AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marie-Lise Marlière (Traducteur)
EAN : 9782253152897
536 pages
Le Livre de Poche (15/05/2002)
3.9/5   36 notes
Résumé :
Astrid est l'enfant unique d'une mère célibataire, Ingrid, brillante poétesse dont la lumineuse beauté n'est qu'une arme pour séduire et manipuler les hommes. Elle adule sa mère et chérit leur intimité. Mais son univers bascule lorsque Ingrid tombe amoureuse, renonçant à ses promesses de fidélité et d'exclusivité envers elle. Jusqu'au drame qui va les séparer.
Laurier blanc raconte l'histoire d'Astrid, son errance dans les nombreux foyers d'accueil de Los An... >Voir plus
Que lire après Laurier blancVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Tout simplement excellent! Les déboires d'une ado qui, après l'arrestation de sa mère, se doit de changer de famille d'accueil et de personnalité sous les yeux impuissants de sa mère. Jalousie, Amour maternel? Une relation mère/fille qui ne manque pas de piquant!

Ainsi je pense que ce chef d'oeuvre devrait être lu par tous les "parents artistes". Par ailleurs, ce roman peint parfaitement l'horreur d'une adolescence difficile et l'évolution psychologique sur le caractère extérieur de la personne; la vision du monde d'une artiste est différente des autres personnes et Astrid peint sa vie comme elle l'aperçoit; essayant de se détruire elle-même, cette perception se reflète sur son apparence extérieure. Mais Astrid restera toujours belle malgré ses nombreuses tentatives pour Se détruire: elle restera toujours une Artiste...

Un roman d'une rare beauté. Nous sommes tous prisonnier de notre destin mais nous ne sommes pas tous prisonnier de l'amour et de l'influence de notre mère. le destin d'Astrid est tragique et nous tire les larmes.
Commenter  J’apprécie          230
"Laurier blanc" nous raconte l'histoire d'une adolescente qui va de famille d'accueil en famille d'accueil après que sa mère a été emprisonnée pour le meurtre de son petit ami.

La mère (Ingrid) semble gâcher la vie de sa fille (Astrid). Comme par la faute de la mère, des événements douloureux se produisent dans la vie de la fille. Bien sûr, la mère est d'abord responsable du fait que sa fille est devenue orpheline et que sa vie est instable, malheureuse. Il fallait se souvenir de la responsabilité d'une mère avant de commettre un crime. Mais le fait qu'Ingrid pousse l'une des mères adoptives d'Astrid à se suicider est à mon avis tiré par les cheveux. Au cours des neuf années qu'Ingrid a passées en prison, sa fille l'a vue à peine trois fois. On prétend que Claire (la mère adoptive suicidaire) soit entrée en correspondance avec Ingrid et tombée sous son influence. Ingrid aurait été jalouse de sa fille envers sa mère adoptive et l'aurait poussée à se suicider. En théorie, tout est possible, mais la façon dont cela est décrit dans le livre n'est purement pas plausible.

Le style est trop pompeux. Cela aurait pu être bien, mais derrière tout ce fouillis de mots et de trouvailles réussies et souvent bien ciblées, je n'ai pas vu la plénitude du sens. Comme si une langue riche était destinée à cacher un vide intérieur. Il n'y a aucune souffrance, aucune émotion vivante derrière tout cela. Et rien ne peut masquer le vide béant à la place du sentiment.

Dieu, quel roman. Eructation folle des années 90.
Commenter  J’apprécie          70
Astrid Magnussen est la fille unique d'Ingrid, une grande poétesse. Mais sa mère tombe amoureuse d'un homme et change complètement. Un drame va séparer la mère et la fille qui va passer de foyer d'accueil en foyer d'accueil. Son regard sur sa mère va commencer à changer...
Un roman sur les femmes, sur la difficulté d'en être une, sur la relation entre la mère et la fille mais aussi un roman sur l'amour. J'ai beaucoup apprécié ces aspects-là de l'adolescence spéciale d'Ingrid même si j'ai eu du mal à m'identifier à cette fille. Certains passages m'ont paru plus abstraits mais dans l'ensemble une histoire intéressante à lire.
A noter qu'un film a été tiré de ce livre, réalisé par Peter Kominsky avec entre d'autres Michelle Pfeiffer, Renée Zellwegger, Sarah Michelle Gellar et Noah Wyle (Docteur Carter dans Urgences !)
Commenter  J’apprécie          51
Ce qui démarre comme une histoire banale devient, sous la plume de Janet Fitch, un récit où une jeune fille va se découvrir, apprendre à aller puiser en elle la ressource de se relever. Elle s'en rend très bien compte, et ne renie jamais ce qu'elle a été, ce qu'elle a fait.
Au moment où Astrid se retrouve en famille d'accueil. je n'ai pu m'empêcher de penser qu'elle allait sûrement tomber sur des gens qui l'exploiteraient de toutes les façons possibles. Heureusement, l'auteur a créé des situations bien plus complexes et nuancées. La jeune fille n'est pas toujours étrangère au mal qui lui arrive. Ce n'est pas seulement une victime. Et lorsqu'elle agit mal, je n'ai pu m'empêcher de l'excuser un peu. J'ai même souri, à un moment (lorsqu'elle s'accroche à Olivia), parce que je me suis fait la réflexion qu'elle ne pouvait s'empêcher de fourrer son nez juste là où il ne faut pas. Pourtant, comment lui en vouloir de rechercher la compagnie de gens intéressants, et de ceux qui pourraient lui donner de l'amour?
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          40
L'histoire est racontée du point de vue d'Astrid, la fille unique d'Ingrid Magnusson, mère célibataire sans entrave et brillante poétesse d'origine scandinave. Elles vivent à Los Angeles, mais ont beaucoup voyagé, en Europe et en Amérique.
Astrid a douze ans au début du roman qui la suit tout au long de son adolescence jusqu'au début de l'âge adulte. Son parcours chaotique, mais aussi ses sentiments et les raisons de ses choix sont clairement expliqués et il est facile de se glisser dans la peau du personnage (même sans s'identifier à lui).
Depuis l'enfance, Astrid adule sa mère qui l'élève dans une relation exclusive, fusionnelle et dans le déni du père. Ingrid exerce une véritable emprise sur l'esprit de sa fille et tout au long du roman, en dépit de l'éloignement, elle va chercher à maintenir ce lien que je qualifierais volontiers de castrateur si Astrid était un garçon. de son côté, Astrid va sans répit tenter de prendre du recul face à l'ambiguïté de ses sentiments envers sa mère et se chercher de nouvelles icônes maternelles.
la suite...
Lien : http://ocommecolomb.blogspot..
Commenter  J’apprécie          01

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Tu ne pourrais pas la voir, maman. Même si tu restais dans cette chambre toute la nuit. Tu ne verrais que ses sourcils épilés, ses mauvaises dents, les livres qu'elle lit avec des femmes qui s'évanouissent sur la couverture. Tu serais incapable de reconnaître la gentillesse de cette fille (...) Tu la jugerais comme tu as toujours tout jugé, un être inférieur, mais tu ne la verrais pas. Tu étais en marge de la réalité. Ce qui t'entourait n'était que la matière première à refaçonner pour raconter une histoire qui te conviendrait mieux. Tu ne pourrais pas écouter un garçon jouer de la guitare sans en faire un poème qui ne parlerait que de toi.
Commenter  J’apprécie          30
Tout le monde me dit , me demande pourquoi j'ai commencé par la fin tout en remontant au début . La réponse est simple : je n'ai compris le début que lorsque je suis arrivée à la fin.
Commenter  J’apprécie          50
Parce que j'en avais assez des hommes. Plantés dans l'embrasure des portes, vous serrant de trop près, et leur odeur de bière ou de whisky quinze ans d'âge. Les hommes qui ne vous accompagnaient pas dans la salle des urgences, les hommes qui vous quittaient la veille de Noël. Les hommes qui claquaient les portes blindées. Qui s'attiraient votre amour pour, ensuite, vous laisser tomber. Des forêts de garçons, leurs arbustes déchiquetés pleins d'yeux qui vous suivent, vous agrippent les seins , brandissant leur fric, des yeux qui déjà vous renversent pour prendre ce qu'ils croient leur appartenir. Parce que je voyais toujours une femme en peignoir rouge qui rampait dans la rue.
Commenter  J’apprécie          00
On pouvait peindre les murs tant qu'on voulait, le cauchemar n'en demeurait pas moins réel. Qu'importaient le vert des pelouses, les couleurs éclatantes des peintures, les qualités artistiques déployées sur des murs d'un périmètre d'environ quatre mètres, qu'importaient la gentillesse des assistances sociales et le nombre des piscines, ce genre d'endroit n'en demeurait pas moins le dernier recours offert à des enfants blessés de tant de manières, et c'était miracle que nous puissions encore nous attabler ensemble, rire devant la télé, sombrer dans le sommeil.
Commenter  J’apprécie          00
Telle était Ingrid Magnussen. Elle inventait des règles et, soudain, on les trouvait gravés sur la pierre de Rosette, exhumées d'une caverne près de la mer Morte, inscrite ms sur les rouleaux de la dynastie Tang.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : famille d'accueilVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (91) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1428 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..