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Critique de Kenehan


Mission n°15 : Assassiner Francisco Scaramanga, un redoutable tueur à gage. Bonus : redorer le blason de James Bond.

Agent double :
C'est un 007 amnésique en partance pour la Russie que nous avions laissé dans le précédent roman. le voilà de retour en grande forme mise à part le lavage de cerveau qui fait désormais de lui un agent russe. Sa mission ? Frapper d'un grand coup le MI:6 en éliminant le chef de la section 00 : M.
Un attentat déjoué par l'astucieuse configuration du bureau du big boss. L'ex-valeureux Bond est envoyé derechef dans un centre pour lui "délaver le cerveau".

Mission rédemptrice :
M a toujours estimé son agent (bien qu'il fut toujours avare en compliments), de ce fait il se refuse à l'idée même de perdre un si bon élément et d'en entacher la réputation, la carrière et l'image. Il confie alors à Bond sa plus périlleuse mission : tuer "L'homme au pistolet d'or". Réputé pour avoir abattu plus de 500 cibles sans n'avoir jamais échoué, Scaramanga est ce que l'on pourrait qualifier d'"as de la gâchette". le résultat est gagnant à tous les coups : si Bond échoue il aura droits aux honneurs post-mortem, s'il réussit son statut d'agent double sera définitivement oublié.

Un roman brut :
On sent très rapidement que le roman n'est pas fignolé comme les autres. Il n'empêche que l'on passe un bon moment durant cette confrontation aux allures de western. Un autre visage de la Jamaïque se découvre alors que le duel devient de plus en plus intense. J'ai été légèrement moins emballé par les activités de Scaramanga et son "Groupe" qui s'ajoutent à son statut de tueur mercenaire.

Un univers persistant :
Au fil des romans, les personnages récurrents se sont fait un peu plus nombreux, fidèles dès que l'intrigue le permettait. Que ce soit comme figures actives ou simples mentions, c'est toujours plaisant de les voir aller et venir aux côtés de Bond. Ces interventions régulières et le rappel d'évènements antérieurs renforce l'aspect "biographie fictive".
Parallèlement à cela, le MI:6 s'est dévoilé petit à petit aussi bien concernant son fonctionnement que ses buts.
A l'approche de la fin, je regrette peut-être l'absence d'informations concernant la vie d'anciens personnages comme Domino Vitali. Tourner la page fait partie de la vie de James Bond. Il ne s'attache pas et l'espionnage y contribue fortement mais une petite frustration persiste.

Conclusion :
Un roman qui s'insère, si ce n'est parmi les meilleurs, parmi les plus agréables à lire. Un titre non recommandé pour ceux qui veulent se lancer dans la lecture d'Ian Fleming. En effet, l'intrigue n'est pas la plus adaptée pour une découverte mais l'est toujours plus que les recueils de nouvelles.
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