James Bond 007, tome 2 : Vivre et laisser mourir

Challenge ABC 2014/2015

C'est en 1954 que James Bond repart à la conquête des librairies avec sa seconde aventure : "Live and Let Die". Suite au suicide de Vesper Lynd dans le premier opus, l'agent britannique ne rêve que de vengeance et sa cible n'est autre que le SMERSH. Alors quand M lui propose une mission pour anéantir l'un des bras tentaculaires de cette mystérieuse et puissante organisation russe, James s'envole pour une nouvelle aventure.

Le style se maintient dans son efficacité. Des passages un peu long comme celui du périple en train aux USA ou encore l'énumération de la faune aquatique de la Jamaïque bien que cela illustre bien le contexte.
Encore une fois, ce texte se caractérise par son ancrage dans le temps. Il est, encore plus que le précédent, un miroir de son époque et a aujourd'hui du mal à s'en dégager. Une fois de plus, il faut garder en mémoire l'époque qui a vu sa publication pour ne pas être trop sévère.

C'est un vrai plaisir que de découvrir James Bond sous un jour plus littéraire. Et je vais poursuivre encore quelques tomes.

Deuxième roman de la saga littéraire, VIVRE ET LAISSER MOURIR confronte le moins secret des agents secrets à un méchant mégalomane, Mr BIG, qui ambitionne carrément de devenir le premier grand criminel Noir en utilisant, notamment, les croyances vaudous pour asseoir sa domination. Porté à l'écran au début des 70's, lors de la relance de la série cinématographique avec Roger Moore (en lieu et place de Sean Connery), le bouquin a été (comme l'ensemble de la saga littéraire d'ailleurs) fortement modifié et édulcoré, transformant un récit très brutal et sombre en une comédie légère et insignifiante (mais pas désagréable pour autant).
L'aventure passe ici par diverses villes américaines puis embraie vers la Jamaïque pour une chasse au trésor englouti du capitaine Morgan, le fameux pirate. Mais Mr Big n'apprécie guère que Bond et son ami Felix Leiter viennent mettre leur nez dans ses affaires. le premier s'en tire relativement sans dommage, le second est en partie dévoré par un requin (cette sous-intrigue inspira, bien plus tard, le film « Permis de tuer »). D'autres passages volontiers cruels et sadiques jalonnent cette intrigue bien menée où planent (comme dans le film mais avec davantage de réalisme) l'ombre du Vaudou. Evidemment, et tout comme dans le précédent CASINO ROYALE, une romance débute entre Bond et une virginale prophétesse, sorte d'astrologue au service de Mr Big qui finit par trahir son patron.
Aujourd'hui chargé d'une patine plaisante (les romans témoignent ainsi d'une époque révolue et des premières années de l'après Seconde Guerre Mondiale), quelque peu désuet mais finalement divertissant, VIVRE ET LAISSER MOURIR s'impose comme un très bon roman qui, en 280 pages, mélange espionnage, thriller, aventure et même une touche de mystère teinté de surnaturel. du tout bon !

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Ouch ! J'ai lu la version originale de 1954. Quelle horreur que ce racisme des années 1950 présent à toutes les pages !!! de plus, James Bond boit comme un trou et fume 70 cigarettes par jour (pas top pour garder une forme d'agent secret !?). Ca ne passe pas. Dommage, car le reste de l'histoire est bien ficelé et les passages descriptifs sont bien tournés. Ici, le vaudou est beaucoup mieux traité que dans le film et l'atmosphère générale est beaucoup plus sombre. On s'approche du roman noir. Finalement, j'ai bien aimé le livre mais j'ai été très perturbé par le racisme ambiant. Ce livre est vraiment très daté. Il paraît qu'une version française de 2023 a remanié une bonne partie du texte en supprimant les occurrences des mots "négro", "négresse" ou homme "noir" (lorsque que le qualificatif de la couleur n'apportait absolument rien). Mais apparemment, le racisme envers les asiatiques n'a pas été corrigé, ni les remarques homophobes... Il y a encore du boulot ! Une bonne histoire donc, mais une lecture à l'arrière goût amer.

Allez, laissez-vous tenter, ça se lit tout seul. Tiens, l'été sur le sable ou avachi dans un transat avec un cocktail à porter de la main par exemple. Je me suis laissez tenté par celui-là car j'adore le titre du générique du film (signé Paul Mac Cartney il faut dire). C'est donc celui que je préfère, mais les autres ne sont pas mal non plus. C'est comme le reste, je n'ai pas ingérer tous les épisodes, ça fini par devenir un poil lassant mais il y a mille parfums. Alors au diable les invraisemblances, les impossibilités. Détendez-vous.

Excellent opus de la saga 007. Dans ce court roman, ce qui m'a frappé, hormis l'action attendue et les astuces du héros, c'est l'aspect documentaire. Les évocations du vaudou, de Harlem, du trajet en train de New York à la Floride, d'une ville côtière de Floride pour retraités middle class, des poissons tropicaux et de la "gastronomie" de restos de gare américaine, c'est aussi un voyage culturel et un docu historique. Sur la vie et la mort, le récit est même assaisonné d'un zeste de philosophie proche de celle Montaigne (voir la citation). On sent que Fleming s'est vraiment baladé dans ces coins-là, qu'il est cultivé, qu'il se documente à fond. Les descriptions sont précises et réalistes.

Il s'agit ici du scenario du film de James bond du même nom.Si on a aime le film on prendra du plaisir a retrouver notre heros dans ses aventures echevelees et le souffle du film transparait au travers des lignes de l'ouvrage.Un petit livre ideal pour passer le temps pendant un voyage en train.

Du classique ! du James Bond ! Un polar d'espionnage de bonne tenue ! Tout est là !
Comme pour le premier opus, James Bond est faillible ; c'est une des grosses différences avec ce qu'on voit de lui dans les adaptations. Ici, l'histoire est rapide et efficace. Peu de dialogues, mais une ambiance particulière grâce aux lieux traversés par 007. La Jamaïque y est d'ailleurs décrite au point de vouloir un jour aller à sa rencontre, sauf peut-être pour ses animaux marins qui semblent plutôt affamés !

L'espion le plus connu du Royaume Uni poursuit sa vengeance contre le Smersh après les tortures infligées par le Chiffre et le suicide de la perfide Vesper. Il est, dans cet opus, aux trousses de mister Big. Un véritable caïd de la communauté noire américaine et un agent du Smersh pour le financement duquel mister Big écoule le trésor perdu d'un pirate de Jamaïque. L'occasion pour Bond de défendre le régime capitaliste et l'Angleterre; de combattre son mortel ennemi communiste, la mystérieuse organisation Smersh et accessoirement de sauver la virginale mais néanmoins très consommable Solitaire.
Une lecture toute en actions et rebondissements, parfois cruelle mais nettement moins caricaturale et manichéenne que peuvent l'avoir étés les films de 007. Un style agréable, une belle écriture, un vrai bon moment.

Suite au plaisir de regarder les films, je me suis décidé à lire la série originale de Ian Fleming.
On retrouve ici l'agent 007 pour une 2ème aventure longeant la côte Est des Etats Unis jusqu'en Jamaïque pour démasquer un trafic de pièces d'or.
Le scénario simple, intrigant et cohérent, le décor immersif et les personnages à forte personnalité sont les forces de ce titre.
On pourrait critiquer quelques descriptions longuettes mais personnellement ça ne m'a pas trop dérangé.

Je recommande pour une lecture sans prise de tête.

Lien : http://lamaisondegaspard.blo..