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Mathieu Terence (Autre)
EAN : 9782743641399
366 pages
Payot et Rivages (08/11/2017)
4.81/5   8 notes
Résumé :
Cette correspondance enflammée relate, à travers les lettres du génial épistolier qu’est Flaubert, ce que fut l’amour passionné, infernal parfois, de Louise Colet pour l’écrivain. Un amour qui durera le temps que ce dernier mettra à s’en défaire, interrompu qu’il fut pendant deux ans par le voyage en Orient de l’ermite normand. Très tôt s’installe entre les deux amoureux un peu plus qu’une distance géographique. Louise Colet ne cessera jamais de le lui reprocher. El... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Flaubert qui ne dédaigne pas la métaphore animale prévient Louise Colet (26 août 1846) : « Je ne reçois aucune visite, je n'ai à Rouen aucun ami ; rien du dehors ne pénètre jusqu'à moi. Il n'y a pas d'ours blanc sur son glaçon du pôle qui vive dans un plus profond oubli de la terre. Ma nature m'y porte démesurément, et en second lieu, pour arriver là, j'y ai mis de l'art. Je me suis creusé mon trou et j'y reste, ayant soin qu'il y fasse toujours la même température. Qu'est-ce que m'apprendraient ces fameux journaux que tu désires tant me voir prendre le matin avec une tartine de beurre et une tasse de café au lait ? Qu'est-ce que tout ce qu'ils disent m'importe ? Je suis peu curieux des nouvelles ; la politique m'assomme ; le feuilleton m'empeste ; tout cela m'abrutit et m'irrite". "L'ours blanc" qui se définit ailleurs comme un "porc épic" et se voit artistiquement comme « un lézard littéraire qui se chauffe toute la journée au soleil du beau » (17 octobre 1846, p. 217), est aussi le "buffle indompté" que Louise va immortaliser dans un poème évoqué ici après leur nuit mémorable aux Andélys.

Ces lettres du jeune Flaubert à Louise Colet témoignent des deux années suivant leur rencontre chez le sculpteur James Pradier, où Louise posait, en juillet 1846 l'année où Gustave venait de perdre son père et sa soeur. Il a vingt-quatre ans, n'a rien publié mais déjà à son actif pas mal « d'oeuvres de jeunesse » : « Mémoires d'un fou » (1839), récits de voyages dont « Pyrénées Corse » (1840), puis celui d'Italie, la première Education sentimentale (1843/1845), « Novembre » (1842). Avantage donc à Louise trente-six ans, mariée et mère d'une petite fille, qui est une poétesse et romancière dont l'oeuvre est reconnue, elle est célébrée par plusieurs gloires littéraires de son temps (dont V. Hugo, Vigny etc.). On lui doit à l'époque de cette correspondance : « Fleurs du midi » 1836 ; « Penserosa » 1839, elle est deux fois grand prix de poésie de l'Académie française en 1839 et 1843 (les méchantes langues diront que c'est grâce à Victor Cousin son précédent amant), divers drames en vers 1841, 1842 ; « Folles et Saintes » contes, 1844 ; « Historiettes morales », 1845 etc.

Si on regrette la destruction des lettres de Louise qui prive d'un contrepoint utile et fait d'elle l'absente de ces pages il reste qu'on peut la deviner dans les missives de Gustave, souvent des réponses à ses lettres à elle, d'août 1846 à août 1848 ; à côté des deux principaux protagonistes à priori inconciliables de ce « roman épistolaire » quelques autres « acteurs » : « Phidias » (James Pradier) médiateur de leurs rencontres, « L'officiel » (Hyppolite Colet, compositeur et professeur de musique, que Louise a épousé en 1835 et dont elle se séparera en 1847), « Max » (Maxime du Camp), compagnon de la randonnée en Bretagne/Normandie de 1847 et des futurs voyages en Orient, confident de Flaubert, « couverture » et "boîte à lettres" discrète de leurs échanges ; ou encore « le philosophe » ou « Platon » (Victor Cousin cité plus haut).

Malgré son jeune âge l'esprit de Flaubert qui percute toujours aujourd'hui était manifestement moins apprécié de Louise Colet : « Tu n'aimes pas mon esprit, ses fusées te déplaisent" (23 août 1846). Quand ce n'est pas à Paris, c'est entre Rouen et Paris qu'ils se retrouvent. Leur escapade aux Andélys (environs de Mantes) en septembre 1846 (dont le souvenir heureux fera l'objet du poème que Louise a dédié à Gustave et qu'il conservera contrairement aux lettres) est un sommet dans l'organisation de l'économie amoureuse de l'écrivain, le temps destiné à être auprès de Louise est pesé à l'heure près ! Au milieu de leurs orages le voyage en Bretagne et Normandie de 1847 avec Max (Du Camp) fait l'effet d'une trêve. Stratégies d'évitement et rendez-vous différés ont dû ulcérer Louise dont l'écho des récriminations se fait entendre plus d'une fois. Croisset, lui étant définitivement interdit elle aurait eu cette phrase dont il minimise la portée blessante : « Tu es donc gardé comme une jeune fille » (p. 119).

La distance immédiatement établie par Flaubert à l'égard de Louise Colet frappe sans vraiment surprendre. Ses lettres reflètent les soubresauts de leur relation où vont alterner mises entre parenthèses et retrouvailles jusqu'à la rupture (1855). Premiers échos de leur coup de foudre le 4 août 1846, une lettre écrite à minuit : « Il y a douze heures nous étions encore ensemble ; hier, à cette heure-ci, je te tenais encore dans mes bras… T'en souviens-tu ?... Comme c'est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j'entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent […]. Grand tulipier dont George Sand demandera bien plus tard à Flaubert s'il n'a pas gelé durant l'hiver 1870 (réf. Correspondance Flaubert/Sand "Tu aimes trop la littérature, elle te tuera"). Flaubert chérit quelques « reliques » dans son cabinet (une « paire de petites pantoufles à crevés bleus », une mèche, une mitaine et une médaille de sa belle). Son fétichisme ne trompe pas il n'y aura ni promesses ni serments.

Les premières lettres se croisent à peine que le mot « égoïsme » est lâché (le 6 août), revendiqué par son auteur qui théorise sur l'individualisme poussant chacun à agir selon l'intérêt de son caractère. le 8 août : « Je prévois que je te ferai souffrir […] » ; « N'importe, j'aime mieux inquiéter ton bonheur maintenant, que de l'exagérer froidement, comme ils le font tous, pour que sa perte ensuite te fasse souffrir davantage… Qui sait ? Tu me remercieras peut-être plus tard d'avoir eu le courage de n'être pas plus tendre ». le 9 août : "Le grotesque de l'amour m'a toujours empêché de m'y livrer ". Et encore : « jusqu'alors j'allais calmer sur d'autres les désirs donnés par d'autres. Tu m'as fait mentir à mon système […] » ; précisant : « Laisse-moi t'aimer à ma guise, à la mode de mon être, avec ce que tu appelles mon originalité. Ne me force à rien, je ferai tout. Comprends-moi et ne m'accuse pas " (p. 42).

De quoi l'accuse Louise en creux ? D'indifférence, d'oubli, de froideur, d'indélicatesse, de ne pas l'entendre accrocher "pour toujours" au mot aimer, d'avoir « plus d'imagination que de coeur », de n'être qu'un caprice passager, traitée « au même rang que les autres ». Flaubert se voit aussi reprocher ce qui fait rire « l'innocente affection » pour son fauteuil vert (p. 183), mais encore de parler de Shakespeare plutôt que de lui-même, ou son attrait pour « les orgies intellectuelles » (ses longues heures d'études et de lectures, p. 269), étonnant de la part d'une femme de Lettres... L'éternelle querelle des mots entre amants resterait anecdotique si elle ne révélait au fond la vraie discorde, le malentendu originel entre les deux qui réside plutôt dans leur nature et dans la place et la valeur que chacun accorde à l'art. Avec un "A" majuscule pour Flaubert chez qui l'étude des "Maîtres" (qu'il fréquente assidûment et que documente bien ses lettres) va de pair avec son approche d'une création littéraire où la forme et l'Idée sont indissociables. Sur le rôle de l'inspiration, la façon d'appréhender ou non le succès ils divergent absolument au regard des propos échangés repris par Flaubert. Ils se lisent mutuellement cependant et Flaubert adresse encouragements et compliments élogieux quand ils échangent leurs oeuvres.

Affecté par les deuils familiaux il répète être vieux avant l'âge. L'Art est son vrai sujet : « Oui, travaille, aime l'Art. de tous les mensonges c'est le moins menteur » (p. 49). Il y revient sans cesse : "Aime plutôt l'Art que moi » (p. 112) ou bien : « Il ne faut pas croire que le sentiment soit tout. Dans les Arts, il n'est rien sans la forme » ; « Je me méfie de l'exaltation factice » (p. 151). Parmi ses « fusées » Louise Colet apprécie-t-elle de lire sous la plume de son amant : « L'ignoble me plaît c'est le sublime d'en-bas » (p.117) ? Et tout ce que Flaubert présente comme "l'explication franche de lui-même qu'il lui doit", en fait une auto-analyse réjouissante où il livre beaucoup de lui-même, de ses doutes et de son rapport aux femmes (il évoque plusieurs fois sa passion adolescente pour Elisa Schlésinger) et qui est la meilleure part de ses réflexions, avec une verve et un style déjà affirmé, une verdeur de ton stimulante, une imagination galopante, est révélateur de préoccupations individuelles et artistiques dominant en effet toute autre considération sentimentale. Pour Louise, la preuve de sa muflerie puis la cause de « ses souffrances ».

Les énervements se succèdent : "Je m'étais adressé à ton intelligence virile [...] J'ai eu tort, j'ai été sot. J'ai fait avec toi ce que j'ai fait en d'autres temps avec mes mieux aimés : je leur ai montré le fonds du sac, et la poussière âcre qui en sortait les a pris à la gorge » (11 août 1846, p. 57). « Je serais tenté de me battre quand je reçois tes lettres. Sais-tu l'effet qu'elles me font ? C'est de la haine pour moi » (5 septembre 1846). En attendant il constate « La félicité est un plaisir qui vous ruine. […] Depuis six semaines environ que je te connais (expression décente) je ne fais rien. Il faut pourtant sortir de là. Travaillons et de notre mieux ; puis, nous nous verrons de temps à autre, quand nous le pourrons ; nous nous donnerons une bonne bouffée d'air, nous nous repaîtrons de nous-mêmes à nous en faire mourir ; puis nous retournerons à notre jeûne » (12 septembre 1846, p. 130). Louise réagit : « Trahison ».

Rude pour celle dont on entend toutes les protestations - qui aurait aimé semble-t-il force visites et attentions - d'apprendre à ses dépens lettres après lettres que rien ni personne ne fera déroger Gustave à la tâche littéraire qu'il s'est assigné, qui lui est nécessaire, et qu'il a décidé de mettre en oeuvre à Croisset, entre sa mère et sa nièce orpheline depuis la mort de son père et celle de sa soeur, après la « maladie nerveuse » qui l'a libéré du Droit qu'il détestait (1844). L'écriture n'est pas un devoir qu'il s'impose, c'est un Art qu'il veut mener jusqu'à son terme par son seul travail. Ce n'est pas faute de l'avoir exposé en long et en large dans ses lettres à la parisienne raffinée (si on se réfère à ses beaux portraits) qui aurait aimé peut-être voir "dégrossi" celui qui n'était pas l'arbitre des élégances à ses yeux et auquel elle avait cependant "prédit qu'il ferait un jour de grandes choses" (p. 73).

Le grand tulipier poursuivra sa croissance et Gustave son oeuvre à Croisset. « l'amour, comme tous les morceaux de musique qui se chantent en nous, symphonie, chansonnettes ou romances, a son andante, son scherzo et son finale » (Samedi soir, 12 septembre 1846).
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Les morceaux choisis publiés ici de la longue correspondance de Flaubert de de Louise Colet, ont évidemment un intérêt biographique et documentaire (mais si l'on veut en savoir plus, il faudra recourir à une édition complète et annotée). Ce recueil-ci a la grande vertu de mettre en relation un romancier, un homme dont le métier est de détruire les illusions (selon les définitions données par Stendhal et Balzac, entre autres) et une poétesse enfermée dans un néo-romantisme, une imagerie et une sentimentalité qui l'entravent. D'où la célèbre exclamation de Flaubert devant l'un des poèmes de Louise : " Pas d'anges ! pas d'anges !" J'ai repensé à cette protestation si drôle en tombant, un jour, sur la revue (littéraire) "Le matricule des anges". Un Christian Bobin et autres inspirés bobinoïdes contemporains tireraient profit de ce conseil.
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Ah Gustave, Gustave !!! Comme je te comprends, comme tu me fais rire et comme j'ai plaisir à te lire !
Pendant près de 10 ans (entre 1846 et 1855) Gustave Flaubert 24 ans et Louise Colet 36 ans vont s'aimer, se déchirer, s'écrire, s'incendier et j'en passe.
Gustave Flaubert qui prévient qu'il ne faut pas trop l'aimer ("Ne m'aime pas tant, tu me fais mal ! Laisse moi t'aimer, moi !" Ou encore "Puisque tu m'aimes, je t'aime toujours), Louise Colet qui demande à être adulée, lui écrivant ses invectives, sa jalousie âcre, sa suspicion permanente (il n'y a pas les lettres de Louise dans cette correspondance, j'aurais adorée les lire en réponse !)
Bien que leurs échanges soient tout à fait passionnés il y a toujours en fond l'orage, la dispute car pendant que l'un écrit Madame Bovary en ayant besoin de calme et de solitude, l'autre est en demande de lumière, de gloire et d'applaudissements alors que son oeuvre n'est pas terminée.
J'ai une affection particulière pour Gustave Flaubert depuis que j'ai découvert (il y a longtemps) ses Mémoires d'un fou que j'estime être du pur génie !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'aime surtout la végétation qui pousse dans les ruines : cet envahissement de la nature, qui arrive tout de suite sur l'oeuvre de l'homme quand sa main n'est plus là pour la défendre, me réjouit d'une joie profonde et large. La vie vient se replacer sur la mort ; elle fait pousser l'herbe dans les crânes pétrifiés et, sur la pierre où l'un de nous a sculpté son rêve, réapparaît l'Éternité du Principe dans chaque floraison des ravenelles jaunes. Il m'est doux de songer que je servirai un jour à faire pousser des tulipes. Qui sait ! L'arbre au pied duquel on me mettra donnera peut-être d'excellents fruits ; je serai peut être un engrais superbe, un guano supérieur. (p. 94)

Mercredi, 22 heures,
Croisset, 26 août 1846
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Jeudi soir, 23 heures,
6 août 1846

[...] J'ai au fond de l'âme le brouillard du Nord que j'ai respiré à la naissance. Je porte en moi la mélancolie des races barbares, avec ses instincts de migrations et ses dégoûts innés de la vie qui leur faisaient quitter leur pays comme pour se quitter eux-mêmes. Ils ont aimé le soleil, tous les barbares qui sont venus mourir en Italie ; ils avaient une aspiration frénétique vers la lumière, vers le ciel bleu, vers quelque existence chaude et sonore ; ils rêvaient des jours heureux, pleins d'amours, juteux pour leurs coeurs comme la treille mûre que l'on presse avec les mains. J'ai toujours eu pour eux une sympathie tendre, comme pour des ancêtres. Ne retrouvais-je pas dans leur histoire bruyante toute ma paisible histoire inconnue ? [...]
(Editions Payot & Rivages, Paris, 2017, p. 31)
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Mercredi matin, 7 octobre 1846

[...] Parmi les marins, il y en a qui découvrent des mondes, qui ajoutent des terres à la terre et des étoiles aux étoiles. Ceux-là ce sont les maîtres, les grands, les éternellement beaux. D'autres lancent la terreur par les sabords de leurs navires, capturent, s'enrichissent et s'engraissent. Il y en a qui s'en vont chercher de l'or et de la soie sous d'autres cieux. D'autres seulement tâchent d'attraper dans leurs filets des saumons pour les gourmets et de la morue pour les pauvres. Moi, je suis l'obscur et patient pêcheur de perles qui plonge dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie [...]. Je passerai ma vie à regarder l'Océan de l'Art où les autres naviguent ou combattent, et je m'amuserai parfois à aller chercher au fond de l'eau des coquilles vertes ou jaunes dont personne ne voudra ; aussi je les garderai pour moi seul et j'en tapisserai ma cabane. [...]
(Édition Payot et Rivages, Paris, 2017, p. 195-196)
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Il y a douze heures, nous étions encore ensemble ; hier, à cette heure-ci, je tenais dans mes bras... t'en souviens-tu? [...] N'importe, ne songeons ni à l'avenir, ni à nous, ni à rien. Penser, c'est le moyen de souffrir. Laissons-nous aller au vent de notre coeur tant qu'il enflera le voile ; qu'il nous pousse comme il lui plaira, et quant aux écueils... ma foi tant pis! Nous verrons.
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(…) Y a-t-il une chanson de table qui ait été écrite par un homme ivre ? Il ne faut pas toujours croire que le sentiment soit tout. Dans les arts, il n'est rien sans la forme. Tout cela est pour dire que les femmes qui ont tant aimé ne connaissent pas l'amour pour en avoir été trop préoccupées ; elles n'ont pas un appétit désintéressé du Beau. Il faut toujours, pour elles, qu'il se rattache à quelque chose, à un but, à une question pratique ; elles écrivent pour se satisfaire le coeur, mais non par l'attraction de l'Art, principe complet de lui-même et qui n'a pas plus besoin d'appui qu'une étoile. Je sais très bien que ce ne sont pas là tes idées ; mais ce sont les miennes. Plus tard je te les développerai avec netteté et j'espère te convaincre, toi qui es née poète(…)
(12 août 1846)
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Et si l'une des meilleures façons de plonger dans l'oeuvre d'un classique était de contourner momentanément ses romans pour découvrir sa correspondance, c'est-à-dire l'homme derrière la statue, l'homme mis à nu ?
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