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2,75

sur 50 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Roulement de tambour car je vous annonce ma chronique la plus courte de toute l'histoire de mes chroniques en la résumant en un gros « Pfffffffff » que j'ai poussé tout au long de ma pénible lecture, qui se diagonalisa très vite, pour arriver à poser ce livre sur l'étagère avant de le ranger au classement vertical, comme on dit chez nous.

Ah pour être documenté, il est documenté ! Trop documenté ? Sans doute… Nous avions déjà beaucoup de descriptions de l'atelier de Leonardo et sans vouloir être mauvaise, trop de descriptions tuent les descriptions ! On se lasse vite et le cerveau commence à donner des signes évidents de lassitude.

Ça casse le rythme du récit et je n'en étais qu'à la page 40 sur 256 que je soupirais déjà et que mon regard se tournait vers d'autres romans à lire qui me semblaient plus intéressants et moins ennuyeux que celui que je tenais en main.

Il plaira à un lectorat avide de ces détails descriptifs, aux amateurs de mathématiques, ou d'énigmes en tout genre (et plus denses que celle du Da Vinci Code).

Ce devait être un roman plus qu'intéressant mais hélas, toute cette profusion de détails a rendu ma lecture lente, un peu comme lorsque vous marchez dans des sentiers boueux en forêt, après des fortes pluies.

Le paysage a beau être intéressant, plaisant pour les yeux, vous ne voyez que vos bottes (ou bottines) qui s'enfoncent profondément dans la boue et vos pieds qui deviennent lourds, à force de patauger dedans.

Comme le firent mes paupières sur ce roman… Elles devinrent lourdes et finirent par se fermer. J'ai relevé la tête, j'ai tenté de poursuivre ma lecture mais pas moyen, je décrochais tout le temps, je pestais sur l'écriture, sur les personnages, sur la manière dont tout cela nous était présenté et comme je ne suis pas maso, j'ai arrêté ma lecture en cours de route.

Ma copinaute Bianca se retrouva dans la même situation que moi, même si elle est allée s'enliser plus loin que moi, qui rebroussa vite mon chemin. C'est donc une LC loupée dans toute sa splendeur et un roman que nous allons oublier au plus vite, nous concentrant sur le suivant qui sera le tome 5 de Harry Potter.

Cette chronique n'est pas là pour descendre le roman, il a sans doute trouvé son public mais il a perdu moult lecteurs/trices dans l'aventure.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lorsque j'avais vu ce roman sur la newsletter des éditions Hervé Chopin, j'ai croisé les doigts pour qu'Agnès Chalnot (que je remercie au passage ainsi que la maison d'édition pré-citée pour l'envoi du livre) me le propose en service presse. Quelle ne fut pas ma joie lorsque ce fut le cas, attendant impatiemment de recevoir l'ouvrage et de me jeter dessus! Ce n'est plus un secret pour vous mais j'adore Leonardo da Vinci et avec les 500 ans de sa mort, le 2 mai dernier, j'espérais la sortie d'un grand nombre de parutions sur lui ainsi que des expositions. Malheureusement, le livre perdu de Léonard de Vinci de Francesco Fioretti a été une telle déception que – chose rare – je l'ai abandonné au bout de seulement 70 pages…

Leonardo da Vinci et son apprenti Gian Giacomo Caprotti surnommé Salaï sont à la Cour du duc de Milan, Ludovico Sforza, depuis plus de quinze ans. En effet, en 1482, Lorenzo il Magnifico de Florence avait décidé d'envoyer l'un de ses meilleurs artistes à son homologue milanais afin qu'il travaille pour lui tout en espérant ainsi entretenir des relations privilégiées. Mais, Leonardo a vu là l'occasion de se faire reconnaître comme ingénieur et dans une lettre adressée à Ludovico, il décide de se présenter comme tel. Aussi, lorsqu'en 1496, le frère et mathématicien Luca Pacioli arrive à la cour du Duc, Leonardo brûle d'envie de le rencontrer. Les deux hommes se lient d'amitié et décident d'un projet commun en mathématique. Mais, ce dernier est vite perturbé par le meurtre d'un moine dans le monastère où Pacioli résidait ainsi que par le vol de textes byzantins d'un intérêt inestimable…

Alors, 70 pages me direz-vous, c'est bien peu pour juger d'un livre. Et vous avez parfaitement raison mais lorsque vous vous surprenez à pester à voix haute, je pense qu'il est temps d'arrêter. Et je dois dire que ce livre m'a autant exaspéré sur le fond que sur la forme :

Sur la forme, je n'ai pas du tout accroché au style littéraire. Je ne sais pas si c'est l'écriture de Francesco Fioretti qui est cause ou celui de sa traductrice Chantal Moiroud mais, je citerai deux exemples :
– l'emploi de mots anachroniques comme « minimaliste » (p. 60) pour qualifier l'ameublement très simple d'un franciscain ou « hallucinogène » (p. 65) afin de désigner l'état d'un moine après un long traitement au pain et à l'eau. J'avoue que cela m'a un peu gêné dans ma lecture d'autant plus que ce vocabulaire m'apparaît très étrange dans un contexte de XVème siècle.
– l'emploi de mots redondants. Je vous citerai surtout celui-ci qui m'a le plus marqué :

« Mais ce sont des cadavres desséchés, marqués par la faim ; celui-ci au contraire, est un étranger mort de mort violente, pour une fois, un organisme en pleine force physique. (P. 67) »

Admettons que le texte original fasse mention de ces deux mots mais en français, cela sonne plutôt mal. Pourquoi ne pas avoir mis « celui-ci au contraire, est un étranger qui a succombé à une mort violente »?

Ensuite, j'ai trouvé l'intrigue peu subtile. En effet, Francesco Fioretti introduit de trop très nombreuses descriptions :
– du décor comme celle de l'atelier de Leonardo par Pacioli et notamment l'inventaire de tous les objets qui se trouvent sur les tables (p. 45).
– de tableaux du peintre comme La Vierge aux Rochers (p. 46). D'ailleurs, à ce propos, j'ai regretté que Francesco Fioretti ne fasse que la description de ce tableau ; au contraire, j'aurais trouvé plus intéressant qu'il en fasse une interprétation.
– de concepts mathématiques trop nébuleux pour moi comme les figures géométriques d'Euclide (p. 63).
Non seulement ces descriptions cassent le rythme du récit mais elle l'appesantissent. J'ai trouvé cela vraiment dommage.

Enfin, les personnages ont des réactions qui me sont apparues peu naturelles. Par exemple, lorsque Pacioli annonce le meurtre du moine à son ami Leonardo, ce dernier part dans des réflexions complètement fantaisistes qui n'ont rien à voir avec le propos de départ :

« (Luca Pacioli)
– Maître Léonard, je vous le dis, mais je vous prie de n'en parler à personne. (…) Il y a eu un crime, dans une autre cellule qui donne sur le même couloir : un confrère Edigio de Rimini (…) a été trouvé mort dans sa cellule, frappé de deux coups de poignard par un visiteur inconnu. Il a été agressé par-derrière, quand il rentrait dans sa chambre, l'homicide lui a fermé la bouche et dans un même geste, il l'a poignardé dans le dos le tuant instantanément, d'un coup violent avec une lame bien affilée, dans la nuque, à la base postérieure du crâne…
(Leonardo da Vinci)
– le siège de l'âme
– Que dites-vous?
– Non rien, répondit Léonard. C'est quelque chose que je pensais quand j'étais gamin, lorsque, avec mes camarades à Vinci, nous nous amusions à tourmenter les lézards ou les grenouilles. La grenouille dont on perfore la moelle sur le dos meurt sur le champ. Plus rapidement que si on la frappe au coeur ou dans n'importe quelle autre partie du corps. Plus tard, en découpant des corps humains, j'ai observé les nerfs qui en sortent. Ce n'est pas le coeur qui est le siège de l'âme sensitive, comme le dit Aristote. (P. 64-65) »

En conclusion, je n'ai pas du tout aimé ce livre et à l'issue d'un avis négatif, il est même très rare que je n'arrive pas à rééquilibrer mon propos grâce à quelques éléments positifs. J'ai trouvé cet ouvrage maladroit autant sur sa forme que sur le fond. Bref, je ne le recommande pas du tout. En revanche, si dans le cadre des 500 ans de la mort de Leonardo Da Vinci, vous souhaitez en savoir plus sur lui, je vous conseille les lectures de Léonard de Vinci de Serge Bramly ou Léonard de Vinci de Sophie Chauveau qui sont tous les deux excellents.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Admirateur sans limite du Maître, j'ai été attiré, il y a quelque temps déjà, par la couverture de ce livre de poche en tête de gondole d'une librairie. Bien sûr, je me doutais qu'il devait s'agir d'une “énième” fiction autour du personnage historique, il est toujours très vendeur...
Las ! Il m'aura fallu bien du mérite pour terminer ce livre, moi qui ne lâche qu'exceptionnellement un bouquin en cours de route. Très peu porté sur les mathématiques en général et les jeux de chiffres en particulier (je hais les sudokus), je me suis raccroché à l'idée que j'allais passer au moins un bon moment sur une intrigue un peu haletante mâtinée de suspense.
Basée sur des faits historiques et guerriers entre les rois de France et les nombreuses familles régnant sur les provinces italiennes, au gré des accords ou désaccords entre elles-mêmes, Léonard va et vient d'une ville à l'autre accompagné de son disciple Salaï. En effet au hasard d'une rencontre avec un dominicain, Luca Pacioli et de leurs discussions philosophiques, mathématiques et algébriques le Maître se met en quête de livres disparus dans la cellule d'un moine assassiné... Les retrouvera-t-il ?

Vous en dire plus serait d'un ennui au moins égal à celui que j'ai ressenti, étant peu versé dans les sciences citées ci-dessus, sans compter les descriptions interminables des sièges militaires et les délires oniriques que l'auteur prête à Maître Léonard, sans son accord (!).

À l'occasion, je me vois très bien me replonger dans l'excellent et déjà daté roman de Guillaume Prévost : Les sept crimes de Rome, dans lequel Maître Léonard se livre à une enquête pleine de mystère et de rebondissements, sans se prendre trop au sérieux mais non sans humour.
(M).
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J'ai toujours été fascinée par cet artiste génial et avant-gardiste, j'étais donc ravie de pouvoir en apprendre davantage grâce à cette lecture. Malheureusement, j'ai été très déçue. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais, en effet, à un roman intriguant avec du suspense. Une sorte de « Da Vinci Code » mettant à l'honneur des pans de la vie de ce fabuleux artiste qu'était Léonard de Vinci et de son ami mathématicien Luca Pocioli. Ce n'est absolument pas ce que j'ai trouvé dans ces pages.

Ce livre m'a, au contraire, paru décousu, sans fil conducteur permettant de capter l'attention du lecteur. On y expose une succession d'événements historiques ayant pris place en Italie, de longues descriptions de tableaux, une multitudes de théories mathématiques nébuleuses et des concepts philosophiques érudits. Autant dire que si l'on est pas féru d'Histoire italienne ou de sciences, la lecture est assez laborieuse. En effet, aucune explication n'est donnée pour les lecteurs moins calés sur le sujet, on rentre directement dans le coeur d'intrigues géopolitiques particulièrement complexes (1495 – 1505) et on se noie littéralement sous les informations. Une frise chronologique, un prologue explicatif ou des reproductions des tableaux décrits en annexe auraient été les bienvenus.

L'intrigue autour du meurtre d'un moine et du vol de manuscrits mystérieux passe très largement en arrière-plan, est oubliée sur une bonne centaine de pages avant d'être élucidée en quelques paragraphes. Aucun rebondissement et pas de quoi tenir en haleine. Dommage, il y avait pourtant matière à créer une trame captivante mêlant art et secrets d'Etat.

Même le portrait qui est fait de Léonard de Vinci m'a paru un peu antipathique, mettant un avant un homme peu sûr de lui, en compétition avec les autres artistes de son temps, empli de doutes sur sa sexualité, son oeuvre, le monde et ne prenant que très peu position auprès des princes italiens qui le mandataient pour son savoir-faire.

Je n'ai pas abandonné la lecture car je souhaitais vraiment savoir où l'auteur nous menait, mais j'ai été déçue jusqu'à la fin de ce roman.

Le seul point positif : la plume de Francesco Fioretti qui manie les belles lettres et dont j'ai relevé plusieurs citations et/ ou extraits qui m'ont plu.

En bref : Un roman avec du potentiel mais qui n'a pas du tout pris avec moi. Cependant, ce livre saura peut-être parler aux passionnés d'Histoire.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Un roman d'un ennui mortel, à réserver aux férus de mathématiques et de politique, comme je ne suis ni l'une ni l'autre, j'ai trouvé ce récit assommant !
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Première critique apportée au site. je vous remercie donc au préalable de votre indulgence.
Par principe et par respect pour les auteurs, je finis toujours un livre commencé, ce que j'ai fini par faire également sur celui-ci mais au prix d'un véritable effort.

Comme indiqué par d'autres membres, l'érudition de l'auteur ne souffre d'aucune contestation. Et l'humour est effectivement présent. Et oui le personnage de de Vinci est abordé sous un angle plus intime (souffrances, amour, fierté ..) et cela est assez réussi.
Mais à titre personnel je n'ai pas du tout accroché au style, au rythme, et à l'ambiance générale du livre. Je ne sais si cela vient du texte d'origine ou de sa traduction, mais cela a véritablement été pour moi une lecture des plus poussives.
Concrètement, si l'auteur voulait mettre en avant la dimension "patchwork" du contexte italien de l'époque c'est réussi. C'est tellement réussi qu'à titre personnel, j'en ai perdu le fil. J'ai fini par lire des noms sans plus me poser de questions. Trop de détails, trop de passerelles entre les familles et les clans ont fini par me perdre.
Idem sur le mobile des faits qui engendrent l'enquête, mais peut être qu'à ce stade du récit, ma lecture était devenue plus mécanique qu'autre chose.

J'ai souvent eu la désagréable sensation que le récit n'était qu'un prétexte à mettre en avant un savoir. Que ce livre est plus un exposé qu'un récit. Bien entendu je ne veux pas faire de procès d'intention à Francesco Fioretti, je ne parle que de mon ressenti.
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