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EAN : 9782253163688
288 pages
Le Livre de Poche (02/05/2012)
3.68/5   31 notes
Résumé :

"Saint-Malo, bâti sur la mer et clos de remparts, semble, lorsqu'on arrive, une couronne de pierres posée sur les flots dont les mâchicoulis sont les fleurons.

Les vagues battent contre les murs où, quand il est marée basse, déferlent à leurs pieds sur le sable. De petits rochers couverts de varechs surgissent de la grève à ras du sol, comme des taches noires sur cette surface blonde. Les plus grands, dressés en rang à pic et tout unis, suppor... >Voir plus
Que lire après Nous allions à l'aventure par les champs et par les grèvesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Au printemps 1847, Gustave Flaubert et son ami Maxime du Camp (photographe et écrivain), partent pour deux mois sillonner la France, des bords de Loire à la Normandie en passant par la Bretagne. Ce voyage doit leur permettre d'écrire un ouvrage commun où chacun rédigera son chapitre, Flaubert les impairs et du Camp les paires. le présent ouvrage, extrait de leur livre, ne relate que la découverte de la Bretagne.
Sac au dos, pipe au bec et bâton de marche à la main, sans guide (« c'est là la bonne façon »), les deux compères arpentent le territoire qui s'étend de Vannes à Rennes en passant par la Pointe-du-Raz. A pied le plus souvent, en carriole quand l'aubaine se présente, ils vont de ville en ville, à travers champs et marais ou bien longeant le littoral. le soir ils s'arrêtent à l'auberge ou encore dans des pensions, à leurs risques et périls car le gîte comme le couvert ne sont pas toujours à leur goût et quand la ressource manque, dorment à la belle étoile. Curieux de tout, mais quand on voyage c'est bien le moins, ils visitent les églises, admirent les menhirs et les paysages, s'instruisent au contact des autres comme lorsqu'ils tombent par hasard sur des ouvriers verriers en plein travail.
Insensibles à la météo, qu'il pleuve ou que le soleil les crame sur la route, le temps est avec eux et ils le prennent, « … nous décrétâmes de suite que Carnac nous plaisait et que nous y resterions quelque temps ».
Pour autant, l'un comme l'autre, ne sont pas des « touristes » béats d'admiration devant tout ce qu'ils voient. Même Flaubert finit par en avoir marre des églises ! « Je suis fatigué des légendes et non moins des églises ». Enfin quelqu'un qui avoue franchement ce que tout le monde pense tout bas quand il visite cette belle province.
Ce sont d'ailleurs leurs réflexions diverses et leurs railleries qui font le véritable intérêt de cet ouvrage. A cette époque la Bretagne semble une contrée exotique, langue, traditions (« il n'en est pas ainsi chez nous »), costumes, tout est sujet d'étonnement et vaut à leurs habitants ce qualificatif peu amène, « ces sauvages de la basse Bretagne ». Ou encore cette remarque pleine d'humour à propos d'un évêque peint sur un tableau d'une église de Quimperlé, « son corps se dessinant sous les draps avec une gentillesse charmante qui rappelle le galbe d'une andouille vue à travers un torchon mouillé » ! Une autre fois, amenés par hasard à soigner une blessée avec les moyens du bord, Flaubert avoue très pince sans rire, « Il est très possible que cette compression violente ait causé la gangrène et que la patiente en soit morte ».
A me lire vous allez croire qu'il s'agit d'un récit désopilant, n'exagérons rien. D'ailleurs je n'irai même pas jusqu'à vous le recommander, car il peut être lassant parfois. L'idéal serait de pouvoir le consulter lors d'un voyage en Bretagne, comparer ce qu'ils voient avec ce qui subsiste de nos jours, ou encore vous attarder à lire les passages sur les sites ou villes que vous connaissez parfaitement. Donc un livre qui ne manque pas d'intérêt, mais sous conditions.
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A lire comme on déguste un plat du terroir finement cuisiné, parfumé d'iode et accompagné d'une tranche de pain bis au beurre salé.
Nous suivons nos deux compères dans leurs errances sur les landes et les rivages, frottés d'herbes sauvages, enivrés d'air et d'espace, vagabonds crottés avides de sensations, imperméables au pittoresque facile et aux attraits poussiéreux des bourgades endormies. Méprisant le folklore druidique aussi bien que les traditions locales, les deux insolents marcheurs avancent au gré de leur fantaisie, sous un soleil qui donne soif.
Mais qu'importe leur parcours, toute la saveur est dans la façon dont ils racontent. Un récit qui fait de chaque anecdote, de chaque rencontre, de chaque paysage une sorte de tableau impressionniste. Des touches de couleurs qui créent une atmosphère, un sentiment de liberté, de mystère, de fusion avec les éléments, air, mer, lumière, rochers, sable et coquillages.
Et puis des remarques sur les habitudes de la campagne, la façon d'indiquer le chemin: "En face de cette hauteur où nous étions, Plouharnel se montrant sur la côte opposée, le clocher de son église, certes, paraissait facile à atteindre, il n'y avait qu'à suivre "tout droit" ainsi que disent les paysans. Comme si c'était chose fort aisée à faire que de suivre tout droit n'importe quoi, même quand on a devant les yeux un clocher ou une girouette." Dans un autre récit écrit un siècle et demi plus tard, Axel Kahn note exactement la même chose: que veut dire "aller tout droit" quand tout le relief est sinueux, courbe ou vallonné?
Inutile d'essayer de suivre leur parcours sur google map. Ce qui est à retenir, ce n'est pas l'adresse d'une auberge gastronomique à Quiberon, c'est le plaisir d'arpenter un territoire suspendu entre ciel et mer, entre champs d'orge et falaises battues par les vagues, entre le chant des alouettes et les cris de goélands.
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Je suis enthousiasmée par ce livre !
Les deux compères visitent la Bretagne durant un bel été. Ils cherchent :
- des beaux paysages et des promenades bucoliques. L'essentiel du livre est la description de leurs marches dans les forêts, les champs, les campagnes, sur les falaises, les rochers, les plages à marée basse. Ils aiment herboriser et se déplacent beaucoup à pied. La description de Belle-Île par Flaubert est absolument magnifique et son imparfait donne une impression d'éternité à cette évocation.
- des lieux pittoresques, c'est-à-dire empreints d'un charme ancien. Ils aiment les villes anciennes (et pas du tout le Brest rectiligne de l'armée et du bagne), les églises anciennes (sus aux restaurations modernes) dont ils détaillent à loisir les chapiteaux et les sculptures, les ruines, les lieux évocateurs (de la vie De Chateaubriand par exemple)
- un pays ancien et disparu datant d'avant l'ère du bourgeois boursouflé, du préfet et de l'administration imbécile. Ils aiment les costumes des paysans, leurs fêtes, leur patois.
Ils se moquent :
- des lieux trop connus des autres voyageurs en Bretagne qui n'entraînent que des banalités déjà dites
- des questions historiques, que ce soit la reine Anne ou la Révolution (alors que le voyage est bien préparé et documenté)
- de la bêtise, celle des paysans ou celle des bourgeois, quoique les seconds soient pires, par leur prétention et arrogance. Les paysans et les pêcheurs témoignent au moins d'un temps disparu et leur piété simple et sans affèterie suscite en partie leur respect.
- de la mode pour les antiquités celtiques et surtout de la multitude d'hypothèses pour expliquer la raison d'être de ces pierres levées.
Ils prêtent attention à la pauvreté et à la dureté de la vie dans ces campagnes. Ils visitent les monuments mais sans montrer de prétention scientifique, les vieilles églises et les cimetières les fascinent pour leurs sculptures barbares et naïves.
À cette époque, le tourisme et surtout ce goût pour la marche ne sont pas répandus en Bretagne et Flaubert et du Camp sont eux aussi de véritables curiosités.
On croise aussi des auberges de piètre qualité et toutes sortes de chevaux tirant de drôles de voitures.
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VANNES-FOUGERES : MAI-JUILLET 1847

Gustave et Maxime prennent leurs cliques et leurs claques direction Vannes puis traversent à pied une Bretagne désormais disparue...

Le texte, écrits à 4 mains (un chapitre Flaubert, un chapitre du Camp), décrit un pays sauvage, entremêlant mer, ciel, terre en des éclats azuréens, vert canard, sombres noirs et jaunes pétants d'éclat.
Les Bretons, taciturnes, croyants jusqu'aux tréfonds de leur âme, durs comme leurs coques de bateaux calfatées au goudron pêchent, bêchent, cultivent, moissonnent, naissent, vivent et meurent dans un Monde coupé des agitations urbaines, sociales et politiques...

Monde donc, clos, très poétiquement décrit (Qui connaît la Bretagne retrouvera ses petits notamment en terme de beauté des pays) littéralement semé d'églises (cela épuise l'appétit flaubertien pour les antiquités et les anciennetés ce qui nous vaut de lire qu'un gisant d'évêque lui rappelait "le galbe d'une andouille à travers un torchon mouillé"), parfois traversé de citadins et bourgeois honnis immédiatement et méchamment dézingués.
On y retrouve un spectacle féroce de combats d'animaux, un abattoir saignant, sanglant, atroce (façon quartier de viande peint par Soutine) qui suggère au père de salammbô une vision de festin anthropophage et une virée lubrique dans le quartier chaud de Brest. On finît abyssalement mélancolique à St Malo et à Combourg patrie De Chateaubriand.

Et puis sous les pavés...la Plage...
Par éclairs, comme ça, on lit " L'église, où brillait une étoile au fond, ouvrait sa grande ombre noire que refoulait du dehors le jour vert des crépuscules pluvieux" ou "Elles* écumaient dans les roches, à fleur d'eau, dans les creux, sautaient comme des écharpes qui s'envolent, retombaient en cascades et en perles, et dans un long balancement ramenaient à elles leur grande nappe verte".
Formidable pouvoir évocateur (je revois cela comme je le voyais de mes yeux dans un repli de falaise lors d'un voyage à Perros-Guirrec), construction des phrases, choix des mots...Flaubert perce sous Gustave** comme Napoléon perçait sous Bonaparte***.

"Qui va lentement va sûrement"...Prenez votre temps et voyagez en Bretagne ...Assurément un beau périple.

* Les vagues
** Quand au pauvre Maxime, à l'écriture plate, fade, pesamment érudite, je l'ai laissé de côté. Ses photographies valent beaucoup mieux que ses écrits.
*** "Ce siècle avait deux ans" (V. Hugo)
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"Ainsi se passe une journée de voyage ; il n'en faut pas plus pour la remplir : une rivière, des buissons, une belle tête d'enfant, des tombeaux." (G. Flaubert)

Gustave et Maxime, une cinquantaine d'années à eux deux, partent en 1847 pedibus cum jambis pour trois mois sur les routes de Bretagne. Leur carnet de voyage rédigé avec fougue et malice en alternance (les chapitres impairs pour Flaubert, les pairs pour du Camp) mêle précis d'histoire et annotations plus personnelles.

La notion même de voyage a beaucoup changé et les centres d'intérêt de nos deux vagabonds narquois s'éloignent des nôtres : plus contemplatifs, ils peuvent méditer de longs moments devant un bosquet ou un éboulis marin et braver pluie et vent sans se plaindre ; leur érudition quant aux sites explorés s'étanche aux sources les plus savantes et ils délaissent la vie qui palpite pour les poussières d'un passé rêvé (ce qu'on pourrait leur reprocher).

Si Maxime, appliqué, opte pour un style efficace, émaillé de clins d'yeux lubriques où se devinent le satyre et de portraits-charges acerbes, Gustave chantourne ses phrases, les violente et tente de dire au plus juste ce qu'il a ressenti. Ses curiosités sensuelles sont moins affirmées qui chancèlent entre les chevelures érogènes des jeunes filles et le ventre plat des garçons.

Leur jeunesse, pleine de révoltes et de passions, de dégoûts affirmés et de désirs trémulants irrigue ce texte duel souvent bavard : à la palette romantique avec laquelle ils peignent marines et paysages j'ai de beaucoup préféré le crayon affûté des caricaturistes qui soulignent chaque ridicule et exécutent avec alacrité villes et gens. Ils déchirent à belles dents la Bretagne et ses Bretons avec une morgue citadine qu'ils sont d'ailleurs prompts à reprocher aux autres : comme ils le font avec talent, on le leur pardonne bien volontiers.

Une randonnée un peu longuette avec de superbes points de vue.
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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critiques presse (1)
Lexpress
04 août 2012
Suivez-les "à l'aventure, par les champs et par les grèves". Dans une Bretagne éternelle qu'il fait toujours bon arpenter.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Donc nous partîmes en avant,au-delà, sans nous soucier de la marée qui montait, ni s'il y aurait plus tard un passage pour regagner terre. Nous voulions jusqu'au bout abuser de notre plaisir, et le savourer sans en rien perdre. Plus légers que le matin, nous sautions, nous courions sans fatiguer; sans obstacle, une verve de corps nous emportait malgré nous et nous éprouvions dans les muscles des espèces de tressaillements d'une volupté robuste et singulière. Nous secouions nos têtes au vent, et nous avions du plaisir à toucher les herbes avec nos mains. Aspirant l'odeur ds flots, nous humions, nous évoquions à nous tout ce qu'il y avait de couleurs, de rayons, de murmures, le dessin des varechs, la douceur des grains de sable, la dureté du roc qui sonnait sous nos pieds, les altitudes de la falaise, la frange des vagues, les découpures du rivage, la voix de l'horizon; et puis c'était la brise qui passait, comme d'invisibles baisers qui nous coulaient sur la figure, c'était le ciel où il y avait des nuages allant vite, roulant une poudre d'or, la lune qui se levait, les étoiles qui se montraient. Nous nous roulions l'esprit dans la profusion de ces splendeurs, nous en repaissions nos yeux; nous en écartions les narines, nous en ouvrions les oreilles; quelque chose de la vie des éléments émanant d'eux-mêmes, sous l'attraction de nos regards, arrivait jusqu'à nous, s'y assimilant, faisait que nous les comprenions dans un rapport moins éloigné, que nous les sentions plus avant, grâce à cette union plus complexe.
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… ils ne purent croire que nous fussions des messieurs cheminant à pied pour leur récréation personnelle, cela leur paraissait inouï, absurde ; nous étions des dessinateurs ou des leveurs de plan qui voyageaient par ambition pour faire mieux que les autres et gagner par là la croix d’honneur ; nous étions salariés par le gouvernement pour inspecter les routes et surveiller les allumeurs des phares ; nous avions une mission secrète, un travail clandestin que nous ne voulions pas dire afin de surprendre les gens et de faire notre coup ; il y avait en nous quelque chose d’incompréhensible, de contradictoire et de ténébreux, et nous les effrayions presque, tant nous leur semblions étranges. Non, vive Dieu ! rien de tout cela ne nous pousse. Nous ne sommes que des contemplateurs humoristiques et des rêveurs littéraires.
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La marée baissait ; il fallait, pour passer, attendre le retrait des vagues. Nous les regardions venir. Elles écumaient dans les roches, à fleur d'eau, tourbillonnaient dans les creux, sautaient comme des écharpes qui s'envolent, retombaient en cascades et en perles, et dans un long balancement ramenaient à elles leur grande nappe verte. Quand une vague s'était retirée sur le sable, aussitôt les courants s'entrecroisaient en fuyant vers des niveaux plus bas. Les varechs remuaients leurs lanières gluantes, l'eau dbordait des petits cailloux, sortait par les fentes des pierres, faisait mille clapotements, mille jets. Le sable trempé buvait son onde, et, se séchant au soleil, blanchissait sa teine jaune.
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Là, couché par terre à plat dos sur le sable, le chapeau sur les yeux, les bras étendus en croix, je suis resté une grande heure et demie à chauffer ma guenille au soleil et à faire le lézard. On se sent le corps inerte, engourdi, inanimé, inhérent presque à la terre sur laquelle il se vautre tandis que l'âme, au contraire, partie bien loin, voltige dans les espaces comme une plume égarée.
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5

De l’autre côté de la Sèvre, et s’y trempant les pieds, s’étend sur la colline le bois de «la Garenne», parc très beau de lui-même, malgré ses beautés factices. M. Lemot (le père du propriétaire actuel), qui était un peintre de l’Empire et un artiste lauréat, a travaillé là du mieux qu’il a pu à reproduire ce froid goût italien, républicain, romain, si fort à la mode du temps de Canova et de madame de Staël. On était pompeux, grandiose et digne. C’était le temps où on sculptait des urnes sur les tombeaux, où l’on vous peignait en manteau et chevelure au vent, où Corinne chantait sur sa lyre, à côté d’Oswald qui a des bottes à la russe, et où il fallait enfin qu’il y eût sur toutes les têtes beaucoup de cheveux épars et dans tous les paysages beaucoup de ruines.

(…)

Le parc n’en est pas moins un endroit charmant. Les allées serpentent dans le bois taillis, les touffes d’arbres retombent dans la rivière. On entend l’eau couler, on sent la bonne odeur des feuilles. Si nous avons été irrités du mauvais goût qui s’y trouve, c’est que nous sortions de Clisson qui est d’une beauté si solide et si simple, et puis que ce mauvais goût, après tout, n’est plus notre mauvais goût à nous autres. Mais d’ailleurs, qu’est-ce donc que le mauvais goût ? N’est-ce pas invariablement le goût de l’époque qui nous a précédés. Tous les enfants ne trouvent-ils pas leur père ridicule ? Le mauvais goût du temps de Ronsard, c’était Marot ; du temps de Boileau, c’était Ronsard ; du temps de Voltaire, c’était Corneille, et c’était Voltaire du temps de Chateaubriand que beaucoup de gens, à cette heure, commencent à trouver un peu faible. Ô gens de goût des siècles futurs, je vous recommande les gens de goût de maintenant. Vous rirez un peu de leurs crampes d’estomac, de leurs dédains superbes, de leur prédilection pour le veau et pour le laitage et des grimaces qu’ils font quand on leur sert de la viande saignante et des poésies trop chaudes.
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