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4,16

sur 1928 notes
Je ne vous donnerai pas la recette des beignets aux tomates vertes...Elle se trouve à la toute dernière page du roman. Comme ça, vous serez obligés de le lire ! Et vous ne le regretterez pour rien au monde, enfin, je l'espère ! Car moi, je l'ai savouré du début à la fin...

En effet, je me suis régalée à vivre quelques heures en compagnie de la famille Threadgoode, des Blancs d'Alabama vivant au bord de la voie ferrée, des années 20 aux années 50 environ. Tous méritent qu'on s'attable avec eux et qu'on les regarde vivre. Ces gens simples et bons, qui ont connu leur lot de joies et de malheurs, nous donnent une fameuse leçon de sagesse. Surtout Ninnie, la belle-fille, qui des dizaines d'années plus tard, narre une infinité d'anecdotes à Evelyn Couch, une quinquagénaire mal dans sa peau, et qui par là, l'aidera à se sentir mieux.

La vie de ces gens délicieux nous est racontée selon différentes stratégies de narration : que ce soit à travers le récit de Ninnie à la maison de retraite, ou par des articles de la « gazette de Weems » rédigés par la postière du coin, ou encore par un narrateur extérieur. Et puis on passe d'une époque à l'autre selon les chapitres, très courts. Donc, pas question de s'ennuyer une seule seconde.

Bousculée par la narration, je l'ai été aussi par Idgie, cette femme au grand coeur, vivant en couple avec la très belle Ruth, et tenant toutes les 2 le café au bord de la voie ferrée. Elles y accueillent les gens du coin, mais aussi tous les laissés-pour-compte, les vagabonds, les Noirs... Car du racisme, on en parle beaucoup dans ce roman ! Et de la violence aussi, surtout celle faite aux femmes ! Mais la bonté est le maître-mot de cette histoire, ainsi que la justice, le sens de la famille et des amis.

Bref, vous m'aurez comprise, je n'arrive pas à me détacher de tous ces gens...Surtout que j'ai ri, également ! Car ce roman n'est pas une leçon de morale, c'est une ode à la joie. Une recette de bonheur.

Vous reprendrez bien un petit beignet de tomates vertes ?

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Un roman qui se lit tout seul, un roman une fois encore comme je les aime. avec des personnages a fort caractère et qui ne laisse pas les ennuis leur pourrir la vie.

On a envie de savoir ce qui sa cache au fond de cette ville, derrière ces personnages.
Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est ces sujets forts derrière une histoire plutôt classique … et un peu décalée du fait de la ségrégation raciale ainsi que l'homosexualité à une époque ou rien de tout cela n'était accepté ( enfin encore pire que maintenant parce que même aujourd'hui la tolérance et le respect des autres n'est pas donné à tout le monde).

Un livre pas si léger que ça mais qui se croque a pleine dents. D'ailleurs quelques recettes sont en fin de roman... et gourmande comme je suis il est bien évident que je vais en tenter quelques unes ..

A savourer sans modération.
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Que de bonheur cette lecture !

La plume de Fannie Flagg est vraiment agréable à lire, toute en légèreté, en humour, en sujets graves traités avec simplicité et douceur. Les chapitres sont courts, on passe du passé au présent, tout est construit pour nous donner envie de tourner les pages et ça fonctionne à merveille !

Que dire des personnages, à part qu'ils sont attachants, émouvants, un peu burlesques parfois, pleins d'humanité pour la plupart, une humanité dont on a l'impression qu'elle a aujourd'hui disparu, ce qui est un comble quand on sait que la moitié de l'histoire se passe dans une Amérique qui pratique encore la ségrégation des noirs...

C'est vraiment un roman qui donne le sourire et qui donne envie de se battre pour ce qui est beau dans la vie, qui donne envie de partager davantage. En bref, c'est un beau roman, une belle lecture. A conseiller !
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Dans les années 80, en Alabama, Evelyn, une femme au foyer qui s'ennuie franchement, se lie d'amitié avec Ninny une sympathique et dynamique octogénaire. Cette dernière, plutôt bavarde, lui raconte chaque dimanche « les incroyables histoires » de la petite ville de Whistle Stop dont elle est originaire. Son récit commence dans les années 20 avec l'ouverture du Whistle Stop Café par deux femmes Idgie et Ruth et se poursuit sur un demi siècle. Au contact de la vieille dame, dont la joie de vivre s'avère très contagieuse, peu à peu Evelyn reprend assurance et goût à la vie.

Voilà pour le résumé ; mais le roman va bien au-delà de ces 4 personnages, de ce café au bord de la voie ferrée ; il traite de la grande dépression de 29, de la condition des femmes, des noirs, des sans-abris, de l'homosexualité, de l'euthanasie...
La 4° de couverture indique avec justesse qu'il s'agit d' « une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour. ». Ces quelques adjectifs définissent bien l'état d'esprit avec lequel j'ai refermé le livre.

** La nostalgie : ce livre est un voyage en Alabama -le sud des états-unis- des années vingt aux années soixante. Il retrace une vie qui se montre parfois bien cruelle pour les noirs comme pour les blancs, la pauvreté, la précarité et la ségrégation aidant, mais qui ne fait que révéler au fil des pages la bonté d'âme, le courage, la solidarité des personnages.
En fait,
** La générosité et la tendresse qui les lient.
** Les couleurs et les saveurs : comme la cuisine de Sipsey – pour les gourmands, les recettes sont à la fin du livre- les odeurs de la cuisine du Café semblent parfois s'échapper des pages du livre.
**L'humour : en premier lieu, celui d'Idgie parfois d'une moderne insolence, son imagination ne semble pas avoir de limite et ses histoires sont à dormir debout : des canards qui volent un lac (comprenez dérobent :-)), des photographies qui pèsent trop lourd tout comme l'objet photographié.
Mais surtout il y a l'hilarante « Gazette de Weems », le bulletin hebdomadaire de la postière de W. S., Dot Weems, qui ne manque pas d'humour surtout s'il s'agit d'épingler « sa chère moitié », incroyablement tête en l'air, assez en tout cas pour oublier qui l'a invité à diner par exemple...

En résumé, un livre que je n'ai pas pu lâcher avant de l'avoir fini ; une histoire qui vous emporte pour votre plus grand plaisir sous la chaleur moite du Sud profond au sein de tous ces personnages particulièrement bien dépeints, que l'auteure a su rendre si attachants que le lecteur n'a pas envie de les quitter.

NB : Je précise que le film, s'il n'est pas mauvais, n'est qu'une pâle et édulcorée copie du récit de Fannie Flagg, tous les sujets dérangeants sont mis de côté... Rien à voir avec le livre dont certains passages sont poignants, la vie ne fait pas beaucoup de cadeaux à Whistle Stop...
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Parce qu'en rendant visite à sa belle-mère en maison de retraite, elle s'ennuyait, Evelyn Couch rencontra au détour d'un couloir, Ninny Threadgoode. Qu'est-ce qui a poussé cette femme de presque cinquante ans, à écouter la vieille dame de quatre-vingt-six ans ? Certainement la gentillesse, la bienveillance ...
Et inlassablement, une fois par semaine, Ninny raconte sa vie, ou plutôt celles des autres, celle de la famille Threadgoode, qu'elle a toujours fréquentée avant de se marier avec un des fils, celle de la petite bourgade de Wistle Stop, si petite, qu'on aurait pu croire qu'il ne s'y passait rien, et pourtant... Il suffit d'écouter.
Ecouter Ninny et c'est toute une époque, tout une région, tout un pays qui se déverse aux oreilles d'Evelyn.
La ségrégation et la menace du Ku Klux Klan. Les Blancs de cette ville dont la vie était,qu'on le veuille ou non ,complètement imbriquée dans celle des Noirs, n'en déplaise à certains... L'homosexualité et le regard bienveillant, tolérant et pas plus étonné que ça, de la communauté, parce que : qu'est ce qu'on s'en fiche qu'une telle aime une autre, quand vous les adorez toutes les deux et qu'elles font partie de votre vie depuis toujours...
La pauvreté liée à la générosité, parce que les Treadgoode n'ont jamais laissé quiconque sur le bas côté de la vie, plutôt crever...
Et au fil du temps, l'octogénaire raconte tout, les petits secrets et les grands , parce qu'il y a prescription, tout le monde est mort ( ou presque...). Et Evelyn reprend goût à la vie , galvanisée par toutes ces personnes qui ne sont plus, mais qui sont inspirantes par leur générosité, leur courage, leur résilience...
Et au fil des pages, on se laisse charmer par cette petite communauté, la chaleur qui se dégage de ces histoires. C'était mieux avant ? Pas forcément. C'était à la fois plus dur, par certains côtés et plus facile par d'autres...
Et à la fin de ce roman, comme Evelyn, on a l'impression de bien connaître ces gens, on les aime autant qu'elle.
Ah, ils n'ont jamais existé ?
C'est bien dommage, j'aurais aimé rencontrer Ninny, je me suis régalée en sa compagnie . En "leur" compagnie.à tous .
Chaleureux, poignant, drôle, nostalgique et savoureux , ces Beignets de tomates vertes.
J'en reprendrais bien un peu...
Et ça tombe bien, un tome 2 est sorti, et en attendant, il y a le film .
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Quel beau roman que je commenterai à peine! : tendre , généreux, entre mélancolie et chaleur humaine, amour des siens et des autres, tout en délicatesse, entre présent et passé où l'auteure rend hommage de fort belle manière au vieux Sud rural des années 20 jusqu'aux années 50 en compagnie de la famille Threadgoode, , des gens d'Alabama, personnes simples et bonnes ,solidaires avec chacun, aux liens étroits où la chaleur humaine dominait malgré les difficultés quotidiennes , leur amour de la bonne nourriture et des plaisirs attenants, ( recettes de cuisine détaillées à la fin de l'ouvrage ) mais aussi des moments très sombres comme la montée en puissance du KLU KLUX KLAN , la maltraitance , la haine des personnes de couleur, la précarité et le chômage,.....

Commérages aussi , bien sûr, à propos de la vie locale , une narration pétrie d'anecdotes croustillantes , amusantes, et surtout, surtout .....l' amour incommensurable ,bouleversant d'authenticité entre Idgie et Ruth que l'auteur évoque de manière délicate et tendre....

Légèreté , chroniques étalées comme un canevas sur plusieurs époques grâce à l'adorable vieille dame Ninny, fringante octogénaire qui se souvient de tout dans sa maison de retraite de « Rose Terrace » et conte à son amie Evelyn, les incroyables histoires d'un café au bord d'une voie ferrée, cette chère adorable Evelyn, qui vit très mal l’approche de la cinquantaine , cette petite bonne femme rondelette que l’audace saisira....







Un livre parfaitement construit que l'on peine à quitter tellement les personnages sont attachants!

Une chronique colorée, savoureuse et touchante, pétrie d'humour et de nostalgie qui fait chaud au coeur.

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J'étais une jeune fille quand j'ai vu "Beignets de tomates vertes" en film et déjà à l'époque j'avais adoré cette histoire me prenant d'affection notamment pour Idgie.

Mais le film est bien en deçà du livre. J'ai fini ma lecture vraiment émue et désolée de laisser ces personnages tellement attachants.

La plume de l'auteur est vraiment agréable, fluide. Elle jongle avec plusieurs types de narration et d'époques sans jamais nous perdre ni nous ennuyer.

Elle aborde des sujets graves et douloureux: la ségrégation, les femmes battues, la solitude, la crise de 29 aux Etats Unis...
Mais à aucun moment on sombre dans la tristesse. Au contraire cette histoire est une ode au bonheur, à l'amitié, à la fidélité. Pourtant, tous les personnages ont eu leur lot d'épreuves. Mais ils s'en sont sortis, ont relevé les manches. J'ai été touché par la dignité, le courage et l'amour qui lient ses personnages. La bienveillance aussi.

Dans les années 80, Evelyn Couch une presque cinquantenaire se rend chaque dimanche à la maison de retraite pour y voir sa belle mère. C'est là qu'elle va rencontrer Ninny Threadgoode une octogénaire qui va lui redonner goût à la vie.
Evelyn est en pleine crise, malheureuse, des idées suicidaires. Elle a essayé d'atteindre l'image de la femme modèle parfaite, sans y parvenir. Elle n'a pas de but, femme au foyer. Un mari qui l'a trahi, des enfants plutôt distants. Evelyn sombre dans la déprime, le dégout de soi et la boulimie.
C'est justement en se réfugiant dans la salle d'attente qu'elle tombe sur Ninny une sacrée bavarde et qu'au fil de leurs rencontres le dimanche elle va sortir de sa léthargie en écoutant le récit de la vie de la vieille dame.

Ninny va donc raconter l'histoire de sa famille. J'ai adoré chaque membre de cette famille nombreuse (elle est la belle fille) . On suit l'histoire des années 20 à 50 en Alabama.
Ce que le film occultait et c'est vraiment dommage c'est l'amour d'Idgie pour la jolie Ruth. un amour puissant, beau, passionné et raconté de manière très pudique. le film fait passer Ruth pour l'amoureuse de Buddy le frère d'idgie décédé tragiquement. Et c'est l'amour de Ruth et d'Idgie pour ce garçon parti trop tôt qui les aurait rapprochées. Alors que dans le livre on est vraiment touché surtout à cette époque par cet amour entre deux femmes.

Idgie est incontestablement mon personnage préféré. Garçon manqué, cette charmeuse d'abeilles qui ne porte que des pantalons, a de l'imagination à foison, une grande bouche mais aussi un coeur immense. Elle traite avec bonté les vagabonds, les noirs et tout le monde l'aime.

Elle tient avec Ruth qu'elle a sorti d'une mariage horrible, un café où tout le monde est le bienvenue. Résistant au ku klux klan et continue à servir souvent gratuitement à manger à la population noire ou aux vagabonds de passage. Elle est généreuse mais toujours discrètement.

Surtout Idgie est drôle et raconte avec ses amis des histoires à dormir debout comme celle des canards
"C'était un mois de novembre, et un vol de canards s'est abattu en plein milieu du lac. Oh, ils étaient nombreux, une bonne cinquantaine, et alors qu'ils barbotaient tranquillement cet après-midi-là, il s'est produit un drôle de truc. La température est tombée si vite, mais si vite, que tout le lac a gelé... une masse de glace dure comme la pierre... en quelques secondes. Oui, juste le temps de compter jusqu'à trois...
(...)
-Ça les a tués raide les canards, alors.
-Non, pourquoi ? Répliqua Idgie. Ils se sont envolés et ont emporté le lac avec eux. Et de puis ce jour-là, ce lac doit se trouver quelque part en Géorgie...

J'ai adoré également les parents threadgood, les recettes de Sipsey, le barbecue de Big George...

La gazette de la postière m'a bien fait rire aussi.

Un livre savoureux, tout en douceur, à déguster sans crainte.
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J'avais repéré ce titre il y a déjà quelques années, puis sur l'île déserte de Laehb80 qui l'a sorti de ma Pal à l'occasion de la pioche d'avril. Et je l'en remercie parce que j'ai particulièrement aimé tous ces instants passés auprès de la famille Threadgoode et de ceux qui gravitaient autour du Whistle Stop Café l

Un roman plein de chaleur, d'amour et d'amitié où l'entraide n'est pas un vain mot et le racisme combattu avec ingénuité au coeur de l'Alabama. le Whistle Stop Café ouvert par Idgie Threadgoode attirait et accueillait tous les paumés de la Grande Dépression (suite au Krach de 1929) comme un phare dans la nuit.

J'ai particulièrement aimé les cartouches d'en-tête des chapitres qui situaient les lieux et l'époque. Les chroniques de la Gazette de Weems sont des petits moments pleins d'humour et d'histoires villageoises. Les personnages, à majorité féminine, sont attachants et sur fond de sujets difficiles que sont la pauvreté, le racisme et le tabou de l'homosexualité, nous plongent dans une nostalgie ouatée qui n'est pas exempt de justice, de bonheur et d'espoir. Il m'a été difficile de refermer le livre sans un peu de tristesse de les quitter si vite !

J'avais précédemment apprécié La dernière réunion des filles de la station-service et je vais aborder d'autres livres de cette auteure dont j'aime particulièrement sa façon d'écrire sur les femmes.

Challenge Jeux en Foli...ttérature X
Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Plume Féminine 2022
Challenge 20ème Siècle 2022
Pioche dans ma PAL avril 2022
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Un excellent souvenir de lecture !
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, la condition des femmes, la vie dans le Sud, le racisme sont abordés avec finesse. L'histoire se lit vite, l'écriture est rythmée avec une touche d'humour et de nostalgie. Une perle à conseiller absolument.
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C'est une lecture touchante que je viens de terminer.
Elle se passe essentiellement à Whistle Stop, bourgade proche de Birmingham, dans l'Alabama (USA). Il y a des personnages attachants comme Ninnie Threadgoode, Evelyn Couch, Idgie, Ruth, et de nombreux personnages masculins, dont les noms m'échappent déjà.
C'est une histoire qui se déroule du 12 juin 1929 (lors de l'inauguration du café de Whistle Stop) au 22 mai 1988. de courts chapitres s'enchaînent avec des points de vue différents : celui de Dots Weems dans la Gazette qu'elle écrit, celui de Ninnie threadgoode, à qui Evelyn Couch rend visite à la maison de retraite de Rose Terrace, ainsi que celui du narrateur en divers endroits et époques.
Il n'est pas facile d'entrer dans cette histoire où, à chaque chapitre, on est en un lieu et une époque différente. J'ai eu des difficultés avec le nombre incalculable de personnages, présentés très vite et en grand nombre.
De belles thématiques sont abordées comme celle du racisme, mais, étonnamment je suis bien en peine de dire qui étaient les personnages de couleur, à de rares exceptions près et surtout au moment où des propos racistes étaient tenus ou des actes racistes perpétrés.
Je pense que d'autres que moi s'y sont un peu perdus... Dans l'édition "J'ai lu", si la date de la page 439 est exacte, celle de la page 442 est erronément antérieure.
Le jour où j'aurai davantage de temps, j'aimerais relire ce livre avec un petit carnet en main pour ne pas me perdre. Je pourrais également voir le film pour me faciliter la relecture.
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