Un excellent ouvrage pour tous ceux qui veulent mettre un nom sur une fleur (en Europe).
Trouver le bon compromis entre simplicité et exhaustivité est un défi constant dans les guides de terrain pour découvrir la flore. La "Fitter & Blamey" se tire admirablement bien de cet exercice.
Elle servira aux débutants qui y trouveront diverses clés les amenant aux groupes botanique à partir desquels les illustrations de qualité les aideront à trouver le nom de la fleur qu'ils ont devant eux ou au moins celui d'une de ses parentes. Mais elle servira aussi aux amateurs éclairés pour "dégrossir" le travail de détermination qui pourra être affiné avec d'autres ouvrages plus précis ou exhaustifs mais aussi d'abord moins aisé.
Son principal défaut est que, traitant de la flore de toute l'Europe, elle peut amener à se poser des questions qui n'ont pas lieu d'être, certaines espèces étant complètement absentes de la zone où on se trouve.
Il n'en reste pas moins que des botanistes professionnels l'emmènent sur le terrain comme aide-mémoire, ayant en tête l'illustration de la "Fitter & Blamey" mais se trouvant face à une plante dont le nom reste sur le bout de la langue.
Incontournable, donc.
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j'ai été deçu par cette "nouvelle édition" entièrement remise à jour
j'ai pu relever des erreurs dans l'orthographe, dans les nomenclatures, dans les renvois à certaines pages, etc.
j'ai adressé copie de ces constats (7 pages a4) sans aucune réaction de l'éditeur - je me suis arrêté à l'index qui demandait beaucoup trop d'aller-retour d'une page à l'autre.
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Excellente flore, complète. Clé de détermination aisée, s'appuyant sur des éléments floraux dessinés et en couleurs.
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La photographie des plantes
Il fut un temps où les botanistes récoltaient les plantes et les séchaient pour en faire des herbiers personnels. Cette pratique a contribué à la raréfaction -
voire la disparition - de certaines espèces. De nos jours, on préfère les documents photographiques, qui apportent une information précise et incontestable.
Il faut alors employer un bon appareil à système réflex, permettant de voir directement ce qu'on photographie. Cela est important pour les gros plans pris avec des dispositifs spéciaux.
Pour obtenir une bonne profondeur de champ, utilisez des vitesses lentes, avec petite ouverture de diaphragme, et une pellicule sensible. Une cellule photoélectrique rend service, car il est difficile d'apprécier l'intensité de la lumière au niveau du sol, au milieu de la végétation.
Pour les fleurs blanches ou de couleur vive, diminuez d'un point ou d'un demi-point l'exposition, pour éviter la surexposition.
Si vous écartez d'autres plantes pour prendre votre photographie, redressez-les avant de partir pour ne pas détruire les protections naturelles, et regardez où vous mettez les pieds !