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Isabelle Flaten (Autre)
EAN : 9782371001015
128 pages
Le nouvel Attila (08/01/2021)
3.86/5   40 notes
Résumé :
Et si tout souvenir de famille n’était que fiction ?
Une femme découvre une fois devenue adulte qu’elle est née de père inconnu. Une double enquête commence, à la fois sur l’identité de son père mais aussi sur les raisons du mensonge de sa mère. Chaque parcelle de la vie de cette mère excessive et trouble, professeure de collège libertaire, cache une ombre lourde de sens.
Un récit pudique et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un récit qui s'adresse à sa mère morte, l'auteur raconte au temps présent leur impossible et chaotique relation, au fur et à mesure que cette femme excessive et bipolaire s'enfonce de plus en plus nettement dans la folie.


L'anormalité de cette relation mère-fille est posée dès le désarçonnant incipit. « Une dame me propose un yaourt. Elle a l'air gentille. Je plonge la petite cuillère dans le pot. La dame m'arrête : on dit merci maman. » L'auteur a trois ans, ne connaît du mari de sa mère que ses torgnoles, puis sa disparition prématurée. Lui reste les extravagances et les contradictions d'une mère qui la néglige, absorbée qu'elle est par son mode de vie féministe et libertaire, marqué par l'instabilité et par l'exaltation de l'utopie. Tantôt trimballée comme un paquet au fil d'incessants va-et-vient entre Paris et Strasbourg, tantôt remisée chez des parents, l'enfant grandit en marge d'un tourbillon où elle ne trouve pas sa place, au rythme d'une relation maternelle inadaptée, cyclothymique et terriblement dénuée d'écoute, qui fait des ravages sur sa jeune personnalité.


Démarrée à hauteur d'enfant, la narration épouse l'évolution du regard de l'adolescente, puis de la femme qui, à l'âge adulte, aura encore à prendre toute la mesure des mensonges qui auront jusqu'alors présidé à son existence. Dans ses efforts désespérés pour comprendre cette mère de plus en plus insaisissable, dont, par-dessus tout, elle continue à rechercher l'amour, elle ne pourra que se heurter à son impuissance à rejoindre cette femme dont les troubles psychiques et dépressifs ne cessent de croître, l'entraînant inexorablement sur la terrible pente de la folie. Ne resteront bientôt plus à la narratrice que les mots de ce récit, adressé à une ombre définitivement hors d'atteinte, pour exprimer enfin toute sa souffrance, ses interrogations, et son amour manqué.


Le résultat est un livre d'une grande beauté, qui, sans rancune ni pathos, explore dans un élan de compassion douloureuse le gouffre qui n'a finalement avalé que l'une de ces deux femmes maladroitement accrochées l'une à l'autre. Sauvée par les livres et l'écriture, c'est par ce biais que l'auteur trouve ici le moyen d'enfin jeter un pont entre elles deux, dans une bouleversante déclaration d'amour.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Le portrait d'une mère bipolaire par une de ses filles. le texte s'adresse à la mère comme un recueil de souvenirs. le livre aurait dû être plus épais avec le propre récit de la mère sur sa vie mais une histoire de droit a empêché cette double vision. L'enfance ballotée de Paris à Strasbourg, selon l'humeur et les mutations de la mère, professeure de collège, le père est mort soudainement mais notre petite narratrice n'a pas eu de chagrin, elle recevait des torgnoles en guise d'amour. Il sera remplacé par de nombreux hommes. Les filles sont souvent confiées aux grands-parents pendant les vacances, chacun les siens, la narratrice chez les grands-parents maternels, la petite soeur chez les paternels.

Elles grandissent en apprenant à connaître les zones dangereuses de leur mère, son côté excessif, ses colères incontrôlables. Une passion commune existe entre la mère et la narratrice : les livres. Un refuge pour la petite fille.

L'adolescence est également compliquée car entre la mère libertaire et l'époque, tout pousse à l'amour libre que raconte la narratrice avec un brin d'humour.

La relation d'adulte est plus compliquée. La maladie de la mère évolue et cette dernière ne prend pas toujours ses traitements, se retrouve hospitalisée, déménage encore plus souvent et sa fille aimerait la fuir mais essaie de la sauver, tout en construisant sa propre vie.

Les histoires d'amour se finissent toujours mal, même celles entre une fille et sa mère. Cette dernière a réussi sa mort, une première fois, puis la finale, laissant derrière elle les secrets de naissance de sa fille, les secrets de famille, ce qui déclenche une profonde dépression chez notre narratrice.

Qu'il est sobre et pudique ce récit ! Rempli d'amour aussi. Il est difficile de vivre avec une personne souffrant de bipolarité ayant sa propre réalité, surtout pour un enfant qui lui, cherche la vérité et ne comprend pas toujours les réactions de la personne susceptible de veiller sur lui. Je pense que la relation d'adulte est bien plus difficile car les places s'inversent dans la famille et c'est la fille qui est responsable de sa mère (pas la peine de compter sur la famille dans ces cas-là, d'ailleurs la soeur n'occupe aucune place). Les médecins qui se font manipuler, les menaces de suicide, les tentatives de suicide, les internements, la fuite, la paranoïa et la folie qui envahissent tout jusqu'à la mort.

Vous n'aurez que la version de la fille et elle est bien suffisante. L'amour et l'impuissance, le drame d'un enfant.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Pour me comprendre
Il faudrait savoir le décor
De mon enfance
Pour me comprendre
Il faudrait la connaître mieux
Que je ne pourrais
Il faudrait l'aimer plus que moi


"Je veux tout à la fois, te sauver et te fuir.
Je t'en veux d'être celle que tu es et m'en veux d'être celle que je suis."


Ce roman autobiographique, je l'ai ressenti comme un grand cri d'amour,
celui d'une fille à sa mère. Il m'a touchée. Donc je pourrais difficilement en 'bien parler', je n'aurais pas la distance nécessaire, celle qu'a trouvée Isabelle Flaten pour nous raconter le rendez-vous raté avec sa mère, avec cette femme cultivée, charmeuse et charmante, extravagante, libérée, extravertie, tendant la main à d'autres, liant son corps à des amants.


Le procédé narratif, choisi à dessein est particulier,
il fait de ce roman un dialogue continuel, comme un match de tennis, avec une mère qui n'est pas là, qui n'a jamais vraiment été là et qui maintenant n'est plus:
Je - Tu - Elle,
3 pronoms révélateurs, à l'endroit, à l'envers:
Elle - Tu - Je ,
- tout comme le mot mis sur l'indicible, sur ce qui ne peut se raconter que pudiquement, que de loin, en l'objectivant: la folie.


Un grand cri d'amour, un long chemin vers la reconstruction, qui passe par l'acceptation et le pardon, de l'autre et de soi.


"Souvent je rêve de te ressusciter, que nous puissions vivre ensemble
tout ce que nous n'avons pas vécu. Alors nous partagerions une cigarette.
Tu me raconterais ce que c'est d'être toi et tu sourirais à celle que je suis devenue."


C'est cette dernière citation que je retiendrai comme un poids dont elle s'est libérée, comme un horizon qu'elle s'est ouvert, comme un pardon qu'elle a donné et qu'elle a reçu.


"L'essentiel c'est la suite, les beaux jours devant.
Je bute, boite ou hoquette mais j'y vais, les yeux braqués sur ma ligne d'horizon, celle d'une existence encore à faire"


Un livre du hasard
[All Stars 2021; Promos numériques,
encore valables ce WE du 3 & 4 juillet ]


Un superbe graphisme sur la couverture
qui m'a rappelé celui de l'Etreinte (BD),
comme un clin d'oeil, cette gestuelle.


# Blessures de l'enfance # Témoignage romancé
# Secrets de famille # Non-dits # Absence du Père
# Folie # Psychiatrie # Reconstruction
# Années 60 aux années 80 # Emancipation # Simone de Beauvoir


PS: La Maison de Sologne, nouvelle écrite par la mère de l'auteure
et non éditée, aurait pu être le pendant de ce point de vue, focus Fille
en donnant voix à la Mère, mais non-libre de droits, elle, n'a pas été rajoutée.


Découverte de l'artiste qui a réalisé la couverture,
Peinture 'Emmêlée' par Juliette Lemontey

https://www.youtube.com/watch?v=5UJWnVhOEzA

https://www.facebook.com/Juliette-Lemontey-268584773489072

https://www.lindependant.fr/2020/11/17/exposition-a-perpignan-traces-de-vies-9205343.php


* j'aime ces fenêtres qui s'ouvrent d'un art à l'autre, sur d'autres horizons *


Merci @ EvlyneLeraut dont je viens de lire la chronique et qui cite l'artiste.




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Je ne lis pas (ou alors en travers) les 4ème de couv des livres que je choisis. « La folie de ma mère » était simplement pour moi le dernier roman d'Isabelle Flaten, une autrice que je suis depuis la lecture de son bel « Adelphe », je n'avais pas besoin d'en connaitre le sujet. Mais bien sûr avec ce titre j'avais déjà imaginé différents scénarios possibles. Je me suis bien évidemment trompée…. Car s'il y est bien question de folie, ce roman est avant tout le récit d'un impossible dialogue entre une fille et sa mère.

Ecrit à la première personne et grandement autobiographique, Isabelle Flaten délivre sans doute ici son roman le plus intime dans lequel par un jeu de miroir elle se raconte et raconte cette mère atypique.
Une mère absente jusqu'au 3 ans de la narratrice.
Une mère libertaire, pur produit de mai 68, à l'adolescence de sa fille.
Une mère schizophrène quand viendra l'âge adulte de l'autrice.
On traverse les années de cette relation bancale, de cet amour inconfortable marqué par l'absence d'un homme pour l'une et d'un père pour l'autre.
Si l'une n'aura de cesse de chercher des hommes pour être aimé, l'autre cherchera à savoir qui était son père et se confrontera au mutisme, aux mensonges puis aux délires de sa mère enfermée dans sa prison mentale.

Dans un style très différent de ce que j'ai déjà lu d'elle, mais toujours aussi vif, Isabelle Flaten nous offre un très pudique et très beau récit, une histoire de femmes avant tout, une histoire de secret - avec ce qu'il engendre de nocif sur la construction d'un enfant - , une histoire d'impuissance face à la folie, face à une personne hors d'atteinte.
Je reconnais que ce type de livre n'est en général pas ma tasse de thé – plus c'est personnel, plus je reste à distance - mais Isabelle Flaten à un don pour me parler. Sans doute parce que son écriture est toujours mâtinée d'humour et de tendresse, parce qu'elle ne cherche jamais l'esbroufe et le remplissage de pages. Chez elle pas de digressions, elle y va direct, plein phares et moi lectrice je suis toujours un peu ébloui.
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Mon deuxième livre d'Isabelle Flaten. Après Adelphe, que j'vais beaucoup aimé et qui m'avait emportée, dans le flots des mots et de la narration.
Ici dans ce court roman, la folie de ma mère, changement de style, mais le flot reste et est toujours hypnotique. Nous sommes donc dans un récit autobiographique d'une mère racontée par sa fille, de 3 ans jusqu'à la fin [de sa mère] (et non, il n'est décemment pas possible d'écrire depuis la tendre enfance jusqu'à la vie de femme, tellement l'enfance relatée ici n' rien de tendre).
Une mère insaisissable, instable, inconnue même tellement ses propos et son comportement peuvent être imprévisibles, un père mort jeune, mais qui ne servair qu'à taper. Une enfance ballottée selon les comportements de sa mère, ses envies, ses phases, les hommes qu'elle rencontre. Une enfance et une adolescence parfois protégées par une grand-mère, puis de nouveau déstabilisée par le retour de cette mère et de ces excès.
Comment peut-on se construire au contact d'une telle mère ? Comment peut-on devenir femme, puis mère ? Isabelle Flaten traite parfaitement ce thème, de l'impact d'une mère bipolaire qui s'enfonce petit à petit, de l'ambivalence de l'amour d'une fille pour sa mère, de l'incompréhension mais de la recherche sans cesse d'une acceptation, de la difficulté (toxicité ?) d'une telle relation. Ca se lit d'une traite, permet de rentrer en empathie, sans jugement, sans apitoiement. L'ecriture toujours aussi belle.
Mais ce livre résonne en moi de façon différente. Parce qu'Isabelle, je l'ai connue. Toute petite, c'était ma voisine, la maman de mes amies. Et de lire ce livre, de naviguer si profondément dans cette intimité, devoilée par le récit, j'ai souvent eu l'impression de ne pas avoir le droit d'être ici, de rentrer par effraction. Je devais me forcer à me sortir de la tête le visage d'Isabelle, de ses filles, de leur intérieur. Ayant peur de ne pas être à ma place.
Mais par contre, je peux assurément penser et dire que j'aime son écriture, sa façon de raconter, et que je lirais ses autres livres.
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critiques presse (1)
LeMonde
12 mars 2021
Isabelle Flaten se raconte au travers du portrait de sa mère, professeure de français libertaire et bourgeoise, bipolaire à la langue perverse et incompréhensible.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Il y a longtemps désormais qu’alternent les saisons dans ta tête. Il y a des jours avec, d’autres sans, des périodes crépusculaires, de brefs instants de grâce, d’inquiétantes périodes d’euphorie, de longues plages de désolation et ces ponctuels coups de grisou qui te plongent dans un trou noir. Je maudis le destin de t’infliger une telle souffrance et te maudis d’en faire ton destin.
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Après t’avoir examinée, le médecin estime inutile de te garder. Tu me souris, ça tombe bien, tu ne veux plus entendre parler de ces charlatans. Je sais que tu l’as embobinée, tu es rompue à l’art de tromper ton monde. Mais je n’insiste pas. Le dernier médecin en date n’a pas voulu m’entendre quand j’ai tenté de lui livrer l’historique des méandres maternels, décrit les pulsions d’une femme qui change de thérapeute et de version en fonction de son humeur, qui interrompt ses traitements d’un jour à l’autre. L’homme offusqué d’une telle intrusion dans son domaine, m’a renvoyée à mes oignons.
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J’ai un refuge depuis toute petite, une forteresse, j’habite dans les livres. (...)
Pour le moment c’est un trésor, une nouvelle famille aux ramifications inépuisables qui me mènent dès mes douze ans aux Thibault de Roger Martin du Gard, aux Rougon-Macquart d’Émile Zola, à L’Enfance de Gorki, ou en des terres insoupçonnées, féroces, la Chine de Pearl Buck et de Lucien Bodard. Qui m’apportent aussi quelques déconvenues puisées dans ta bibliothèque, des romans abscons : Le Maître et Marguerite de Boulgakov vite lâché ou des livres qui n'en sont pas : La Métamorphose de Kafka, l’histoire d’un type qui se prend pour un cancrelat, en devient un pour de vrai, une sorte de monstre qui se nourrit de pourriture et qui forcément dégoûte et effraie tout le monde. Moi la première : je déteste les insectes et ne vois pas l’intérêt de raconter des bêtises pareilles. Dans d’autres romans comme Madame Bovary ou Anna Karénine, des hommes et des femmes s’embrassent, se déshabillent et puis plus rien. À la page suivante ils sont rhabillés et prennent le petit déjeuner. Après ils montent à cheval et pour finir il la quitte et elle se tue. Je me promets de ne jamais tomber amoureuse. Mais je lis sans cesse. C’est ma grande aventure, un frisson au tournant de la première page, souvent l’émerveillement au bout de la route et l’empreinte du voyage qui colle au corps comme une seconde peau. Et il en est toujours ainsi, les portes des librairies se confondent avec celles du paradis.
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Tu as enfin retiré ta cagoule, es redevenue vraie. Jusqu’à renaître à toi-même. Et tout recommence avec des vacances. Il te faut changer d’air. Voir du pays. Tu as reçu un petit pactole d’une assurance suite au décès de ton mari et tu décides de le convertir dans la fureur du moment, un des villages du Club Med en Sardaigne. Autrement dit au bout du monde. J’ai dix ans, prends l’avion pour la première fois et atterris dans un rêve. Sur place il y a de la joie et même des dirladada. Tout est différent, on habite dans des paillottes, on fait toilettes communes et c’est liberté, égalité, rigolade. Plus d’horaires, plus de vêtements, seulement des paréos, plus de parents, seulement des GM (gentils membres) et des GO (gentils organisateurs). Le tout à volonté, buffets, voile, tennis et même les GO. Parfois ça fait des histoires, il arrive qu’on se les arrache à cause de leurs beaux muscles ou de leur enthousiasme, je ne sais pas trop. Il peut y en avoir un ou une qui fait la gueule au petit déjeuner, heureusement ça passe vite grâce à la fraternité obligatoire, il suffit de l’accompagner au bar. Et j’en suis un des piliers, m’y enfile les limonades à la chaîne grâce au collier magique dont il suffit de retirer une perle en plastique pour payer. Le soir c’est la fête, elle aussi obligatoire, mais personne n’a rien contre, la musique est bonne et l’animation du tonnerre. Même toi tu danses, ce n’est pas très beau à voir, un peu comme si tu montrais tes fesses à tout le monde sauf qu’ici il faut s’y habituer, tout le monde le fait. J’évite quand même de passer à côté de la plage où les sans slips se tripotent les uns les autres. J’ignore pourquoi ils font ça mais j’ai le sentiment de commettre une effraction en les regardant. Ça se passe sous de Gaulle, un temps où les enfants se contentent d’être apportés par les cigognes.
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Tout t’indiffère ou t’agace. Tu boudes le monde, grimaces en réponse aux paroles que je t’adresse, méprises les propositions de sorties, fustiges chaque suggestion d’un sourcil sévère, façon de me signifier que je suis totalement à côté de la plaque, à mille lieux de tes préoccupations.
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Vidéo de Isabelle Flaten
"Pour cette onzième rencontre qui se déroulera, pour la première fois, dans le cadre de l'opération La Voie des Indés (http://lavoiedesindes2013.wordpress.com/), l'équipe des Soirées de la Petite édition convie la maison d'édition strasbourgeoise La Dernière Goutte. Fondée par Nathalie Eberhardt & Christophe Sedierta en 2007, la Dernière Goutte s'est fait une spécialité de défendre des textes forts aux univers grotesques, bizarres ou sombres (comme le dit si bien leur site web). Rééditions d'auteurs français oubliés, création contemporaine à fleur de peau ou mystérieuse, mais aussi textes rares allemands, hongrois côtoient toute une jeune génération d'auteurs argentins qui, pour autant qu'ils sont sombres, n'en oublient pas moins d'embarquer les lecteurs dans le rêve, la farce ou la mélancolie.
Au programme de cette soirée, on effeuillera les empêchements de la vie quotidienne avec Isabelle Flaten, on partira à la recherche du poète Endsen dans les rues de Prague avec Pierre Cendors, on jettera un œil Derrière le mur de briques hongrois de Tibor Déry, on visitera les prisons de Poritsky, on partira (ou on restera) à Buenos aires, avec Mariano Sisikind, on tâtera La Peau dure de Fernanda Garcia Lao, on parlera d'un Affabulateur, des romans oubliés de Jacques Sternberg, de L'homme de trop, on pénètrera dans la Casa Balboa de Mario Rocchi et l'on produira une Thèse sur un enlèvement avec Diego Paskowski. Et bien entendu, nous finirons la soirée autour d'un verre!
Nous serons accompagnés, dans l'exploration de ces mondes fantasmatiques par Christophe Sedierta, l'un des éditeurs, et ses invités: Pierre Cendors et Isabelle Flaten, auteurs, et Frédéric Gross-Quelen, traducteur de l'espagnol. Il se pourrait que d'autres invités se joignent, un peu plus tard à la soirée.
De plus, l'éditeur a accepté, spécialement pour les Soirées, de proposer son nouveau titre: Enfer, s'écria la duchesse, une satire surprenante de Michael Arlen qui ne sortira en librairie que le 3 novembre. Avis à ceux qui aiment les avant-premières!
Pour en savoir plus sur la maison, les traditionnels liens:
le site http://www.ladernieregoutte.fr/ la page facebook : https://www.facebook.com/pages/Editio...
Pour être informé de l'actualité des soirées de la petite édition, retrouvez-nous sur notre page facebook: https://www.facebook.com/SoireesDeLaP...
ou sur Libfly.com: http://www.libfly.com/soirees-de-la-p...
La Voie des Indés est une opération d'exploration collective de l'édition indépendante. Plus de renseignements ici: http://lavoiedesindes2013.wordpress.com/"
+ Lire la suite
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