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3,86

sur 336 notes
Ah, enfin ! Ça faisait un moment que je restais tiède devant mes polars et que j'attendais celui qui me ferait trembler et jubiler... puis le voleur de regards est arrivé : pour moi qui ne me régale jamais autant que face à un méchant astucieux et imaginatif, ça a été un vrai bonheur de lecture !

Dans un grand jeu de cache-cache mortel, l'intrigue met aux prises Alex Zorbach, ex-flic désormais journaliste criminel, ex-mari et aussi ex-homme équilibré, avec un tueur en série d'enfants qui déclenche un compte-à-rebours à chaque enlèvement et sème des indices comme dans un jeu de société... Ses meurtres, eux, ne ressemblent pas à un jeu de société, et Zorbach se démène pour l'arrêter au plus vite, aidé en cela uniquement par un stagiaire très dévoué et par une improbable voyante aveugle, mais gêné par la police officielle qui a la mauvaise idée de le soupçonner...

Tout est ici réussi à mes yeux : l'intrigue intelligente et originale, l'enquête menée avec brio, le suspense nourri par l'alternance des points de vue, les personnages parfois étonnants mais toujours justes, les descriptions angoissantes ou dégoûtantes, les rebondissements, le début, le milieu, la fin. En bref, je suis tout à fait enthousiaste, même si j'ai une nouvelle fois très mal dormi !

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Le voleur de regards comme les médias l'ont appelé tue une femme avant d'enlever son enfant. On retrouve un chronomètre dans la main de la femme pour lancer un ultimatum. Tout accuse Alexander Zorbach, ex flic devenu reporter judiciaire. Il devient le principal suspect car il arrive très vite sur le lieu, on retrouve son portefeuille sur la scène de crime et il détient des informations que même les plus proches collaborateurs ignorent. le compte à rebours a commencé…
Sebastien Fitzek est le maitre du suspens, un auteur incontournable du thriller allemand. La construction du livre est originale (je n'en dit pas plus pour ne pas gâcher votre découverte). Ce thriller m'a fait passer un très bon moment. Il tient le lecteur en haleine et arrive à mettre le doute au lecteur
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Ce livre est tout simplement génial, Sébastien Fitzek est un auteur qui parvient à nous tenir en haleine avec des tonnes de rebondissements, il nous emmène dans toutes les directions et nous fait douter jusqu'à la dernière minute.
Ici pas de gore à outrance, mais de l'intelligence dans la manière de nous emmener là ou on pense trouver des pistes et des indices, et soudain, toutes nos théories s'écroulent.
Et enfin arrivent les dernières pages, la délivrance, la solution qui pas une minute ne nous a effleuré l'esprit.
Maintenant, tellement imprégnée de cette histoire et de la façon décrire de cet auteur, je ne peux que me diriger à grands pas vers "Le chasseur de regards".

Je vous conseille d'en faire autant.

Lien : http://livresque78.over-blog..
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Ce matin, une panne de voiture m'a contrainte à annuler mes projets de ce jour. C'est à croire que le voleur de regards avait planifié ça pour me permettre de me plonger corps et âme dans son projet macabre. Je viens d'avaler 400 pages sans interruption, sans manger, sans même respirer.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre capable de me scotcher, de me captiver, de m'emmener si loin dans l'horreur.
Et - c'est très bizarre à dire - ça m'a fait du bien.
Pendant quelques heures, j'ai oublié mon quotidien, mon travail en retard, mes coups de fil à passer, les appels incessants de mon estomac à l'approche de midi.
L'histoire est glauque à souhait. le jeu est dément. L'homme qui le dirige encore plus. Nos méninges se triturent pour tenter d'aider Alexander Zorbach et Alina dans leur quête de sauver deux enfants des griffes du monstre.
Jusqu'à la fin, nos hypothèses se succèdent, se démantelant au gré des indices. Et jusqu'au bout, le doute persiste.
Au coeur de l'enquête, les indices paranormaux d'une femme aveugle nous malmènent, déstabilisant nos repères rationnels et traditionnels.
On est perdus. du début à la fin !

Sebastian Fitzek a su trouver les mots précis et parfaits pour enlever les miens de la bouche l'espace d'une journée. Quel talent !

P.S. Et je viens d'ajouter à l'instant à ma liste Pense-bête, la suite de ce roman - Le chasseur de regards - qui promet de m'emmener une nouvelle fois très loin du confort de ma terrasse printanière sous le soleil. A croire que je suis un peu masochiste :-)
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Le voleur de regards est un tueur en série qui a déjà sévi 3 fois: il tue la maman, lui laisse un chronometre entre les mains qui se déclenchera lorsque la police trouvera le corps. Il restera alors 45h et 7minutes pour retrouver l'enfant que le tueur a kidnappé;dépassé ce délai, l'enfant sera retrouvé mort avec un oeil en moins.
Alexander, ex flic devenu journaliste criminel, branché sur les fréquences radio de la police arrive trés vite sur les lieux du quatrième meurtre. Trop vite. Les flics ont changé de fréquence et il est donc impossible qu'il soit au courant....Sauf si c'est lui le tueur!

J'ai du mal à comprendre la fascination quasi générale pour cet auteur allemand et les critiques dithyrambiques sur ce thriller:
le roman commence par l'épilogue, puis le dernier chapitre sans que cela interfère dans la chronologie de l'histoire, facétie de l'auteur qui a certes son explication mais qui est loin d'etre indispensable
une aveugle qui a des visions: why not?
des flics un peu "neu neu" et surtout un, brute sadique, qui est vraiment peu crédible.

C'est ,malgré tout, un thriller plutot agréable à lire, efficace avec une fin surprenante, de grande qualité ,qui "sauve" le livre.

Mais ce n'est que mon humble avis !
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45 h et 7 min, c'est le temps que laisse "le voleur de regards" aux enquêteurs pour retrouver vivants des enfants qu'il enlève après avoir assassiné leur mère. Par trois fois déjà, ce serial-killer a sévi dans Berlin et... gagné. Le délai imparti, toutes les petites victimes ont été découvertes, mortes par noyade et énuclées de l’œil gauche. Le quatrième compte a rebours a été lancé. Les jumeaux Léa et Tobias ont disparu alors que la police vient de trouver le cadavre de leur mère, un chronomètre coincé entre les doigts, lançant le décompte fatidique. Philippe Stoya le chef de la brigade criminelle commence alors la partie de cache-cache. La présence sur le lieu du crime d'Alexander Zorbach, un de ses anciens collègues reconverti dans le journalisme après une affaire qui a mal tourné, va rapidement attirer les soupçons des flics. Et c'est là qu'entre en scène Alina, une jeune psychothérapeute médium... et aveugle.

De Sebastian Fitzek, j'avais beaucoup aimé "Tu ne te souviendras pas". Je retrouve ici exactement la même trame de scénario, c'est-à-dire un personnage principal qui n'est pas flic (ici, journaliste et dans l'autre, avocat) obligé de mener une enquête de son côté pour se disculper, pendant que le vrai coupable reste insoupçonnable sous nos yeux. Les premières pages de ce thriller psychologique m'ont intriguée car l'auteur nous entraîne dans un "perpetuum mobile" énigmatique, en commençant son livre par l'épilogue puis le numéro des chapitres qui va décroissant tel un compte à rebours, pour terminer par le prologue et le chapitre un, comme si l'histoire allait recommencer. La surprise passée, j'ai eu du mal à être happée par le récit et l'ennui était à deux doigts de me gagner. La ligne de flottaison entre monde réel et paranormal est souvent brumeuse. Malgré le décompte implacable enclenché, il m'a manqué l'adrénaline qui fait dresser les poils sur les bras. Toute l'originalité de ce thriller réside dans les dernières pages. Comme je n'avais pas été très attentive, j'ai relu quelques pages par ci, par là, afin de me remémorer les indices qui m'avaient échappé. Il faut vraiment patienter jusqu'au bout pour découvrir le machiavélisme de l'auteur. C'est dommage que sur presque 500 pages, ces instants de grâce aient été si limités.

Après réflexion, je reconnais que c'est bien joué, d'autant plus que Fitzek ne se contente pas de jouer sur la corde sensible de l'émotion en mettant en scène des enlèvements d'enfants, ni d'attirer l'attention du lecteur sur le difficile quotidien des personnes non-voyantes, il donne en plus à son tueur un mobile "presque acceptable". A vous de lire si vous êtes curieux... Pour moi, c'est un 12/20 car j'ai été ballottée entre le pire et le meilleur.
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Il faut que je vous fasse savoir d'emblée que je n'aime pas les histoires avec des enlèvements d'enfants (et il y en a une flopée dans le monde des livres ces dernières années !)... ça me rend d'humeur irascible.
Je n'apprécie pas non plus les « courses contre la montre » (ça m'essouffle d'avance), ni le genre « surnaturel » quand j'ai en tête de me plonger dans un thriller psychologique que j'espère réaliste.
Mais comme ce polar est signé Fitzek, j'y suis allée aveuglément, les yeux fermés. ...euh... c'est un mauvais jeu de mots, parce que la jeune femme qui va aider Alexandre Zorbach, ex-flic devenu journaliste d'investigation, à y voir plus clair dans cette sordide enquête sur des enfants cachés et voués à mourir, cette fille, Aline, est aveugle... et visionnaire... mouais.
« Enquête » est un grand mot d'ailleurs pour désigner les maigres pistes que Zorbach va suivre en s'accordant sur « l'acuité visuelle » d'Aline, tout en essayant de se mettre à l'abri de ses ex-collègues qui souhaitent lui mettre le grappin dessus.
Heureusement qu'Alexandre peut compter sur la serviabilité d'une troisième personne ...re-mouais... je n'en connais pas beaucoup, dévoué(e)s à ce point. Cela a porté rapidement mon regard sur le coupable.
Enfin « rapidement » n'est pas le terme exact non plus quand il s'agit de devoir se taper quelques longueurs (+ introspections + biographies des personnages secondaires...) dans ce récit qui démarre très lentement.

Mais après avoir bien grognonné, je dois admettre -objectivement- que le style d'écriture naturel de l'auteur fait toujours son (plaisant) effet, que le livre est néanmoins traversé d'une tension constante qui classe ce thriller dans la catégorie « bon suspense »... avec, hélas (soupir), un épilogue qui n'en est pas un.
Dans ce roman avec ses chapitres numérotés à l'envers, la fin est d'ailleurs le début, ainsi que le commencement d'une autre histoire.
Or, n'ayant pas l'âme d'une collectionneuse (*), mon regard ne se portera certainement pas sur celle-là.

( * : je fais référence au titre d'origine en allemand « Der Augensammler » = collectionneur de yeux)
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Encore une fois, Fitzek réussi à se jouer de son lecteur, pour notre plus grand bonheur. le livre nous tien très bien en haleine, avec des rebondissements et des révélations qui tiennent la route. Ça fait du bien. C'est bien écrit, c'est efficace, c'est juste très plaisant à lire. Une très bonne lecture. Et pour l'instant, je crois que Fitzek a toujours tapé dans le mile avec moi... Hâte de lire un autre de ses ouvrages.
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Un serial killer sévit à Berlin. Son mode opératoire comporte plusieurs constantes : des enfants sont enlevés, cachés, et semblent condamnés à mort si rien ne vient interrompre le compte à rebours enclenché par leur ravisseur. En outre, un oeil est prélevé post-mortem sur chaque petite victime.

Très vite une course contre la montre démarre : des jumeaux ont disparu. Cette fois encore, tout est programmé pour qu'ils meurent s'il ne parviennent pas à se libérer, ou ne le sont pas par ailleurs, dans le temps imparti pour ce faire.

La police est sur l'affaire, de même qu'Alexander Zorbach. Ce dernier est journaliste, il a dû abandonner sa carrière de policier suite à une "bavure". L'enquête officielle et celle de Zorbach se croisent, mais d'une manière non désirée par ce dernier, lequel devient suspect au yeux de ses anciens collègues...

J'ai beaucoup apprécié les deux premiers tiers du roman. Fitzek y instaure un suspense intense et les portraits des protagonistes y sont bien dressés (suffisamment ambigus pour amener le lecteur à s'interroger en permanence à leur sujet). En revanche plus l'ultimatum approchait, plus j'ai été agacé : d'une part par la manière dont l'auteur fait traîner les choses, façon trop artificielle de chercher à maintenir le lecteur en haleine, d'autre part par le caractère confus de l'histoire (peut-être dû au fait que j'ai lu moins attentivement cette partie). L'explication finale m'a semblé cohérente, mais cela n'a pas suffi à dissiper l'agacement ressenti à la lecture des derniers moments. Enfin, je n'ai pas trouvé les motivations du serial killer très subtiles, mais ce point-là reste secondaire dans la construction de l'intrigue en elle-même.

Dans ses remerciements, l'auteur explique comment il s'est documenté sur le thème de la cécité, qui occupe une place importante dans cet ouvrage. de fait cette question est abordée de manière originale et instructive, à travers le "regard" d'une personne privée de la vision.
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Voici un roman qui ne vous laissera pas de marbre et qui vous amènera à vous interroger.
Tous les ingrédients sont présents : le fond, très riche, est admirablement mis en valeur par une forme percutante.

Le résumé en quatrième de couverture cache des aspects tant psychologiques qu'ésotériques. Par ailleurs, l'auteur s'est visiblement beaucoup documenté, notamment sur la vie des aveugles, le fonctionnement de la vue... La conclusion est, quant à elle, tout simplement machiavélique.

Le rythme est soutenu et le suspens est constant : les changements de point de vue y sont sans doute pour quelque chose.
Les événements se déroulent de façon fluide et naturelle et les limites entre réel et irréel sont floutées. Quelques touches d'humour, très ponctuelles, laissent deviner le potentiel de l'auteur dans ce domaine. On sent clairement une alchimie entre les personnages, et je me languis de les retrouver dans le prochain tome !

Globalement, l'adjectif qui me vient à l'esprit est... torturé ! Mais en même temps ce roman est tellement passionnant ! Sa grande force est de nous faire réfléchir aux motivations du tueurs, malgré l'atrocité de ses actes. L'auteur nous pousse à revenir sur l'opinion tranchée que nous ressentons d'emblée.

Sur ce, je vous laisse découvrir cette petite pépite. Pour ma part je vais ajouter cet auteur à ma pal !
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