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EAN : 9782266257152
608 pages
Pocket (23/06/2016)
3.99/5   64 notes
Résumé :
Au cœur de la Seconde Guerre mondiale, sous un ciel crétois strié de bombes, une femme doit choisir entre deux hommes... Dans la lignée de Kate Morton et de Victoria Hislop, un nouveau roman flamboyant et émouvant, porté par des personnages féminins lumineux, dotés d'un courage sans faille.

De la colline de l'Acropole aux rives brûlantes de Crète, entre 1940 et nos jours, l'itinéraire d'une héroïne d'exception, attirée par deux hommes aussi opposés qu... >Voir plus
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Leah Fleming a écrit une très belle histoire, à partir de la vie d'une infirmière héroïque, Johanna Stravridi prise dans la tourmente de ces années d'épouvante.

Ce roman met en scène Pénélope, (Penny pour les intimes) femme de l'aristocratie britannique, dans cet univers guindé et artificiel. Une vie dans les terres écossaises du coté de Blair Atholl (Le blair athol …un whisky extraordinaire mais là l'auteure n'en fait pas mention…).

Le tableau introductif de cette famille aristocrate est peu flatteur mais très représentatif, une sensibilité de classe étriquée, ultra conservatrice jusqu'à flirter dans ces années 30 au plus haut niveau avec le nazisme, par naturel et aussi par haine du rouge. L'auteure est aussi taisante sur cet aspect beaucoup moins accessoire.

L'héroïne est Pénélope Georgiou par son père, dont le nom n'est pas en cour dans ce petit monde, des racines grecques qui ne demandent qu'à fleurir, à s'embraser.
Au royaume de downton abbey, un besoin d'oxygène pour Pénélope qui s'évade pour courir la lande, se frotter avec la terre, s'exercer au tir et… lit passionnément …tout ce qu'une jeune fille « bien née » ne doit pas faire. Elle se passionne pour l'archéologie, là-aussi en pratique occulte, tant ce goût est contraire à l'étiquette.
Et puis sa bonne étoile lui offre deux ouvertures miraculeuses pour saisir la clef des champs
Lors du « bal de l'ambassadeur » elle fait la connaissance de Bruce le mauvais garçon, elle est séduite par celui qui se présente comme archéologue, en mission en particulier en Grêce. Il l'incite puissamment à vivre sa vie, ses passions, à briser le carcan familial. Nous sommes en 1937, Penny a seize ans
Sa soeur Evadné se marie avec un distingué membre du Foreign Office affecté à Athènes. Penelope rejoint les just maried, l'opportunité, officiellement d'ajouter une couche de vernis à la bonne éducation, en réalité de commencer son émancipation en inscrivant à l'Ecole britannique d'archéologie à Athènes. Mais rapidement elle rompt avec la famille et s'engage dans un cursus de formation d'infirmière à la Croix Rouge, où elle fait connaissance de Yolanda avec laquelle une amitié profonde va se nouer. Les cours d'archéologie n'auront guère d'application pratique, mais sa formation d'infirmière va se révéler infiniment précieuse.

La funeste année 1941 est celle de la guerre contre l'Italie de Mussolini, Penny est sur le front en Albanie et se forge un savoir faire médical et humain hors pair dans des conditions éprouvantes. Mais le pire reste à venir, Hitler lance ses troupes dans les Balkans pour sauver son alliée ; la courageuse armée grecque cette fois ci est balayée malgré le secours des Britanniques qui doivent abandonner sans gloire avec un second Dunkerque.
Une partie importante des débris de ce corps expéditionnaire fait escale en Crète, Penny découvre aussi cette île dans toute sa beauté printanière. Une grâce qui ne durera pas, au mois de mai 1941, l'ile est envahie par les airs et après un premier jour sanglant pour les parachutistes, la victoire est acquise aux soldats nazis. Pénélope refuse l'évacuation, préférant demeurer à quai pour accompagner ses blessés. Elle se retrouve prise dans les drames de l'occupation nazie de la Crète qui ne cessera qu'au mois de mai 1945 avec la reddition des troupes enfermées dans la ville de Chania (nommée aujourd'hui La Canée).

Mille et une péripéties, toujours sur le fil du rasoir, pour soulager la misère mais aussi aider la résistance homérique des Crétois, aidés par les Britanniques.
Dans ces aventures, elle retrouve Yolanda, également sur le front des soins et réfugiée avec sa famille dans la communauté juive, pensant naïvement et tragiquement qu'un communautarisme renforcé est la voie du salut. Sa vie intègre aussi deux hommes, Bruce l'insaisissable et infatigable combattant et encore plus déstabilisant, Rainer cet officier allemand, guerrier dans l'âme mais aussi peu à peu en rupture avec les excès sanglants de l'occupation.

Un livre vraiment remarquable, à la fois tant par sa construction que par le fonds documentaire historique sur les événements tragiques directement évoqués, que l'on perçoit collecté, exploité minutieusement. Mais le récit offre encore davantage ; régulièrement au fil de l'eau, quad on y prête suffisamment d'attention c'est tout le patrimoine historique, géographique, culturel, humain de la Crète qui est célébré.

Le titre est aussi très beau, sous sa fausse simplicité, très évocateur. Penny dans ce lieu devenu refuge se pose régulièrement sous un vénérable olivier avec lequel elle partage ses émotions, arbre bienfaisant, rassurant, comme on la comprend...

Ce roman aurait mérité au moins le même succès que celui de Victoria Hislop « l'ile des oubliés », beau récit également sur la Crète mais pour « La jeune fille et l'olivier » c'est malheureusement le roman oublié..
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Je vous situe en gros l'histoire.

Pénélope Georges (Penny pour les intimes), jeune anglaise fortunée, redoute plus que tout le destin de "débutante" que veut lui faire endosser sa chère maman. Quand sa grande soeur lui donne l'occasion de venir lui rendre visite à Athènes, elle s'embarque aussitôt. Trop heureuse, tu m'étonnes.

Passionnée de recherches archéologiques, elle découvre tout un monde insoupçonnée et décide de dire au revoir à son existence dorée de jeune fille oisive et de rester en Grèce.

Sauf que manque de bol, nous sommes en 1939 et les allemands décident de pomper l'air à l'Europe entière. Refusant de laisser les grecs à leur sort, Penny devient infirmière de la Croix Rouge avec son amie juive, Yolanda.

Et pendant l'ensemble du roman, nous suivons donc les deux amies pendant les années de guerre et principalement sur l'île de Crète. Chose intéressante, on alterne les points de vue avec la Penny version grabataire en 2001.

Ah et j'ai failli oublié, il y a aussi le point de vue d'un officier allemand, Rainer Brecht, qui ferait bien son quatre heure de la jolie infirmière anglaise. Perd pas le nord, le gars. Officier plutôt dépassé par les événements, il n'aura de cesse de se dire "Mais qu'est-ce que je fous là"... (ou un truc du même genre).

Non plus, sérieusement, il s'agit avant tout de raconter la destinée de ces deux femmes et principalement de Penny.

Et je suis en général plutôt enthousiaste devant ces femmes, soucieuses de vivre leur liberté quoiqu'il en coûte. C'est pourquoi j'ai adoré la première partie du roman.

Par la suite, j'ai trouvé l'évolution du personnage de Penny plutôt agaçante. Alors certes, elle fait preuve de beaucoup de courage, mais qui vire plutôt à l'obstination. J'ai eu du coup du mal à m'attacher à elle.

J'étais davantage intéressée par l'avenir de Yolanda, jeune femme juive en pleine seconde guerre mondiale, prise entre ses parents religieux et le monde qui évolue.

Assez répétitive, l'histoire tourne en rond et je ne compte plus les descriptions de "Penny l'infirmière" ou des montagnes de la Crète... Alors certes, ça a l'air effectivement magnifique, mais deux ou trois paragraphes de description en moins, n'aurait rien gâché.

A la fin par contre, le roman reprend du rythme et l'histoire redécolle. Dommage que le roman n'ait pas été raccourci, il y aurait beaucoup gagné, selon moi.

Mais je ne veux pas sembler trop négative (en plus, c'est pas mon genre...), il était vraiment intéressant de découvrir cette partie de l'Histoire (plutôt bien documentée) dont j'ignorais tout pour ma part. Les combats en Crète n'ayant pas une très grande place dans nos livres d'Histoire, j'ai trouvé bien qu'il y ait une sorte de témoignage de cette période sombre et de la résistance de tout un peuple.

De plus, le mélange des points de vue (anglais/allemand, femme/homme, passé/présent) permet de prendre du recul par rapport au récit et de voir l'évolution tant de l'histoire que des personnages.

Pour conclure, une lecture plutôt en demi-teinte... Selon les passages de l'histoire, j'ai pu adorer comme j'ai pu m'ennuyer ferme. Mais rien que pour le côté historique, je ne regrette pas d'avoir découvert ce roman !

A l'occasion, je tenterais quand même un autre roman de Leah Fleming : L'enfant du Titanic.
Lien : http://www.rue-camille.fr/#!..
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Cette histoire se fait sous forme de flash back : un coup durant la Seconde Guerre Mondiale, un coup en 2001. Il est question du passé et du présent de Pénélope, une jeune Anglaise.

Ce que j'ai trouvé original dans ce roman, c'est avant tout le lieu : la Grèce. Rares sont les ouvrages qui se passent à cet endroit et durant cette période historique. Au fil des 600 pages, le lecteur suit l'évolution des personnages et de la Grèce sur plusieurs années, à l'instar de Downton abbey pour les connaisseurs. Ce qui m'a énormément plu. L'écriture fluide et recherchée a aussi été plaisante, me permettant ainsi d'avancer rapidement dans ma lecture. L'auteure semblait s'être renseignée sur le contexte historique ; encore un point positif a adressé à cette oeuvre. D'ailleurs, j'ai appris certaines choses. le problème était l'absence de notes de bas de page pour les expliquer, ne serait-ce que pour la traduction des mots grecs.

Ce qui m'a en revanche déçue, voire exaspérée, c'est tout d'abord le personnage principal : Pénélope. Durant les cents premières pages, je l'aimais pourtant bien parce qu'elle restait maître de son destin. Mais passer ce nombre de pages, elle a commencé à être trop émotive à mon goût (pleurer, pleurer, toujours pleurer…), à se croire toujours indispensable et à agir de manière totalement irréfléchie. Et, souvent, j'ai eu le sentiment que l'auteure la faisait exprès réagir comme ça pour arriver au point suivant de l'intrigue. J'avais donc une impression de facilité qui s'est malheureusement souvent répétée dans l'histoire. Ca valait aussi pour Yolanda, un autre personnage. 

De manière générale, les protagonistes étaient presque tous stéréotypés, leurs histoires m'ennuyaient et l'un d'entre eux m'a particulièrement énervée tout au long du livre : il s'agit de Bruce. Au final, je ne me suis pas attachée aux personnages, sauf Rainer qui était très abouti et très humain. Je l'ai adoré Heureusement qu'il était là, d'ailleurs, parce qu'il m'a donné l'envie de terminer le roman.

Les autres points négatifs majeurs de ce roman sont les longueurs, les répétitions et le manque de rythme. Ce roman aurait pu être condensé, surtout pour la partie consacrée à la Résistance grecque. L'ensemble était assez plat – notamment à cause des romances – et les répétitions au niveau des informations données par l'auteure ne permettaient pas de l'accélérer.

De même, à partir du moment où l'auteure a ajouté « le point de vue » de Yolanda, je trouve que le roman a perdu de son souffle. En plus, parler de la condition des juifs a déjà été abordée mainte et mainte fois par d'autres auteurs ou réalisateurs. A mon sens, elle aurait dû se cantonner à la vie de Pénélope et à celle de Rainer, qui offrait ainsi deux visions de la guerre : la Grèce/l'Angleterre et l'Allemagne. D'autant plus que pour les passages en 2001, il est question seulement de leur point de vue. Ou alors, simplement en mettant quelques phrases ici et là dans le point de vue de Pénélope, voire celui de Rainer, pour dire que les juifs n'avaient pas la vie facile (exemple avec les pillages). Mais c'est tout. Avec tous les reportages et les films diffusés à la télévision, il est facile de savoir ce qu'ils ont enduré à cette époque. Par conséquent, ces passages denses à ce sujet n'apportaient rien de nouveau.

En conclusion, ce roman est un bel hommage à la Grèce. Mais malheureusement il n'a pas été aussi passionnant et aussi rythmé que je l'aurais voulu. Trois cent cinquante pages auraient largement pû suffire. Il n'empêche que cela reste un bon livre.
Lien : https://leslectureshistorici..
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La seconde guerre mondiale en littérature est régulièrement abordée du point de vue Allemand, Américain, Anglais ou encore Français mais rarement du côté des plus petits pays impactés par cette dure période comme la Grèce.

Leah Fleming a écrit l'histoire de Penny, une jeune infirmière de la croix rouge qui va vivre l'occupation de la Grèce et de la Crête du début à la fin...

Penny vit en Angleterre avec ses parents et sa soeur. Cette dernière vient de se marier et vient de quitter son pays natal pour rejoindre la Grèce, là où son mari est affecté.
Penny est une jeune femme de dix sept ans qui a des rêves plein la tête. Mais certainement pas celui de participer au bal des débutantes dans le but de devenir une femme bien sous tout rapport, toute dévouée à son futur mari. Ce qu'elle veut, c'est partir rejoindre sa soeur en Grèce dans le but d'intégrer l'école d'archéologie.

Penny va parvenir à retrouver sa soeur en Grèce pour y passer des vacances mais elle ne se doutait pas que ce séjour allait changer sa vie à jamais.

La guerre fait rage et la Grèce va se voir envahie par l'ennemie. Penny, tout juste majeure, va faire fi des attentes de sa famille et va s'engager comme infirmière dans la croix rouge.

Sa jeunesse est contrebalancée par sa force de caractère et d'esprit. Totalement dévouée à son métier, Penny va marquer beaucoup d'esprits. Notamment celui de Bruce, un soldat anglais qui l'a encouragé à concrétiser ses rêves quand elle était encore une jeune fille de bonne famille anglaise.

La guerre fait des ravages et Penny est appelée sur les fronts dangereux De Grèce et de Crête. Sa nationalité anglaise pouvant lui apporter de gros ennuis, elle va utiliser les origines grecs de son père pour se fondre dans les paysages méditerranéens.

La jeune fille sous l'olivier est un roman mais on pourrait presque le qualifier de documentaire. Lors de ma lecture, j'ai pu ressentir toutes les recherches qu'avait pu faire l'auteure pour donner encore plus de réalisme à son histoire.

La vie de Penny est racontée sous la forme de souvenirs. Maintenant âgée, elle revient des décennies plus tard sur les terres qui l'ont accueilli et qui sont imprégnées par les horreurs de la guerre.

L'écriture de l'auteure est saisissante. Il m'a suffit de fermer les yeux pour visualiser tout ce que l'histoire racontait.

La jeune fille sous l'olivier est un magnifique roman qui livre un autre regard sur les ravages qu'a causée la seconde guerre mondiale. Jusqu'au tout dernier mot, Leah Fleming m'a captivée. Avec cette lecture, j'ai oscillé entre fiction et réalité. Il me reste à découvrir quelle est la part de réel …

Leah Fleming m'a totalement conquise. C'est avec un immense plaisir que je lirai ses autres romans qui si j'en crois les résumés et les critiques positives seront tout aussi captivants et émouvants que La jeune fille sous l'olivier.
Lien : https://lepuydeslivres.blogs..
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Voici un livre dont j'ai du mal à faire la critique. Je ne sais pas si c'est le contexte des vacances ou le style de l'auteur mais j'ai mis quasiment 300 pages pour rentrer dans l'histoire. Par contre après j'ai été a fond dedans et je garde un très bon souvenir de ce livre qui plonge sa jeune héroïne dans la Grèce et la Crête occupées par les allemands pendant la seconde guerre mondiale. le contexte n'est pas facile avec la guerre mais j'ai aimé découvrir la Grèce et la crête si bien décrits par l'auteur avec les paysages, les parfums et les plats. L'héroïne a un fort caractère et beaucoup de témérité et de volonté. Pas mal de surprise aussi a la fin du livre. Au final un bon voyage littéraire!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait repéré la bibliothèque, un lieu magique aux murs recouverts de volumes reliés cuir. Des livres tout écornés, lus et relus - à la différence des volumes tape-à-l'œil qui, dans le bureau de papa à Stokencourt, passaient pour de la littérature.

Pourquoi pensent-ils tous que lire est une perte de temps ? songeait-elle.
Papa lisait le Financial times, mère feuilletait le magazine The Lady à la recherche de domestiques. Quand à Evadné, elle ne lisait pas du tout. Elle était toujours partie en promenade avec ses amies. (...)

Ici, au château de Blair Atholl, la bibliothèque renfermait tout un monde d'œuvres nouvelles, dont un livre sur son sujet de prédilection : Digging up the Past, de sir Leonard Woolley, illustré de photographies de fouilles dans des contrées lointaines et exotiques, l'Egypte, la Perse et la Grèce.
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- Vous n'êtes pas fâché contre moi alors ?
- Pourquoi donc ? Ce que vous faites vous regarde. Vous êtes à la poursuite d'un rêve, c'est bien.
J'espère seulement que la paix va durer pour que l'école poursuive sa mission. Je n'aimerais pas que tout notre travail de fouilles en Egypte et en Grèce soit menacé.
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Athènes, 1937

Penny et Diane s'habituaient peu à peu à la chaleur ; elles se promenaient nonchalamment dans la lumière rose du soir, dînaient dans des night-clubs trépidants où tous les étrangers bavardaient avec leur propre coterie. L'opulence, si visible dans ces endroits, contrastait avec la pauvreté de certains quartiers entraperçus depuis l'arrière de la limousine.

D'une blancheur éblouissante sous le soleil, Athènes était une ville élégante, avec ses larges boulevards ponctués de places bordées de cyprès, d'orangers et de buissons de lauriers roses. Les cafés ouvraient sur les trottoirs autour de la place de la Constitution, et l'on pouvait rester assis à regarder les gens se presser et s'affairer, ou alors profiter de la richesse intérieure de l'hôtel de Grande-Bretagne et observer à loisir les nantis.

Penny absorbait la chaleur poussiéreuse tandis que des sites qu'elle n'avait jusqu'alors contemplés qu'en cartes postales prenaient vie sous ses yeux : le Parthénon, l'Acropole, les rues bruyantes et malfamées du quartier de la Plaka
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La bataille de Crète est désormais oubliée depuis des lustres ; il en reste à peine une page dans des manuels poussiéreux.

Comment puis-je y retourner, affronter tous ces fantômes et toutes les émotions enfermées dans cette île sacrée ? me dis-je.
Comment puis-je survivre aux souvenirs, aux cauchemars et au rêve ?
Il est peut-être temps alors, ma fille, que tu les libères ? réplique cette petite voix intérieure qui me harcèle.

Je ramasse la brochure et me dirige lentement vers les vieux fauteuils confortables du pavillon d'été où m'attend Loïs.
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Partout un feu d'artifice de couleurs ravissait l'œil : rouge sang des géraniums qui pendaient aux balcons en fer forgé, mauve des glycines qui dégoulinaient le long des murs, bleu nuit des volubilis qui rampaient sur des terrains en friche, et bougainvillées aux bractées mousseuses et très colorées, vermillon, violettes et roses.
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