Emprunté au rayon naturaliste pour agrémenter nos petits déjeuners de quelques lectures sauvages, ce bouquin n'a pas tenu plus d'une semaine. Dès le chapitre 2, nous avons froncé le nez. le coucou, compagnon du printemps certes moche à nos yeux et agaçant à nos oreilles y est abondamment et avec force conviction traité de « paresseux ». La démonstration fait montre d'une méconnaissance profonde de la vie de cet oiseau, qui effectivement pond ses oeufs dans le nid des autres, mais pour des raisons autrement plus valables qu'un banal laisser-aller anthropomorphique. Si paresse il y a, ce serait bien plutôt du côté de l'auteur qui n'a pas pris la peine de connaître son sujet…
Le reste est à l'avenant. La rumeur populaire prend le pas sur la réalité, le « parler campagne » alourdit inutilement et artificiellement le propos. La fable est mise sur un pied d'égalité avec la science. Racoleur, c'est le seul qualificatif qui me vient à l'esprit…
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