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3,66

sur 448 notes
Le briseur d'âmes.
Un type capable de vous emmurer vivant.
Ça avait plutôt de la gueule, comme ça, de prime abord.
C'est au second que ça s'est légèrement gâté.

Ce que je reproche à ce briseur d'âmes, bien plus élégant et digeste, cependant, qu'un bon vieux briseur de c******s des familles, c'est un manque d'originalité criant. HAAAAAAAAA !!!
Un presque huis-clos dans une clinique spécialisée où moult personnages luttent pour leur survie alors que la tempête de neige du siècle, que dis-je, du millénaire, souffle au-dehors, on est typiquement dans le cas d'école surexploité. Et l'école, de mémoire, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Ce briseur d'âme est raccord.

Si le scénario ne trompe personne, il faut lui reconnaître un traitement habile combiné à un sens du rythme certain.
Il est facile et rapide de s'emmerder d'une force peu commune lors d'un huis-clos.
Fitzek aura su insuffler suffisamment d'âme et de twists bien sentis à ce récit pour que ce Titanic annoncé ne se transforme en agréable balade canotière sur circuit ultra-balisé aux remous modérés.

Le thème annoncé promettait du feu de dieu.
Inutile de faire le 18, l'incendie sera facilement circonscrit.
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Dans ce thriller Sebastian Fitzek réussit le tour de force de créer une histoire un peu déroutante où il faut accepter de ne pas tout comprendre tout de suite.

Dans un huis clos aux airs de Shutter Island, l'auteur mêle l'enquête d'interprétation, reconstituant petit à petit le passé d'un amnésique et dévoilant les mystères de la psyché humaine.

Tension crescendo tout au loin du récit lorsque tout le monde devient un peu suspect et qu'on ne sait plus à qui se fier.

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J'ai bien aimé la construction du récit : il alterne entre plusieurs périodes du passé et du présent. L'intrigue commence 71 jours avant ce que l'auteur appelle « la Peur », pour passer à un tragique évènement, la veille de Noël, dans une clinique psychiatrique et l'époque actuelle avec un professeur qui recrute des étudiants pour participer à expérience, rémunérée au cours de laquelle il leur remet un dossier à étudier dans des conditions particulières.

Au cours des soixante et onze jours qui précèdent « la Peur », on retrouve des personnes enlevées, et libérées, avec des petits papiers qui proposent des énigmes dans la main; elles sont dans un état particulier : le regard dans le vide, terrorisés, en gros mortes psychologiquement. D'où le surnom donné au criminel « le briseur d'âmes ».

Quel lien existe-t-il entre elles ? Quel rapport avec ce qui se passe en cette veille de Noël ?

Durant cette nuit, se retrouvent enfermés le psychiatre, sa consoeur, un patient amnésique, Caspar, un patient que ne réussit pas à parler correctement, avalant des syllabes donc inintelligible, une patiente âgée qui aime beaucoup résoudre des énigmes, un gardien un peu bizarre, un ambulancier dont le véhicule est accidenté devant l'entrée de la clinique et qui amène avec lui un patient qui s'est planté un couteau dans la gorge. Ils se retrouvent ainsi enfermés, complètement coupés de l'extérieur, et les agressions se succèdent.

Autre atout du roman : Caspar essaie de retrouver la mémoire, et l'auteur nous indique les flashs qui lui reviennent, en italique dans le texte et on ne sait jamais s'il s'agit de vrais ou faux souvenirs, ce qui donne des descriptions de cauchemar intéressantes, avec la culpabilité et l'angoisse qui peuvent survenir dans cet état d'amnésie :

« Dans son rêve, le chagrin lui faisait l'effet d'un être vivant à part entière constitué de milliers de tiques minuscules accrochées à son âme avec l'intention d'en pomper tout sentiment de joie. » P 118

Par contre, l'utilisation de l'hypnose que fait Sebastian Fitzek fait dresser les cheveux sur la tête et les psychiatres nous sont présentés comme des cinglés… la manipulation mentale est digne des méthodes utilisées par l'URSS pour « rééduquer » les personnes qui ne pensaient pas comme l'État…

Ce livre se lit très vite, car on ne prend pas le temps de réfléchir ou de tenir compte de certains indices, laissés comme les petits cailloux du Petit Poucet. le suspense est bien entretenu et on sent monter une tension malsaine, perverse, bref on se sent étouffé, prisonnier et la peur s'installe…

Dernier atout du roman: l'identité de l'auteur qui est uns surprise totale. Cependant, je reste sceptique, ce livre ne m'a pas vraiment emballée alors que, en général, j'apprécie les polars psychologiques. C'était mon premier contact avec l'auteur et je vais tenter de lire « Thérapie » qui a été plutôt encensé pour lui laisser une chance:
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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C'est tout ? Je n'ai pas détesté ce roman mais, franchement, avec le tel tapage qui se faisait autour du Briseur d'âmes, je m'attendais à tellement plus. Moi qui me sentais mal parce que ce roman ramassait la poussière dans ma bibliothèque depuis des mois. J'avais lu juste avant Thérapie, qui semblait prometteur mais qui me laissait une drôle d'impression. Même chose avec ce bouquin-ci. Sebastian Fitzek a un talent certain pour dégoter des idées originales et faire travailler notre cerveau. Mais ce n'est pas tout, dans un roman.

Le Briseur d'âmes sévit dans Berlin. Cet individu, recherché activement par la police mais dont l'identité demeure un mystère, fait les manchettes des journaux. Sans toucher physiquement à ses victimes, il réussit à les briser psychologiquement et à les laisser dans un état léthargique dangereux. La veille de Noël, ce psychopathe fait irruption dans un hôpital psychiatrique et terrorise personnel soignant et patients.

Bien sur, l'écriture est tout à fait appropriée à ce genre, le roman policier / thriller. Des chapitres courts, qui nous plongent dans l'action, qui nous tiennent en haleine. Un rythme parfait. du suspense. Peu de personnages, dont la psychologie est développée finement. Des émotions, bien sur, des sueurs froides à volonté. Vraiment efficace. Quoique, un habitué de Fitzek verra venir quelques coups. J'espère que l'auteur saura se réinventer un peu…

Et après ? Je trouve que l'histoire prend du temps à démarrer. Puis vient le moment où le briseur d'âmes fait connaître sa présence. S'ensuivent plusieurs scènes où les prisonniers de l'établissement courent à droite ou à gauche pour échapper au psychopathe. Puis en haut et en bas. J'ai perdu l'intérêt à ce moment mais j'ai tout de même continué à lire un peu distraitement. Je l'ai retrouvé vers la fin lorsque le narrateur explique le dénouement. Fascinant mais un peu trop tard à mon goût.

Pour terminer, je trouve la fin un peu bâclée, comme si l'auteur l'avait terminée rapidement pour répondre à la commande de l'éditeur. « Ton dernier roman a été un succès, dépêche-toi à terminer celui en chantier pour profiter de la vague ! » Je lirai probablement d'autres oeuvres de Fitzek, mais sans presse.
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Cette lecture est une grosse déception pour moi !

J'avais découvert la plume de Sebastian Fitzek avec le colis que j'avais adoré, mais je suis totalement passée à côté de ce roman-ci.
Impossible pour moi de rentrer dans l'histoire et de me sentir impliquée.
Je tournais les pages sans grand intérêt.
Oui, tous les personnages auraient pu mourrir, je m'en foutais royalement.
Pourtant, tous les thèmes étaient réunis pour me plaire : un huis-clos dans un hôpital psychiatrique avec un psychopathe qui rôde par une nuit de tempête de neige.
Bref, une ambiance très prometteuse comme je les aime, même si ce type de récit est déjà vu et revu.

J'ai malgré tout trouvé le personnage de Caspar intéressant : un patient amnésique suivi par les psychiatres de l'hôpital. Plusieurs mystères se développaient autour de son passé… mais finalement rien d'assez prenant pour me tenir en haleine jusqu'au bout, pas même l'expérience citée en début de roman.
Je n'ai pas du tout reconnu le style de l'auteur.
De plus, l'identité du briseur d'âmes m'a très vite sautée aux yeux.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un ouvrage que je conseille pour découvrir cet auteur pourtant talentueux !
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Un titre grandiloquent pour finalement un roman que j'ai trouvé fade...
Ce huis-clos dans un hôpital psychiatrique perdu dans une tempête hivernale avait pourtant tout pour plaire, mais au final, des personnages trop survolés et une narration simpliste m'ont empêché de basculer dans l'histoire.
Le dénouement offre quand même une jolie surprise, mais la technique somme toute basique du briseur d'âmes pour plonger ses victimes dans cet état m'a paru trop "légère".
Toutefois, terminant mon troisième roman reposant également sur une intrigue disons policière, je trouve ce style particulièrement ardu à mener, ce qui m'amène à mettre un avis moyen+ pour mon premier Sebastian Fitzek, dont je découvrirai sans doute une autre histoire un de ces quatre...
Lien : https://twitter.com/Alexandr..
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J'ai dévoré ce livre tout y était un hôpital, une tempête de neige, un tueur en série et donc un huis-clos haletant, qui est le briseur d'âmes? Qui sont les nouveaux venus suite à cette tempête? le danger vient-il au final plus de l'intérieur de l'hôpital que de l'extérieur?

Le récit est haletant et on joue sur deux temporalités avec le vécu de Caspar qui nous livre celui-ci malgré son amnésie et cette expérience menée sur de jeunes étudiants.

Pourquoi donc cette note? Avec la fin de ce livre autant je l'ai dévoré autant la fin ne tient pas la route à mes yeux et sur un court récit de 310 pages louper la fin n'est pas pardonnable. J'y avais trouvé un petit côté Shutter Island au début de ma lecture, livre que j'ai adoré mais la fin ici n'est pas au niveau. Dommage surtout que Sébastien Fitzeck est un très bon écrivain.

A vous de vous laisser tenter ou non pour vous faire votre propre avis sur cette lecture!
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Un thriller psychologique qui se situe sur deux plans de narration.
Dans une grande villa délabrée, un professeur invite quelques étudiants à participer à une expérience. Cette « expérimentation » se résume en grande partie à la lecture d'un rapport datant d'il y a un certain nombre d'années. Cet exposé, sur un événement sanglant qui s'est passé dans cette même villa, alors une clinique psychiatrique huppée, contient le véritable récit du livre.

Dès le début, cette histoire, pour le moins étrange, sent la manipulation à plein nez.
Machination que le personnage principal amnésique, Caspar, ne peut en aucun cas voir venir.
Mais à cause d'une phrase de la psychiatre qui le soigne et parce qu'à partir du moment où Caspar commence à retrouver des bribes de ses souvenirs, il y a une question qu'il ne se pose jamais (!)... j'avais deviné, dès la moitié du livre, qui était le véritable coupable, ce briseur d'âmes.

Un peu déçue donc d'avoir vu juste trop rapidement dans le scénario tordu de Fitzek, même si la vraie finale réserve encore une surprise aux étudiants après la lecture du dossier médical ... et que le lecteur doit chercher la résolution du dernier énigme dans les remerciements de l'auteur à la fin de ce thriller qui, par ailleurs, sait faire monter la tension de manière astucieuse et remarquable.
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Approche, brave lecteur, n'ai pas peur (quoi que...)
Si tu avais déjà été pris dans le tourbillon de "Thérapie" du même auteur, alors, fidèle lecteur, tu peux t'approcher d'encore plus près.
Fais juste un peu attention à toi, imprudent lecteur, l'aventure est un peu remuante et stressante. Tu auras droit à ta dose de surprises et de rebondissements, à chaque fin de chapitre.
Si, gentil lecteur, tu es attiré par les émotions fortes, tu en auras pour ton pécule, pour peu que tu ne sois pas trop tatillon sur la présence de quelques grosses ficelles et d'un air de déjà vu.
Ne cherche pas, exigent lecteur, une narration fouillée dans ce récit. Cette histoire est un véritable rouleau compresseur.
Et toi, lecteur en quête d'un idée originale, si tu pourras être un peu déçu de certains passages, tu apprécieras par contre (comme moi) la belle idée de pagination et l'explication finale.
Bon courage pour tes nerfs.
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Mon deuxième Fitzek et encore une fois, j'ai passé un bon moment de lecture... Huis-clos glaçant, par le décor et par le sujet... C'est que les protagonistes vont se trouvés prisonniers d'une clinique psychiatrique allemande pendant une grosse tempête de neige avec à la clé un tueur en série qui se trouve dans les lieux. Et il n'est pas anodin ce tueur en série, il a déjà fait 3 victimes. Et il les laisse dans le pire des états, prisonniers de leurs corps, sans possibilité de communiquer avec l'extérieur. Brisées, psychologiquement. Anéanties. J'ai vraiment aimé la façon dont Fitzek aborde le thème de la maladie mentale, l'amnésie et l'anéantissement de l'âme. Il fait pas dans les clichés et j'ai aimé. Et puis, la fin m'a tout de même un peu surprise, ce qui est une bonne chose dans les thrillers psychologiques. Bref, un bon moment de lecture, mais pas un coup de coeur, puisque pour moi, la partie ''contemporaine'' du roman n'a pas servi l'histoire et aurait méritée d'être plus développée.
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