Guendalina montre que le spectacle existe en dehors des zéniths et des salles conventionnées où les shows sont millimétrés, cadrés ; que la musique se fait aussi à l’arrière d’un bar, peut-être même de manière plus pure, plus authentique, plus spontanée. Dans ces lieux improvisés, la musique est très (trop) forte, les artistes sont proches, on peut les toucher ; elles et ils ne craignent pas le contact, bien au contraire, et s’avancent au milieu du public : il n’y a pas de frontière, de distance, la scène est à tous, et si l’on veut y monter pour enlacer respectueusement un.e artiste et se jeter dans les bras de la foule, c’est possible. Un moment pour lâcher prise, oublier le reste.