Nous irons tous au paradis

Fannie Flagg, l'auteur des fameux Beignets de tomates vertes, nous propose une fable, peuplée de voisins lourds, d'enfants affectueux, de familles tourmentées et d'une vieille dame mi-fée mi sorcière, à qui il va arriver une drôle d'aventure.
Dans le quartier où vit Elner Shimfissle, la vieille dame dont la date de naissance est un secret confié à une bible perdue, tout le monde se connaît. Alors lorsque l'intrépide lady se fait attaquer par un essaim de guêpe dans le figuier où elle avait grimpé, sa chute ne passe pas inaperçue. D'autant que la petite communauté est unanime pour apprécier les qualités relationnelles de l'aïeule .
Malheureusement, à l'hôpital, on annonce à la famille éplorée que le traumatisme subi a été fatal.

Si la nouvelle se répand comme une trainée de poudre, Elner vit pendant ce temps une très curieuse expérience…..

Les premiers chapitres peuvent inquiéter même un fan de Fannie Flagg : ils ont la consistance d'un marshmallow rose. Des potins de quartiers des histoires de couple assez banales, des âmes quasi-perdues sauvées in extrémis par la vieille dame et cerise sur le gâteau , lorsque Miss Elner nous emmène dans l'au-delà , on reste un peu dubitatif sur l'intérêt du roman. Et puis peu à peu, des allusions, des découvertes étranges (un pistolet au fond d'un panier de linge sale??!!!…) maintiennent l'attention du lecteur, qui , futé, se doute que des secrets seront un jour révélés et s'arme d'un peu de patience pour assister aux aventures peu mouvementées des américains moyens de Kansas City

Léger et drôle, ce roman n'en aborde pas moins le thème de la vie après la mort, en évoquant les expériences de mort imminente. Fannie Flagg réussit cependant à ne ps trop s'appesantir sur l'épisode en lui même, pour plutôt en envisager les conséquences engendrées par une telle expérience.


Emotion et humour sont au rendez-vous encore une fois, mais sans doute avec moins de mordant que dans les romans précédents. Cela reste une lecture agréable, à intercaler entre deux romans bien noirs.
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Je ne savais pas trop a quoi m'attendre en commencant ce livre, et bien en fait je ne sais toujours pas ce que cette lecture m'a fait ressentir...
C'est un livre assez loufoque et qui fait passer le message de profiter de la vie, c'est agreable a lire.
Cependant il ne se passe pas grand chose, je trouve qu'il manque un peu de piquant a cette histoire.

Je ne serai pas de celles et ceux qui féliciteront le nouveau roman de Fannie Flagg. Je l'ai trouvé, pour ma part, assez quelconque, un peu cucul la praline. C'est un versement de bons sentiments qui fait du bien, forcément, mais qui ne va pas au-delà. Ce roman ne peut donc être pour moi un coup de coeur. L'histoire est mignonne, la lecture plaisante, le personnage principal attachant mais ça ne va pas plus en profondeur. le roman reste en surface, veut diffuser espoir et joie notamment face à l'angoissante et l'anxieuse question de la mort. L'écriture est, quant à elle, simple, beaucoup trop simple pour pouvoir l'apprécier. En bref, je le conseillerai à toutes celles et ceux qui veulent se détendre avec un roman agréable à lire.
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Je crois que le livre ne sortira qu'en octobre. Encore une petite déception, on ne retrouve pas l'atmosphère "des beignets". C'est feel good a mort, y'en a marre du feel good. Donc lisez-le si vous aimez F. Flagg mais... ne l'achetez pas, empruntez-le.

Fannie Flagg est très connue depuis la parution de son roman cultissime Beignets de tomates vertes. Si ce dernier est un coup de coeur indétrônable, j'avais été un brin déçue par Miss Alabama et ses petits secrets. Malgré cette déception, j'étais impatiente de retrouver la plume de Fannie Flagg.

Elner Shimfissle est une vieille dame d'âge respectable. En voulant cueillir des figues dans son arbre, elle tombe de son échelle et décède peu après. Si ce roman paraît tragique au premier abord, il n'en est rien en réalité. En effet, nous suivons plusieurs personnages habitant dans la bourgade d'Elwood Springs. Tous connaissent Elner et nous livrent des anecdotes à son sujet. de son côté, l'esprit d'Elner arrive au paradis, ce qui donne une dimension surréaliste au roman.

Si je n'ai pas eu le coup de coeur espéré, j'ai tout de même passé un bon moment de lecture. D'une part, on ne peut pas nier le talent incontestable de conteuse de Fannie Flagg. D'autre part, ses personnages sont adorables, surtout Elner qu'on aimerait avoir pour grand-mère ! Les personnages secondaires ont tous un bon côté et sont attachants à leur manière. Fannie Flagg nous parle de vie après la mort mais aussi de la nécessité d'apprécier les bons moments que la vie nous offre. Une belle petite histoire, idéale pour s'aérer l'esprit !
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Si l'âge venant, vous avez quelques doutes sur la survie de votre petite personne au moment du grand passage, ce livre est fait pour vous car il véhicule un message bien rassurant.
Dieu le Père ne va pas vous juger du haut de son trône, et d'ailleurs il ne porte pas de barbe blanche comme le Père Noël, il va vous recevoir aimablement dans son salon pour vous dispenser quelques conseils de bons sens et vous inciter à la bienveillance et à l'optimisme.
La gentille octogénaire, héroïne de ce roman très léger, va même aller jusqu'à converser aimablement avec la compagne de "Dieu" qui lui donnera une part de gâteau avant de la renvoyer chez elle.
Voici qui donne le ton de l'ouvrage.
On baigne dans la gentillesse et les bons sentiments d'un bout à l'autre du récit. Et ce n'est pas forcément désagréable car on sourit tout au long de ce conte de fées pour grandes personnes qui ne pourra qu'inciter les vieilles dames à multiplier les bienfaits autour d'elle pour laisser à leurs proches de vifs regrets lors de leur disparition.
Même si je ne pense pas me laisser tenter par un autre livre de cet auteur (le feel good, ce n'est décidément pas mon truc) , je dois dire que j'ai lu avec amusement cette histoire sans prétention qui présente une facette idéalisée de l'Amérique rurale avec des personnages très drôles et des situations cocasses.
Une lecture à intercaler entre deux livres "plus sérieux" pour s'aérer les neurones sans sombrer dans la profonde débilité.

De Fanny Flagg, j'avais lu "La dernière réunion des filles de la station-service" et vraiment, j'avais adoré. Tout. le style, la petite histoire des gens dans la Grande Histoire du siècle, l'acharnement de ces filles attachantes à s'en sortir, à accomplir leur destin. Cette chronique douce-amère laissait le coeur un peu serré, parce qu'on sait bien que la vie n'est pas un long fleuve tranquille...
A la médiathèque, j'ai donc choisi en confiance "Nous irons tous au Paradis", mais là... j'ai un peu décroché ! Bien sûr, Elner, l'héroïne, est une femme surprenante et sympathique, qui répand le bien autour d'elle sans avoir l'air d'y toucher et qui, telle une tornade, a le don de faire tourner en bourrique ceux qui l'aiment et souhaitent la protéger contre elle-même. Les premières pages sont donc drôles bien qu'en filigrane, le thème en soit réellement la vieillesse, la perte progressive d'autonomie, la mort qui s'approche.
Le problème, c'est que, à la suite d'un accident, Elner file droit au Paradis et là, comment dire, même si ça reste optimiste, ça craint ! Un Paradis comme ça, c'est l'Enfer pavé de bonnes intentions, surtout quand Elner sème le trouble par son retour.
Je suis allée au bout de l'histoire, mais je n'ai pas adhéré à la vision de l'auteure, je suis restée en-dehors (au Purgatoire ?)

Elner Shimfissle est une octogénaire américaine, veuve, elle vit seule. Très attachée à sa nièce Norma, elle a de nombreux amis de toutes générations. Curieuse de tout, elle est pétillante et pleine de vie. Mais un matin en cueillant des figues, elle est attaquée et piquée par des guêpes et tombe de son échelle. L'annonce de son décès à l'arrivée à l'hôpital stupéfait tous ses amis, quand ils apprennent la nouvelle.
Quelques heures plus tard, elle revient à la vie, avec une histoire incroyable.
Une jolie histoire, des personnages attachants.

Malgré un côté un peu trop naïf, j'ai bien aimé ce roman, grâce surtout à son ambiance chaleureuse et positive, et ses personnages aussi attachants que hauts en couleurs. Cela ne restera pas ma lecture préférée de l'année et je suis un peu déçue, étant donné que j'adore les romans de cette auteure, en temps normal, mais j'ai quand même passé un bon moment. Un bon petit roman feel-good.

La mort soudaine d'Elner amène tous ses proches à réfléchir à leur vie et aux liens qu'ils entretenaient avec cette octogénaire.
« Nous irons tous au paradis » est un roman feel good mettant en scène via des chapitres très courts une palette de personnages attachants, mais parfois trop stéréotypé.
Même si l'histoire met en lumière certains problèmes de la société américaine (santé, monde hospitalier, système juridique…) je l'ai trouvé un peu trop bienveillant et « parfait », dans le sens où tous les protagonistes, même les moins sympathiques, finissent par changer en bien. Je comprends bien que cette idée selon laquelle tout finira pour le mieux c'est le sujet central de ce livre et c'est la définition du roman feel good mais j'avoue que je n'ai pas réussi à me laisser porter.