AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,36

sur 681 notes
Après « Beignets de tomates vertes », assistez au défilé des petits secrets pas bien méchants de Miss Alabama.
Quelle bouffée d'air frais, que ce roman sudiste et fier de l'être ! A travers l'histoire du suicide constamment reporté de Maggie (ce qui me fait penser au roman de Backman : « Vieux, râleur et suicidaire : la vie selon Ove »), je suis parvenue à m'extraire de la réalité pour atteindre celle d'une femme foncièrement gentille et pleine d'humour.

Que c'était marrant ! Oui, cela m'a fait rire de voir cette femme d'une soixantaine d'années, ancienne miss Alabama, réfléchir avec une conscience scrupuleuse à toutes les étapes de son futur suicide. Atteinte d'une naïveté congénitale, elle ne peut que se heurter au quotidien et à ses semblables, dont la savoureuse méchante de service, et pourtant, c'est une douce bousculade.
Ses collègues et amies (elle est agent immobilier) forment avec elle une fine équipe vouée au souvenir de leur cheffe bien-aimée, la bonne et extravagante Hazel.
Sans oublier la touche mystère, celle du propriétaire de la grande maison là-haut sur la colline, décédé il y a longtemps, mais dont Maggie et sa copine découvrent le secret...

Humour et bonnes manières face à la méchanceté crapoteuse et au spleen, je recommande !
Bref, que du positif, sans niaiserie aucune. Frais et drôle, une parenthèse bienvenue.
Commenter  J’apprécie          607
Fondamentalement optimiste et abordant avec légèreté des thèmes graves comme le suicide ou le sens de la vie, voilà un livre qui fait du bien ! Il m'en a fait en tout cas à moi.

C'est l'histoire d'une ancienne Miss Alabama devenue presque vieille, qui n'a pas eu exactement la vie qu'elle voulait, se sent seule et décide d'en finir. Sauf que tout ne se passe pas exactement comme prévu... et, avec une couverture aussi acidulée que celle-ci, vous imaginez bien qu'on n'est pas dans un roman sombre avec une fin tragique...

Bien sûr, ce n'est pas de la grande littérature. Mais j'ai été séduite par cette histoire rafraichissante et par ce rappel que la vie, même imparfaite, même radicalement autre que celle qu'on se rêvait, même un peu ratée, vaut la peine d'être vécue. Pour le printemps, pour l'automne, pour les amies casse-pieds, pour toutes ces petites choses qui donnent le sourire.

Comme ce livre me l'a donné à moi ! Je me rends compte en écrivant ce commentaire qu'on n'est pas loin du développement personnel, qui pourtant m'agace souvent par son côté donneur de leçon. Là, pas du tout. Etait-ce le bon moment pour moi ? ou tout simplement le bon livre, mieux écrit et plus entraînant que d'autres ?

Challenge Multi-Défis 16/52
Commenter  J’apprécie          572
Maggie , ex miss Alabama est toujours très belle et séduisante, mais elle a décidé de mettre fin a ses jours pour 16 bonnes raisons (enfin pour elle !). Elle a du mal a passer le cap de la soixantaine et n'a plus de goût pour son travail d'agent immobilier.


Les personnages sont en majorité sympathiques, même Maggie en soit et pourtant, je n'ai eu que l'envie de lui botter les fesses tout au long de ma lecture. Elle semble au départ très superficielle, (surtout quand on voit les raisons pour son suicide), et puis au final on se rend compte qu'elle a juste un réel manque de confiance en elle… ce qui l'a rendue un peu sympa à mes yeux. Heureusement parce que en fait j'ai préféré la méchante de l'histoire. Sinon, les collègues de Maggie sont par contre truculentes.

J'ai pensé qu'un peu de suspens pourrait faire du bien dans cette histoire. Effectivement , il y en a eu un peu avec le propriétaire de a maison sur la colline, mais malheureusement cela n'a pas duré parce que l'on devine assez aisément. C'est bien dommage.

En soit c'est un roman qui se lit bien , vite , sans aucune prise de tête.. un roman de plage ou l'on peur admirer l'horizon entre deux pages… mais rien de transcendant en tout cas.


Commenter  J’apprécie          460
Maggie Fortenberry, ancienne Miss Alabama a décidé de mettre fin à ses jours. Elle n'est ni malade ni dépressive, mais la soixantaine semble lui peser. Son travail dans une agence immobilière ne l'emballe plus tellement, même si elle s'entend bien avec ses collègues.

Elle nous fournit seize raisons prouvant qu'il faut en finir avec la vie et met en place son scénario, solde ses comptes, distribue ses vêtements, met son appartement en vente. Mais, un imprévu survient et elle doit remettre son projet à plus tard : son amie Brenda l'invite à un spectacle de Derviches tourneurs.

Et bien sûr, il y aura des imprévus à répétition pour retarder l'échéance..

Ce que j'en pense :

J'ai décidé de lire ce livre car les critiques étaient plutôt sympathiques, et il me fallait une lecture facile dans une période de vie difficile. Donc, je n'avais pas envie de faire trop travailler mon cerveau.

Certes, j'ai trouvé l'histoire amusante, et l'héroïne sympathique au début. Une ancienne Miss qui est passée à côté de sa vie, à côté de l'amour car il voulait devenir Miss America et se retrouve agent immobilier en compétition avec une autre agence tenue par Babs, une femme exécrable, prête à tout pour vendre, souffler les contrats aux autres de façon malhonnête.

D'abord, les seize bonnes raisons pour mettre fin à ses jours m'ont pu convaincue : "pas de vieillesse (pas de prothèse du genou ou de la hanche), plus besoin de se teindre les cheveux, plus de décisions à prendre, plus de mauvais plateaux-télé, plus de rendez-vous chez le dentiste ou le médecin, plus de surprises désagréables... " !!!

Ses amies Brenda, une femme noire inscrite aux boulimiques Anonymes et qui s'empiffre de crèmes glacées en cachette et veut devenir maire de la ville, et Hazel, femme de petite taille (1m02) très dynamique et toujours positive, sont sympathiques.

On a d'un côté les bons, de l'autre la méchante, un squelette dans le placard d'un riche manoir, les jumeaux Edward et Edwina dont on comprend très vite le pseudo mystère…

J'avais aimé le film « Beignets de tomates vertes » tiré du roman de cette auteure d'où l'envie de me laisser tenter. Fannie Flagg avait un thème de départ qui aurait pu être drôle, elle a tenté d'évoquer les problèmes raciaux, le statut des Noirs, mais elle a préféré rester dans le superficiel. C'est sûr qu'on n'a pas trop envie de vivre dans la peau de Maggie..

Bref, je l'ai terminé parce que je voulais laisser une chance à Fannie Flagg de me convaincre mais j'ai trouvé ce livre fade, « cucul la praline » comme disait ma grand-mère. Certes j'avais besoin de lecture facile pour reposer mes neurones, cela a marché, j'ai dû en faire travailler deux (neurones) et il y a quand même 340 pages…

Il faut dire que je dégustais en même temps « le gueuloir, perles de correspondances » de Flaubert et cela n'a pas dû arranger les choses.

Je conçois très bien que ce livre puisse être considéré comme un doudou. Ce n'est pas mon genre de littérature donc, la prochaine fois je prendrai un polar pas trop trash pour me détendre….

Note : 5/10
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          463
Même si elle affiche une soixantaine superbe, l'ex miss Alabama a décidé de tirer sa révérence. Elle a 16 bonnes raisons pour ça

1. Pas de vieillesse ( pas de vieillesse, ni prothèse du genou ou de la hanche)
2. Plus besoin de s éclaire teindre les cheveux
3. Plus de décisions à prendre
4. Plus de mauvais plateaux-télé
5. Plus de rendez-vous chez le médecin et le dentiste
6. Plus de surprises désagréables
7. Plus besoin de répondre aux e-mails
8. Fini, Babs Bingington
9. Fini, les insomnies
10. Plus besoin de gagner sa vie
11. de payer factures et impôts
12. Fini, les embouteillages
13. Plus de regrets
14. Plus de nouvelles déprimantes a la télé
15. Plus de mauvaises nouvelles du tout
16. Plus de soucis

Et seulement deux pour ne pas passer à l'acte : le printemps et l'automne. Et le 3 novembre, c'est décidé , il n'y aura pas de prochain printemps. Tout est organisé pour ne causer aucun souci à son entourage, on ne retrouvera pas son corps, elle fait don de tout ce qu'elle a, elle va juste disparaître au fond de la rivière avec 2 poids de 5 kg attachés aux chevilles.
Oui mais voilà, ça, c'est le tout début du roman, et l'on se doute bien que l'auteur ne peut pas nous débarrasser de son héroïne dans le premier chapitre. Et en effet le projet est mis à mal par des événements que dans son souci de tout régler avant de partir, Maggie ne peut pas ignorer.

Malgré ce thème du suicide, ce roman peut faire partie de cette catégorie qu'outre-Manche on appelle les "feel-good" car les personnages ont ces petits travers qui les rendant sympathiques et attachants et
l'on sent bien que les méchants seront châtiés. L'on sent une vraie solidarité entre ces compagnes que la vie a réuni autour d'un même job.

Fanny Flagg essaie tout de même à la fois de soutenir notre attention de lecteur, tout en retardant le projet funeste de Maggie et de nous faire ressentir un (petit) frisson avec un cadavre dans le placard (travailler dans l'immobilier peut réserver quelques surprises).

C'est très plaisant, peut être un peu moins que Beignets de tomates vertes, qui est pour moi une histoire culte (aussi bien écrite que filmée), mais cela reste une lecture idéale pour l'été (en fait qu'elle que soit la saison).




Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          422
Avec Fannie FLAGG, c'est toujours des personnages féminins hauts en couleurs et qui donnent envie de voir la vie du bon côté même si parfois l'histoire est un peu tirée par les cheveux.
Toutefois, la lecture est plaisante et sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          320
Un livre vraiment réjouissant sur une ancienne Miss Alabama qui prépare son suicide.
Voilà... tout de suite... vous êtes choqués, vous vous dites que j'ai mal choisi mes mots, "réjouissant" et "suicide" ne vont pas ensemble... une histoire de suicide ce n'est pas gai. Eh bien, détrompez-vous ! Ici, situations comme personnages donnent le sourire... un bon moment de lecture sans prise de tête. Un régal d'humour tout en finesse et en élégance.
Ah ! l' élégance ! Maggie a toujours été comme ça, elle s'est toujours contrainte à être élégante en toutes circonstances... d'abord, pour dignement représenter l'Alabama et son titre de miss, puis par habitude. Une élégance vestimentaire, mais aussi dans toutes ses attitudes... elle recule toujours son suicide parce qu'elle ne veut pas que les projets de ses amis en soient perturbés, ni qu'aucune chose ne soit en désordre... jusqu'à remplacer les pièges à fourmis sous l'évier autant de fois que son suicide est reporté.
Mais pour se suicider il faut aussi lâcher prise, alors en attendant son heure, elle va, petit à petit, laisser tomber certaines obligations qu'elle s'imposait.

Non, vraiment je maintiens... réjouissant.
Commenter  J’apprécie          310
Ancienne Miss Alabama, Maggie, la soixantaine, décide de mettre fin à ses jours. C'en est fini des illusions, des amours... maintenant la routine est là et ce n'est pas sa vie calibrée de célibataire endurcie qui y changera quelque chose...

Malgré ce pitch de départ plutôt noir, cette lecture regorge d'optimisme, de chaleur, et d'amitié. Bien sûr, les petits secrets de Maggie n'ont rien de révolutionnaires et ne chamboulent pas tout un chacun. Mais les faits reportés ici nous font sourire de bien-être. L'empathie avec les personnages est immédiate et l'on suit les péripéties de l'héroïne avec grand plaisir.

Alors rien de bouleversant ici, mais une lecture qui fait du bien, ça ne se refuse pas ! Et puis cette vieille Miss Alabama, plutôt « gnan-gnan » m'a fait sourire avec toutes ses manies et son obséquiosité...
Commenter  J’apprécie          300
J'ai fait connaissance avec Maggie à une période où je rabâche à mon entourage qu'il vaut mieux forcer un peu le destin, sortir de la vie à son avantage pour ne pas devenir une charge pour ses enfants. Maggie a les mêmes pensées, elle a soixante ans, ne trouve plus de saveur à sa vie, ne s'épanouit plus dans son travail, malgré ses amies. Elle n'a plus ou presque de famille, son appel annuel à l'oncle ne compte pas. Elle est polie, douce, diplomate et si elle veut en finir c'est dans de bonnes conditions et en planifiant ce départ pour ne causer aucun ennui. Elle liquide donc ses biens, clôture son compte à la banque, donne ses vêtements à une association caritative et se retrouve sans rien à la veille du grand saut. Mais la vie est imprévisible et au dernier moment elle doit retarder son projet. le reste de l'histoire est tendre et cocasse. Maggie va apprendre à accepter son âge et faire un superbe lâcher-prise. Une mention spéciale pour ses amies aussi déjantées qu'elle et pour son polo : le brochet me craint, pas les moules.

Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          270
Comme il est agréable à lire ce petit roman de Fannie Flagg.
On y rencontre Maggie (Margaret Fortenberry), ancienne Miss Alabama, abordant la soixantaine, toujours aussi pimpante et élégante mais fatiguée de cette vie qui lui apporte, semble-t-il, plus de soucis qu'autre chose.
Elle projette donc d'en finir et programme son suicide comme d'autres programmeraient leurs vacances, elle fait des listes, s'organise, ne laisse rien au hasard.
Evidemment on n'y croit pas un seul instant, c'est pas comme ça que ça marche dans la vraie vie, mais qu'importe, après tout, justement, on est dans un roman.
On s'attache très vite à ce personnage. Elle est, à elle toute seule, la personnification du mot "suranné" (très joli mot, soit dit en passant, tout doux et rond, un peu comme ces temps révolus).
Elle est honnête, claire et droite, c'est ce qu'on peut appeler un belle personne.
Dans ce récit on découvre également la vie et le caractère de ses collègues et amies : Brenda et sa boulimie chronique, Ethel et ses cheveux plus ou moins mauves et Hazel leur patronne naine qui croit qu'un penny trouver côté face dans la rue est un porte-bonheur évident...

Fannie Flagg nous mène par le bout du nez, elle nous entraîne dans la vie de ses femmes attachantes et fait même surgir une très vieille histoire intrigante, j'oserais presque dire un squelette du placard.
Et on se laisse volontiers emmener par cette douceur pleine de bienveillance sans que ça ne tombe jamais dans le sirupeux...
A lire donc !
Commenter  J’apprécie          262




Lecteurs (1491) Voir plus



Quiz Voir plus

Beignets de tomates vertes

Quel est le prénom de la chroniqueuse qui publie la si savoureuse "Gazette de Weems" ?

Penny
Dot
Ellie
Alice

10 questions
139 lecteurs ont répondu
Thème : Beignets de tomates vertes de Fannie FlaggCréer un quiz sur ce livre

{* *}