoque de manière diffuse, subtile et lucide les ratés, les loupés de la vie, les décisions illusoires, la vie que l'on ne sait pas saisir et qui nous échappe ou qu'on laisse s'échapper, les frustrations personnelles que l'on pose sur les épaules d'une autre ou d'un autre. Les dialogues sont peu présents, les personnages lavés et évoqués par l'aquarelle qui atténue tout, disperse tout…Et que reste-t-il ?
De cette lecture, demeure une atmosphère étrange, immobile. Malgré la luminosité évidente des couleurs de cet album, paradoxalement les personnages me paraissent aveuglés, figés, écrasés, tout d'abord par la chaleur italienne, par le froid norvégien puis par la moiteur égyptienne, toutes ces ambiances superbement rendues par le dessin de Manuele Fior.
Et à la fin, sous la pluie s'en vont Lucia et…
Vraiment un album magnifique
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Après un coup de coeur pour la couverture, j'ai feuilleté les pages et je n'ai pas regretté ce choix instinctif.
Lucia et sa Maman emménagent en Italie. Elles sont les voisines de Piero, un jeune homme qui prendra beaucoup de place dans la vie de Lucia.
Manuele Fior nous raconte cette rencontre, leur séparation et leurs retrouvailles quelques années plus tard. On ne sait rien de leur histoire d'amour. Et, pourtant, on la devine très forte. Chacun est parti de son côté: Lucia à Oslo et Piero au Caire.
C'est une belle histoire d'amour que nous raconte Manuele Fior (sans l'être réellement), une histoire d'amour qui se perd dans le sable du Caire et la neige d'Oslo.
Ce n'est pas tant l'histoire qui m'a le plus touchée mais le graphisme ! de véritables aquarelles, aux couleurs sublimes, lumineuses, touchantes, exotiques ou froides dont l'ensemble change au fil des saisons et des lieux. du bleu, du rose, du jaune, du vert, du violet... on s'en prend pleins les yeux !
Des pages entières sans dialogue qui subliment d'autant plus cette palette de couleurs, cette fresque subtile.
Un véritable chef d'oeuvre artistique.

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Quelle déception en fermant cette BD italienne.
Des dialogues convenus, le sempiternelle triangle amoureux, les doutes et séparations.
Des clichés et des personnages dont je n'ai ressenti aucune empathie, quand aux couleurs mama Mia.
Un roman graphique que je n'ai pas apprécié du tout.

Critique un peu sévère me direz-vous, mais c'est mon avis.
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Oublie-t-on jamais son premier amour ? Voilà qui pourrait être le thème de ce roman graphique de Manuele Fior, récipiendaire du Fauve d'or 2011, qui laisse mélancoliques du temps qui passe et des occasions manquées. À part pour ce qui est de la fin, je ne peux pas dire que j'ai été vraiment touchée par cette histoire somme toute assez mince, tout au plus esquissée. Bien que j'aie trouvé intéressante l'idée de faire varier les couleurs selon les lieux et les époques, je n'ai pas particulièrement aimé le dessin des personnages, leurs expressions faciales, ni leur coloration, la plupart du temps jaune citron ou vert lime. le descriptif m'avait beaucoup intéressée; peut-être suis-je passée à côté de quelque chose.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
- La première approche est décisive, tu sais ? Si ça rate, c'est fini pour toi, le contact physique par exemple, c'est très important. Les femmes aiment être touchées ! Tu lui tiens la main, une caresse à gauche, une caresse à droite, et là tu lâches une connerie du genre...
- T'es trop belle.
- Exact.
- Et ça se termine au lit. Ensuite on se marie, on fait des enfants et on vieillit ensemble. C'était quoi déjà la première chose à faire ?
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Tu sais ce qui est pire que partir ?
Revenir. Te dire que tu as fait tes expériences. Et qu'il est temps de rentrer à la maison. Tout retrouver comme tu l'as laissé. Rien n'a changé à part toi-même
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Figure-toi que je vois le même paysage depuis que je suis née. Crois-moi si tu veux mais c'est comme si je ne ressentais pas le besoin de voir autre chose. Au contraire, le plus petit changement me dérange. Je voudrais que tout reste pareil.
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Nous ne serons jamais vraiment d'ici. Mais en partant, nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté.
Nous seront toujours des étrangers ici. Et avec le temps, nous le devenons également aux yeux de ceux que nous aimons. Nous croyons être libres.
En vérité, nous sommes des exilés, des âmes égarées.
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Hassan me dit souvent que je devrais retourner à la maison. Je lui réponds que je me sens libre ici. Que je suis heureux. Vous savez ce qu’il me répond ? Que ce n’est pas une question de liberté ou de bonheur mais de faire le bon choix.
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