Le colis

J'ai découvert Sebastian Fitzek en 2010 avec Thérapie qui avait été un véritable coup de coeur. Depuis, je prends plaisir à lire chacun de ses romans et je ressors généralement très enthousiaste de mes lectures, plus rarement mitigée, mais force est de constater que c'est le cas avec le Colis.
Le point de départ est intéressant et plein de promesses : nous faisons la rencontre d'Emma, une psychiatre qui reste cloîtrée chez elle depuis qu'elle a subi une agression… qui n'a pas pu être établie formellement. Elle seule sait ce qu'elle a subi et le traumatisme vécu. On pense qu'elle a eu affaire à celui que l'on a surnommé « le Coiffeur » mais son agression ne correspond pas exactement au modus operandi de ce dernier, si bien que même ses proches doutent. Elle survit et se reconstruit dans le cocon de son domicile jusqu'au jour où le facteur dépose chez elle un mystérieux colis destiné à l'un de ses voisins. Fait troublant : alors même qu'elle connaît bien ses voisins, elle ignore de qui il s'agit.
Quelle déception ! J'avais repéré ce titre dès sa sortie, d'une part parce que j'adore cet auteur, d'autre part en raison du trailer conçu par l'Archipel, très efficace et très tentant. Je m'attendais à tout autre chose. Si les premiers chapitres sont tout à fait convaincants, je suis obligée de dire que la suite m'a semblé complètement bancale : les événements s'enchaînent, les rebondissements inondent les pages, les révélations s'empilent les unes sur les autres, on finit par tomber dans un récit absolument rocambolesque. Comme je sais de quoi l'auteur est capable, il est évident que je ne renoncerai pas et lirai les deux titres qu'il me manque encore.

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Dévoré en quelques nuits, cet opus m'a vraiment décontenancée.
J'avais l'impression d'être plus atteinte qu'Emma.
J'adore ce genre d'emprise que l'auteur peut avoir sur le lecteur.
J'ai trouvé le tout quand même assez tiré par les cheveux. Au bout du 3ème rebondissement, j'en avais assez. Au delà du peu crédible, j'y ai vu un mauvais film d'horreur.
Donc mitigé comme lecture mais dépaysante!

Emma, jeune psychiatre traumatisée par un viol dans une chambre d'hôtel, ne veut plus sortir de chez elle. Tout lui rappelle ce moment, tout lui rappelle le psychopathe à qui elle a échappé, connu sous le nom du « Coiffeur ». ✂️
Les souvenirs sont flous, les preuves sont faibles et les circonstances ne jouent pas en faveur de la santé mentale d'Emma.
En attendant, elle vit dans l'angoisse, et quand le facteur lui apporte un colis à remettre à son voisin, tout bascule. 📦

En fait, Sebastian Fitzek, c'est pour moi quitte ou double. J'ai adoré certains de ses livres, et me suis ennuyée pour d'autres.
Pourtant, j'y retourne à chaque fois avec le même enthousiasme, m'attendant à me prendre un coup de coeur ou de massue. 💕

Malheureusement... « le colis » fait pour moi partie des ratés. Trop... de tout ! Trop de descriptions, trop d'infos, trop de choses invraisemblables, trop de confusions. Emma est trop parano, son histoire trop invraisemblable. Ça part dans tous les sens ! 🤯

Et pourtant, on est tenus en haleine par le simple fait de savoir si Emma ment ou non. Si elle est folle ou non. Et si nous on s'y attendait ou non.

Comme toujours dans les livres de Fitzek, l'idée est chouette et la psychologie qui en découle toujours intéressante. C'est pour ça que je prends toujours plaisir à lire ses livres, malgré leur inégalité.
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L'histoire tourne un peu en rond, nous en bourrique, et l'un dans l'autre, ça donne un peu mal à la tête. 🧟‍♀️
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Vous avez certainement déjà vu passer ce titre qui a beaucoup fait parler de lui ces dernières semaines ! La couverture originale et le synopsis de ce thriller donne carrément envie et je me suis donc plongée dedans avec l'envie de frissonner.

Et il se trouve que j'ai été très déçue par cette lecture… Si le prologue m'a donné l'eau à la bouche, mon enthousiasme est vite retombé au fur et à mesure de ma lecture. C'est bien simple: ce thriller en fait des tonnes ! Je l'ai trouvé incohérent et surtout pas crédible du tout.

Nous suivons Emma, une psychiatre qui après une agression très violente par un tueur en série, vit complètement reclus chez elle. Elle a développé une très forte paranoïa et est effrayée au moins petit changement. Elle ne sort plus du tout de chez elle, mais un jour le facteur lui demande de garder le colis de son voisin. Si Emma connait tous les noms de ses voisins, celui sur le paquet lui est inconnu…

Le roman se lit extrêmement vite. Les chapitres sont très courts et se terminent pratiquement toujours sur un cliffhanger ou en pleine action. Si cela rend la lecture addictive, cela m'a vite agacé car trop de révélations tue les révélations. Les situations sont assez abracadabrantes et même si l'auteur essaie de nous faire douter quant à la santé mentale de son héroïne, je me suis surtout lassée de ses crises de paranoïa. Emma m'a vraiment agacé et j'ai trouvé qu'elle agissait vraiment bizarrement pour une personne phobique. Elle est incapable de sortir de chez elle sans paniquer, mais décide quand même d'entrer en douce chez son voisin (qui fait quand même bien peur) pour enquêter sur son identité.

Plus on avance dans le roman et plus l'histoire devient farfelue pour finir sur un twist final complètement grotesque… J'ai trouvé la fin ridicule et irréelle. L'auteur a voulu faire du sensationnel avec son histoire, moi j'ai trouvé ça limite comique. J'aime bien être surprise dans un thriller, mais il faut garder une cohérence dans l'histoire ! Là j'ai trouvé ça ridicule.

En bref : Ce thriller est donc une déception pour moi. J'ai apprécié le côté addictif et surprenant de l'histoire, mais malheureusement l'auteur va trop loin dans son délire rendant l'histoire complètement grotesque. Je vous le conseille si vous avez envie de vous faire une petite peur, mais si vous cherchez une histoire solide et cohérente, passez votre chemin.
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Après en avoir un peu soupé des trop nombreux retournements de situations et autres révélations en cascade des romans de Fitzek, j'avais un peu délaissé cet auteur et je ne l'ai relu que dernièrement ( et j'ai été très agréablement surpris) avec le très bon Siège 7A qui m'a un peu réconcilié avec cet auteur allemand de premier plan.
J'avais donc hâte de le relire.
Le colis est à mon sens bien moins bon même si (si on fait fi de toute crédibilité), il n'en demeure pas moins efficace.
Dans ce roman, j'ai retrouvé ce qui avait fini par me lasser, à savoir, en fin de roman, des révélations qui n'en finissent pas.
Au final, c'est un peu "too much" pour moi.
Pour autant, le roman est loin d'être mauvais mais ce n'est plus forcément ce que je recherche dans ce genre littéraire.

Après un début prometteur, l'auteur m'a perdue à partir du moment ou Emma rencontre A. Palandt chez lui en présence d'autres personnes. Déjà pour une personne ne sortant plus de chez elle, ce n'est pas très réaliste. J'ai trouvé cette scène invraisemblable et grotesque. Je ne suis presque jamais revenue dans cette histoire même quand l'auteur a cherché à me perdre avec toutes ses fausses pistes, un peu trop d'ailleurs.
Quant à l'explication finale, elle m'a laissée plus que sceptique quant à la possibilité de cette présence permanente.
Pas un mauvais livre, mais j'aurais vraiment pu m'en passer.

Emma ne va pas bien depuis qu'elle s'est fait violer dans une chambre d'hôtel : la police ne la croit pas, elle reste recluse chez elle, a arrêté de travailler ; elle comprend mieux maintenant certains de ses patients (elle est psy), car elle est devenue paranoïaque : elle a peur que son agresseur entre chez elle. Déjà petite, elle avait un « ami imaginaire » qui vivait dans son placard, alors elle a tendance à regarder partout, s'attendant à y voir quelqu'un caché.
Un jour le facteur lui apporte un colis pour un voisin absent, qu'elle ne connaît pas. Dans la foulée, son chien est empoisonné, ce qui la pousse à sortir de chez elle pour l'emmener chez le vétérinaire.
Bref, l'engrenage s'emballe pour elle, et sa paranoïa affronte son désir de connaître la vérité : qui est ce voisin inconnu, qui a empoisonné son chien ? Est-ce son agresseur ?
L'intrigue est lancée et on ne peut plus l'arrêter.
Il faut le lire d'une traite, sans voir les grosses coïncidences et le côté un peu too much de certains événements (elle n'a décidément pas de bol cette femme). Si on plonge totalement dans l'histoire sans réfléchir, c'est un thriller haletant, pervers et machiavélique, avec twist final.
On est dans la tête de cette femme parano donc difficile de démêler le vrai du faux et on est obligé de se jeter tête la première dans l'intrigue.

Etrange thriller psychologique. Très difficile à lire, car il y a des allers-retours entre le moment actuel du récit et ce qui s'est passé le mois précédent, l'un expliquant l'autre. Ainsi, Emma, à l'imagination débordante, s'était inventé un ami du placard, ce qui lui a valu d'être prise en charge psycho- thérapeutiquement dès ses trois ans. Ceci a peut-être influencé son choix de devenir psychiatre. Elle s'intéresse plus particulièrement aux psychoses. Elle-même semble souffrir de mythomanie et de paranoïa, aggravées suite à son agression par « le coiffeur », un tueur d'Escort-girls, qui les rase ensuite. Des détails clochent. Elle ne se prostitue pas et elle a été violée, ce qui n'est pas dans l'habitude du serial killer. Son entourage, la police, la justice, mettent sérieusement en doute ses affirmations et Emma va s'enfoncer dans ses phobies. Un jour, le facteur lui remet un colis dont le destinataire est un voisin nouvellement installé. Est-ce une boîte de Pandore ? L'enquête va nous mener dans les tréfonds de la psychiatrie. C'était très intéressant, passionnant à lire et pourtant, je n'ai pas réussi à aimer cet ouvrage, qui n'avait pas la fluidité à laquelle ce genre de récit m'a habituée.

L'équation de ce livre = une psy + des meurtres + de la paranoïa + un colis et un tapis.

Un thriller roublard et bien ficelé, qui sait habilement brouiller les pistes, mais aussi les repères entre fantasme et réalité, mensonge et vérité. Où tout est question de point de vue, de perception.

Un livre qui s'ouvre telle une boîte de Pandore, et qu'on ne parvient plus à refermer tant qu'on ne l'a pas terminé !

J'adore la couverture de ce roman que je trouve super drôle.

Tout commence 28 ans auparavant, lorsque Emma, petite fille, réveille ses parents suite à une angoisse nocturne : Arthur, le fantôme du placard, est encore venu lui rendre visite... son papa la gronde car elle l'a réveillé et Arthur va la venger...
28 ans plus tard, Emma Stein est devenue psychiatre. Philipp, son compagnon, est chef du profilage de la police criminelle. Un soir dans un hôtel, après une conférence, Emma se fait violer et se retrouve les cheveux rasés... ceci semble être le modus operandi de ce criminel que la presse surnomme "le coiffeur" qui scalpe des jeunes femmes et les assassine.
Depuis Emma vit dans l'angoisse et se barricade dans sa maison, son havre de paix.
Jusqu'au jour où le facteur lui demande d'accepter un colis pour son voisin.... et si ce voisin était « le coiffeur »?

Sebastian FITZEK sait jouer avec les nerfs de ses lecteurs. Ce roman tient en haleine, la lecture est addictive... jusqu'à la moitié. Après ça devient lourd, incohérent, invraisemblable : l'héroïne est « paranoïaque », j'aurais plutôt dit agoraphobe mais bon... elle n'ose pas faire un pas dehors alors que son chien agonise et a besoin d'un veto, mais après elle s'introduit allègrement chez les voisins... c'est parfois énorme!
Cela fait deux romans que je lis de cet auteur et je retrouve à peu près les mêmes thématiques pseudo psychiatriques souvent mal traitées...
C'est dommage, le début était vraiment sympa et l'idée de départ excellente. Trop de twists finaux renforcent l'impression de trop!!