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Le monde tel qu'il est décrit dans le chasseur de regards donne envie de fermer les yeux pour ne plus rien voir du tout...

Mais ce n'est plus possible pour certaines victimes du psychopathe qui lui a donné son titre, puisqu'il leur a coupé les paupières, les obligeant à garder les yeux ouverts en permanence, et accessoirement de fait à souffrir en permanence. La police n'ayant pas d'éléments pour avancer dans son enquête précédente sur le Voleur de regards et l'enlèvement du fils de Zorbach, elle se concentre sur cette nouvelle affaire et demande à la médium aveugle Alina d'intervenir sur le suspect. Ce qui déclenche découvertes, catastrophes, souffrances, guérisons et rebondissements, jusqu'aux révélations finales.

Voilà à mon sens l'essentiel de ce roman, violent, plein d'actions et de suspense, très sombre, pas forcément très crédible ni très juste en termes de psychologie des personnages, mais assurément captivant. Un polar de bonne facture, en somme; rien de plus et rien de moins.

Lu en VO allemande, challenge PAL
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"Le chasseur de regards" est la suite du "voleur de regards" et cette suite est dans la lignée du premier: un très bon roman. Tout y est une fois de plus. Je dirai même que le suspense et les fausses pistes y sont encore plus sasisissants.
Jusque la toute fin, le mystère est préservé. Chaque révélation m'a faite dire ça y est je sais et au chapitre suivant, je tombais de mon échelle.

Un excellentissime roman policier que je ne saurai que conseiller aux amateurs du genre. Et je sais qu'ils sont nombreux, quant à moi j'ai découvert avec ces deux tomes un auteur que j'apprécie beaucoup et avec lequel je ferai volontiers d'autres voyages aux confins de la folie.

Lien : http://livresque78.over-blog..
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"Le chasseur de regards" est la suite des aventures du journaliste berlinois Alexander Zorbach, et même si l'auteur signale en prologue qu'elle peut se lire indépendamment, je conseille à tout lecteur intéressé de commencer par le premier opus "Le voleur de regards", s'il veut pleinement profiter de la perversité du scénario.

Alors que le chasseur de regards, un serial-killer spécialiste des enlèvements d'enfants dont il énuclée l'oeil gauche avant d'en abandonner le cadavre, semble être identifié, Zorbach est toujours à la recherche de son fils qu'il a kidnappé. Pendant ce temps, la police aidée d'Alina, la physiothérapeute médium déjà rencontrée dans le premier tome, tente de prouver que Suker, un célèbre chirurgien ophtalmologue, est bien le psychopathe qui viole et torture des femmes en les laissant gravement mutilées aux yeux. Les deux hommes sont-ils complices ? La vie de Zorbach et d'Alina va être mise en péril, volontairement pour l'un qui n'a plus rien à perdre et bien malgré elle pour l'autre, qui est handicapée par sa cécité.

Troisième roman de Fitzek à mon actif et même ressenti, je ne parviens pas à rester concentrée au cours de ma lecture et à la fin, je suis toujours obligée de relire quelques pages par ci, par là pour saisir toutes les astuces du dénouement. le scénario de ce thriller psychologique est une fois de plus très tortueux, deux affaires s'entremêlent et alternent au fil des chapitres. Zorbach est lui-même narrateur de son histoire alors que le reste est écrit à la troisième personne. Je trouve que cela donne un ensemble quelque peu brouillon. On pourrait lui reprocher également quelques similitudes avec le premier tome, déjà pour le titre on aurait pu mieux faire, on a une fois de plus à faire avec un tueur vengeur qui a presque de bonnes raisons d'agir ainsi et enfin on est face à une police totalement dépassée. Malgré tout, avec de nombreux rebondissements, une écriture efficace, des chapitres courts, une fin inattendue, le suspense reste au rendez-vous. Il est très facile de s'attacher à Alina qui se retrouve victime sans le vouloir mais qui garde une volonté de fer pour s'en sortir malgré son handicap.
En résumé, une lecture mitigée à laquelle j'accorde un 12/20.
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Dernière lecture de ma PAL spéciale Fitzek, « le chasseur de regards » m'effrayait un peu car, lorsque je l'ai acheté, j'ignorais qu'il s'agissait d'un second tome. En effet, il s'agit de la suite de « le voleur de regards » mettant en scène Alexander Zorbach et Alina, une physiothérapeute aveugle et médium. Je me suis longuement demandé s'il était nécessaire ou non d'avoir lu le premier opus. Or, avant de faire commencer le roman, l'auteur a expliqué sur plusieurs pages que ce n'était pas obligatoire. L'histoire pouvait se lire et se comprendre indépendamment. Néanmoins, il a ajouté que, si l'on comptait un jour lire « le voleur de regards », le plaisir de lecture serait moindre, car on allait nécessairement connaître certaines informations, comme l'identité du coupable ! J'ai donc essayé de m'y plonger… mais ce fut très difficile. Il m'a fallu entre 150 et 200 pages, soit presque la moitié du livre, pour ne plus me perdre parmi la foule de personnages. Il y a beaucoup de noms à retenir : les deux héros, leurs nombreux collègues, les deux tueurs violeurs psychopathes, les témoins, les personnages secondaires, … Honnêtement, cela faisait beaucoup d'un coup ! Ajoutons à cela le fait que l'on est directement dans l'action avec un Alexander qui a le choix entre laisser son fils séquestré mourir ou se faire sauter la cervelle ! le lecteur doit faire un petit effort pour directement intégrer un maximum d'informations, tout en n'étant pas trop perdu par tous les rebondissements. Honnêtement, cela n'a pas été très évident. C'est pourquoi, à l'inverse de l'auteur, je vous conseille de lire un tome après l'autre au lieu de commencer directement le deuxième. Je pense qu'ainsi, vous aurez moins besoin de ce temps d'adaptation et pourrez davantage profiter de cette plongée dans l'horreur.

Si vous avez lu le résumé, vous aurez compris que l'enquête est très sombre. Il est question de femmes violées, de leur progéniture enlevée, de violeur qui arrache les paupières de ses victimes, etc. le duo de tueurs en série sont violents, retors, inquiétants et redoutables… Et encore dans la nature ! La pauvre Alina va d'ailleurs en faire les frais… Il y a deux intrigues à suivre en parallèle : celle d'Alexander qui traque le voleur de regards qui a kidnappé son fil Julian et Alina qui va tout faire pour échapper à l'« ophtalmologue »… Certains passages sont difficiles, mais j'ai trouvé que c'était assez soft par rapport au dernier Claire FavanLes Cicatrices ») ou « Les Morsures de l'ombre » de Karine Giebel que j'ai lus. À moins que cela reste une impression… ? Pour moi, les scènes d'horreur sont assez peu décrites et on est plus sur des personnages épouvantés par la situation qu'à des scènes de torture ou de viol vous donnant la nausée. Ce que traverse Alexander aurait pu me toucher néanmoins, j'ai trouvé son tempérament pas assez travaillé et certains chapitres inconcevables. Blessé, il finit par miraculeusement bien se remettre pour le besoin de l'intrigue. J'ai trouvé cela peu crédible. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un Jack Bauer (24H Chrono) allemand, apte à se taper un sprint avez toutes ses capacités mentales malgré le fait d'avoir frôlé la mort et d'avoir le corps en charpie ! Ce manque de réalisme a fait que je n'ai pas ressenti quoi que ce soit à son égard. À l'inverse, j'ai eu de la compassion pour Alina qui, malgré son handicap, est restée une battante. Ce qu'elle va vivre et cette sinistre promesse de potentiellement retrouver la vue grâce à une victime m'ont bouleversée. J'ai estimé le travail autour de sa psychologie plus important que pour le personnage principal de cette saga.

Comme toujours avec Fitzek, le rythme est soutenu et garde le lecteur en haleine. On ne souffre pas de temps mort, puisque l'on oscille entre révélation et action. de plus, le dénouement m'a séduite. Non pas qu'il soit inattendu (certains indices sautent aux yeux), mais c'est surtout la crédibilité de la fin qui m'a conquise. Toute cette affaire laisse forcément des traces… Et pas uniquement physiques ! Je n'en dis pas plus, mais sachez que c'est vraiment le dénouement ainsi que tous les passages avec Alina qui ont su me captiver. Pour le moment, ma découverte de cet auteur s'arrête-là, mais je pense craquer pour certains titres plus tard.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Rendez-vous chez l'ophtalmo
Obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste est souvent synonyme de parcours du combattant… Mais quelques fois, c'est lui qui prend les devants et … vous kidnappe pour vous opérer… avec ou sans anesthésie, ça dépend… Enfin, rassurez-vous, ceci se déroule dans l'imagination de Sebastian Fitzek !
Le Chasseur de Regards s'ouvre quasiment là où le Voleur de Regards s'était achevé (d'où l'intérêt de les lire dans l'ordre !). Alexander Zorbach est mort. Officiellement. En réalité il a survécu miraculeusement à un suicide manqué mais c'est un homme brisé : seule la perspective de retrouver le monstre qui l'a dépouillé de toute humanité le rattache encore à la vie. Quant à Alina, la police lui demande « d'examiner » un homme suspecté d'avoir enlevé cinq femmes, de les avoir atrocement torturées et violées : relâchées, trois se sont suicidées, la quatrième est encore en vie mais totalement traumatisée, elle ne peut témoigner … Quant à la cinquième, elle est introuvable. La police compte sur le don d'Alina pour confondre Zarin Sucker. Sauf que Sucker est un ophtalmologiste de renom, et qu'il fait une proposition à Alina : il peut l'opérer et lui faire recouvrer la vue. S'il est libéré bien entendu.
Je n'en dis pas plus sur l'intrigue machiavélique et passionnante qu'il serait vraiment dommage de dévoiler.
Sebastian Fitzek reprend le même procédé d'écriture que dans le précédent volet et alterne les voix de ses personnages pour raconter l'histoire, et cette fois, c'est Alina qui a le premier rôle. D'une noirceur totale avec certaines scènes à la limite du supportable mais qui sont parfaitement justifiées par l'intrigue, c'est un thriller addictif sans temps mort.
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Bien que l'auteur et la maison d'édition disent que "Le chasseur de regards" peut se lire indépendamment du "Voleur de regards" ,
il vaut mieux avoir lu ce dernier , dont il est la suite immédiate , pour s'immerger dans l'action et en comprendre vraiment l'intrigue .
Avec une histoire qui se lit vite grâce à des chapitres courts , Sebastian Fitzek emmène le lecteur de révélations en rebondissements ,
de surprises en retournements de situation ...
Bien que ce soit un peu la loi du genre , beaucoup de coups de théâtre m'ont paru un peu abracadabrantesques , à la limite de la vraisemblance .
Ce roman m'a quand même moins passionné que le précédent ...
peut-être un sentiment d'usure ou une impression de déjà lu ?
"Le chasseur de regards" n'est pas le meilleur livre de Sebastian Fitzek .

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Ce roman fait suite au « voleur de regards » mais peut se lire sans avoir fait connaissance des personnages ici récurrents. L'ambiance et la violence sont dignes de Karine Giébel et son « purgatoire des innocents » et Alina, aveugle aide la police avant d'être victime, par ses visions comme dans « la voie des âmes » de Laurent Scalese. le narrateur (et le lecteur) y souffre autant qu'avec nos frenchies. L'horreur nous saisit et nous emporte dans cette intrigue où la semi-guérison de Zorbach est pour le moins miraculeuse. Mais comment fait-il ? le suspense nous lâchera avec le dernier chapitre non hollywoodien et donc hyper noir et pessimiste ! Quelques improbabilités m'ont déconcertée notamment une aveugle entravée et capable de les exploits sportifs hors du commun … Bien sûr il y a le traître de service et une bonne dose d'incestes et de tortures. Cependant l'écriture dynamique, sauf dans quelques passages plutôt obscurs (cela est peut-être dû à la traduction) et la manipulation procurent un bon moment de lecture.
Ceci dit, je ne lirai pas les autres romans de cet auteur … j'ai frôlé l'overdose de tortures (et pourtant j'ai lu presque tout Giebel ) !
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Le journaliste et ancien flic Alexander Zorbach (cf. 'Le voleur de regards') est sur la piste d'un tueur en série également traqué par la police. Un célèbre ophtalmologiste est en garde à vue, suspecté de plusieurs meurtres précédés de tortures, mais aucune preuve ne permet de le priver plus longtemps de sa liberté. Des indices laissent pourtant supposer qu'il est lié au serial killer recherché.

Le narrateur, juste avant de présenter le véritable dénouement de son histoire, imagine un happy-end qu'il évacue finalement ainsi : « Si vous souhaitez entendre cela de moi, allez au cinéma. Il n'y a pas de filtre de flou dans ma réalité. Ma vie n'a jamais été régie par les lois de Hollywood ».
Ce dont se défend l'auteur constitue précisément ce que je reproche à ce roman : il est écrit comme le scénario d'un film dans lequel seuls importeraient l'action, le suspense et les rebondissements. Quelques tortures, trois psychopathes, des innocents coupables ou vice-versa... la barque est chargée. L'auteur introduit même quelques phénomènes paranormaux ; cette technique me semble trop facile et peu crédible pour brouiller les pistes ou faire avancer une enquête.
Certes le suspense est au rendez-vous et je ne ne me suis jamais ennuyé. Mais à part une réflexion intéressante autour des effets psychiques de certains traumatismes, l'ouvrage se résume à une succession de scènes d'actions, sans véritable autre propos.

Un avis plutôt négatif, même si j'avoue avoir dévoré le livre.

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Je suis partagé, après la lecture de ce deuxième opus de la saga du "voleur de regard", entre le chef d'oeuvre et le brouillon. Les éléments de l'histoire sont prenants, surprenants, inventifs mais la construction du récit ne s'articule pas de façon homogène. le lecteur est malmené. le récit de la conduite de l'enquête est bâclée. le retournement de situation à la fin du roman n'offre aucune chance au lecteur de vérifier ses propres hypothèses.
J'ai eu l'impression que l'auteur écrivait sous la pression de son éditeur.
On est souvent à la limite de l'invraisemblable, voir du roman de science-fiction.
Sebastian Fitzek sait faire beaucoup mieux.
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Le chasseur de regards fait suite à le voleur de regards (pas très originaux, les titres, vous ne trouvez pas ?), mais comme l'indique l'auteur dans son avertissement au lecteur, il peut également se lire indépendamment. Ce que je ne vous conseille pas, car c'est bien mieux quand même d'avoir lu l'autre avant, pour mieux comprendre les ressorts psychologiques des caractères, les réactions des uns et des autres, les peurs, les désirs de vengeance…

Le roman précédent se terminait lorsqu'on apprenait que le fils de Zorbach était aux mains du voleur de regards et lorsque celui-ci débute, d'une façon totalement fracassante, le petit garçon est toujours porté disparu avec le tictac du compte à rebours qui continue et devra bientôt le conduire à la mort… Zorbach est prêt à tout tenter, même à tomber dans un piège… sauver son fils en se tuant, ou rester en vie et condamner le petit garçon… Je vous laisse deviner son choix…

Alina, la jeune aveugle du roman précédent, est quant à elle mise en présence de Zarin Sucker, ophtalmologue très célèbre dans le monde entier, mais accusé d'avoir découpé les paupières de plusieurs de ses patientes, avant de les violer et de les laisser à moitié nues dans la rue où plusieurs sont devenues folles. La police espère que les visions d'Alina l'aideront à trouver la dernière victime de Sucker… un homme terriblement intelligent, qui défie la police qui n'a pas de preuves contre lui, et qui va proposer d'opérer la jeune femme, lui promettant qu'elle peut recouvrer la vue… Comment ne pas être tentée par une telle pensée, elle qui ne voit plus depuis sa plus tendre enfance ?
Suite sur Liliba
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