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Nightrunner tome 2 sur 7

Leslie Damant-Jeandel (Traducteur)
EAN : 9782352944492
544 pages
Bragelonne (21/01/2011)
4.31/5   110 notes
Résumé :

Maître du subterfuge, voleur et noble à la fois, Seregil de Rhíminie a transmis à Alec de Kerry les plus grands secrets du métier. Ensemble, ils ont accompli de nombreuses missions sans cesser d'exposer leur vie au danger. Aujourd'hui, alors que leur pays d'adoption se prépare à la guerre, le magicien Nysander l'ancien, demande à Seregil d'affronter un ultime défi. Il confie à Seregil des informations devant à tout prix rester secrètes, sous peine de lui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le mage Nysander confie à Seregil une mission secrète qu'il doit effectuer seul et hors de la présence d'Alec, son jeune compagnon d'aventures du tome précédent. Il l'envoie au pays des Dravniens ravagé par les exactions de marins plenimariens. Légèrement blessé à la main, Seregil en ramènera le trophée recherché avant de repartir en compagnie d'Alec sur la piste d'un certain Rythel, un espion qui organise le sabotage des circuits d'évacuation de déchets de la ville de Rhiminie. Alors que les rumeurs de guerre totale avec les Plenimariens se font de plus en plus insistantes, les aventures ne vont pas manquer à nos deux héros : escarmouches, enlèvements, tortures physiques ou morales, rencontre de nouveaux personnages et combats de toutes sortes. Pendant longtemps, le lecteur se demande quels rapports humains ces deux-là entretiennent. S'agit-il de simple amitié, d'une relation de maître à élève ou de beaucoup plus, si affinités ? Une réponse bien dans l'air du temps sera donnée. Il s'interroge également sur les secrets que Nysander refuse de révéler, sur le véritable rôle qu'il veut leur faire jouer et sur les buts ultimes des forces du mal, nécromants et autres monstres chimériques aux ordres du terrible Vargulah. Là encore, de grands pans de mystères seront levés, mais seulement tout à la fin du livre, ce qui laisse fort longtemps le pauvre lecteur dans l'expectative, lui demande patience et constance dans une lecture parfois un tantinet laborieuse. Il n'en demeure pas moins que ce second tome de la saga « Nightrunner », plus encore que le précédent, entraîne beaucoup plus loin dans un monde imaginaire foisonnant et fort dépaysant. Il permet de remonter dans le passé des héros et de retrouver, entre autres, la soeur de Sérégil, perdue de vue depuis de longues années.
Au total, un livre qui laisse une impression mitigée. Il relève du fantastique, de l'horreur ou de la fantaisie la plus débridée. Llewelling use et abuse de la magie noire ou blanche sous toutes ses formes, des plus anodines aux plus monstrueuses : passage dans des vortex de translocation permettant l'ubiquité, transsubstantiation des objets, télékinésie, télépathie voire apparition de monstres chimériques. Dans tous les compartiments de cet ouvrage, l'auteur pratique assez systématiquement la technique du flou artistique avec un foisonnement de personnages qui apparaissent et disparaissent, une abondance d'évènements survenant de manière quasi aléatoire et presque sans logique, de sorte que le lecteur se retrouve obligé d'abandonner tout rationalisme ou esprit cartésien pour se laisser emmener dans une sorte de tourbillon onirique qui menace de se transformer en un maelström des plus effrayants. Présentée par petites touches, un peu à la manière d'un puzzle géant, l'intrigue démarre lentement, presque péniblement, avant de monter peu à peu en puissance et d'arriver à une fin paroxystique qui semble fortement inspirée du monde de Tolkien. du grand art. Ce dénouement digne d'une épopée rachète très largement les deux ou trois cent premières pages plus nébuleuses et pouvant pousser certains à abandonner la lecture de ce pavé de plus de 650 pages. Ce serait dommage car le meilleur est à venir et se révèle carrément époustouflant. Et quel plaisir de commencer à comprendre (un peu) les tenants et aboutissants de cette histoire si nébuleuse au début. Et quand on réalise que tout cela était voulu et soigneusement combiné, si on ne crie pas au génie (« Nighrunner 2 » n'est quand même pas du niveau du « Seigneur des Anneaux », cela va sans dire), on en redemande et on sait qu'on ne manquera pas de lire la prochaine livraison. D'ailleurs, Milady, l'éditeur, n'a pas manqué de placer, en fin de volume, un court extrait fort alléchant de la suite des aventures de Seregil et d'Alec, tiré du prochain tome à paraître, « La lune des traîtres ». de l'art et de la manière de rendre une saga totalement addictive !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Me rendant compte que je n'avais jamais publié mon avis sur ce deuxième tome des aventures de Seregil et Alec, j'ai profité des mes vacances pour le relire et bien m'en a pris parce que j'avais à peu près tout oublié de ce qu'il s'y passait.

On retrouve nos deux personnages toujours installés dans la capitale Rhíminie, mais le danger des Plénimariens se rapproche à tel point que l'armée est mobilisée.
Et pendant ce temps, Nysander sent bien que son rôle de Veilleur devient de plus en plus important, alors que les reliques de Seriamaius qu'il regroupe sous le palais commencent à donner des signes de fébrilité.

Un peu comme pour le premier tome, celui-ci a encore beaucoup d'éléments de contexte à nous apporter et je trouve la manière de faire assez maladroite, à tel point que j'ai lu certains des dialogues un peu en diagonale. C'est dommage parce que tout l'univers mis en place est intéressant mais il est presque trop imposant en rapport des deux personnages. Seregil est bien quelqu'un d'important mais il se plait à cacher bien trop d'informations à Alec et si celui-ci cache bien quelque chose dans ses origines (assez facilement devinable quand même), il est beaucoup trop largué au niveau géopolitique.

Heureusement, il y a la relation entre les personnages principaux que je trouve particulièrement bien menée. le lien s'est tissé entre eux de façon naturelle et pas forcé du tout et leur rapprochement est logique au vu de tout ce qu'ils ont du traverser. J'ai d'ailleurs trouvé plutôt amusant de voir redébarquer dans l'histoire le capitaine Rhal qu'ils avaient croisé précédemment, qui prouve là qu'il est bien plus intelligent que l'image qu'il montrait au premier abord.
Nysander dévoile tout son savoir et ses manigances secrètes, et Thero continue à faire du Thero, c'est à dire que je l'aime beaucoup trop en rapport de ce qu'il montre.

Et puis toute l'intrigue générale m'emballe vraiment et je trouve qu'on en est arrivé à un tournant passionnant où chacun a une place à jouer, Gardien, Flèche, Eclaireur et Guide.
On est dans quelque chose d'énorme, avec menace mortelle, ennemi millénaire, l'Orëska qui tombe en lambeaux et un dénouement spectaculaire qui rabat toutes les cartes en jeu. C'est vraiment du grand art et ça tombe pile dans ce que j'aime lire. Il ne me reste plus qu'à découvrir enfin la suite.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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J'ai A-DO-RE !!

J'avais déjà beaucoup aimé le premier tome, mais alors là, j'en ai rêvé la nuit ! Tant d'action ! Tant de suspens ! Tant d'angoisse !

On retrouve l'intrigue inachevée du tome 1, ainsi que ses deux méchants Mardus et Vargul Ashnazai. J'ai beaucoup apprécié cette sombre histoire de nécromancien et la façon dont le puzzle se forme. Pour moi c'est une intrigue bien menée. Frissons garantis : dès le début, ce deuxième tome commençait très bien, j'ai accroché dès le début, et arrivée à la moitié, BAM, je me suis pris une grosse claque. J'étais au moins aussi inquiète et tendue que Seregil ! Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi pressée de terminer un livre.

Côté personnages, j'ai été ravie de retrouver Seregil et Alec. le personnage d'Alec, en particulier, évolue beaucoup dans ce tome. Vu les événements, ça se comprend. J'ai également apprécié de pouvoir suivre Beka, un personnage féminin fort que j'aime énormément : les chapitres qui lui sont consacrés nous permettent de suivre la guerre entre Skala et Plenimar vu du front. Et bon sang, je savais bien que si des chapitres entiers lui étaient consacrés, ce n'était pas pour rien ! Je suis ravie du rôle qui lui a été attribué. Enfin, je terminerai avec Thero : j'aime la direction qu'a pris ce personnage qui au terme de ce tome, comme Alec, est très différent de ce qu'il était au départ. Quant aux deux méchants, ils sont effroyables. Si au début, le nécromancien ne me faisait ni chaud ni froid - seul Mardus me donnait la chaire de poule - j'ai vite changé d'avis quand j'ai atteint le dernier tiers du livre. Malgré tout, Mardus reste le pire méchant de l'histoire à mes yeux.

J'ai aussi beaucoup aimé les relations entre les personnages : entre Nysander et Seregil, le père et le fils, entre Beka et Alec, la grande soeur et son petit frère, et l'intimité entre nos deux héros et la famille Cavish. La relation Seregil/Alec n'est pas en reste : elle progresse tranquillement, tout cela reste assez discret et réaliste (j'apprécie que les deux héros ne se tombent pas dans les bras l'un de l'autre au premier regard) mais est tout de même assez présent pour que mon petit coeur fasse des sauts. Bref, la romance est bien menée et légère, mais c'est l'intrigue qui reste au centre du récit.

J'ai pas mal pleuré entre le milieu et la fin du livre, j'ai été très triste.
Mais bon sang, que j'ai été tenue en haleine jusqu'à la fin ! La suite, vite vite !
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On referme ce tome de Nightrunner en proie à des sentiments hétérogènes. de la joie, de la tristesse, de la jubilation, et l'envie de savoir ce qu'il va se passer dans le tome 3 !
Ce deuxième opus est aussi bien mené que le premier. On retrouve avec joie les personnages, Alec, Sergil, Nysander, Micum, Beka (qui a une place bien plus importante). Si le début du tome m'a paru un peu long (à cause de cette sorcière manipulatrice que je déteste !!!), par la suite on ne peut plus lâcher. Les évènements s'enchaînent, entremêlés les uns les autres et on ne peut qu'apprécier la dextérité de l'auteur. L'écriture est aussi magnifique. J'ai lâché quelques larmes à la mort d'un eprsonnage qui n'était pourtant que cité rapidement.
Niveau personnages... Eh bien, ils ont évolué de telle manière qu'on ne peut s'empêcher de penser à leurs premières rencontres.
Seregil ne prend que trop bien conscience de ses sentiments pour Alec, ce qui le rend on ne peut plus attachant. Alec, lui, est la proie de nombreuses questions sur son identité. On en apprend bien plus sur lui et j'avoue qu'une révélation m'a beaucoup surprise.
Les échanges verbaux sont toujous aussi délectables, les scènes d'actions sont juste jouissives et la fin !!! Je me suis retrouvée penchée au-dessus du livre à me ronger les ongles comme une folle pour savoir comment tout cela allait finir !
L'enlèvement d'Alec est aussi très stressant et le personnage de Thero m'est devenu bien moins antipathique.
Bref, un deuxième tome à la hauteur du premier, qui le dépasse même sur certains points. Magnifique !!!
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J'ai enchaîné ce deuxième tome, directement après ma relecture du premier. Les événements étaient encore frais dans mon esprit. Dans ce deuxième volume, ils se mettent doucement en place. On assiste au travail du chat de Rhiminie, Alec et Seregil remplissant des petites missions pour les nobles. L'histoire avance par tâtonnement, mais ce n'est pas ennuyant, on a plusieurs intrigues qui s'entremêlent pour se retrouver. Seregil doit remplir une mission pour Nysander, d'un autre côté on voit Mardus arriver à Rhiminie et mettre son plan en place, puis les Plénimariens déclarent la guerre contre les Skaliens et Beka la fille de Micum est aux premières loges.
Ce deuxième tome est un peu moins subtil que le premier, j'avoue que je me serais bien passée de certains passages que j'ai trouvé un peu inutiles, qui n'apportaient pas grand chose à l'histoire (et l'un de ces passages m'a vraiment énervé). Mais bon au niveau de l'histoire d'amour ça reste vraiment trop mignon.

A part ça, on doute pas mal de certains personnages en se demandant s'ils ne vont pas devenir des traîtres. Seregil et Alec échappent plusieurs fois à la mort. Et on en apprend enfin plus sur le passé de Seregil, tandis que les origines d'Alec nous sont révélés (même si ce n'était pas difficile de savoir). Leur relation m'a fait plus d'une fois bondir le coeur, ils sont de plus en plus proches et Alec commence doucement à évoluer.

J'ai pas mal stressé au cours de ce deuxième tome. J'avais peur pour les personnages, je n'étais pas sûre qu'ils s'en sortent (que ce soit Micum, Beka ou d'autres). Mardus fait froid dans le dos mais je lui reprocherais sa trop grande arrogance pour faire un de ces méchants qu'on adore détester. Je n'ai pas non plus aimé le nécromant qui l'accompagne et qui est un gros sadique.

Vers la fin j'étais au bord des larmes, et j'avoue que l'auteure est très forte pour ménager son suspens et faire flipper le lecteur.

C'était un très bon deuxième tome, qui m'a stressé, fait rire, pleurer, glousser, gagatiser. Je ne lirai pas tout de suite la suite, ces deux premiers tomes se suffisent en eux-mêmes, et j'ai peur que la suite gâche un peu cette magnifique fin.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ils étaient magnifiques lorsqu'ils quittèrent la cité perchés sur leurs montures, à la lumière des torches, dit-il. Klia et les officiers de haut rang étaient à l'avant, en uniforme complet, casque y compris. Et notre Beka, à la tête de sa turme, avait le cou ceint d'un gorgerin d'acier. Sur le poitrail, les chevaux portaient une barde en bronze et quand ils se déplaçaient, leur chanfrein tintinnabulait comme des clochettes.
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Cet hiver-là, les vents auxquels se mêlait la neige fondue fouettaient la mer et rugissaient dans les rues sombre de Rhiminie. Comme arrachés par un gigantesque enfant furieux, des tuiles et des bardeaux mal cloués tombèrent avec fracas dans les rues et les jardins. Les arbres nus oscillaient, le claquement de leurs branches semblable à des os s'entrechoquant. Dans le port, sous la citadelle, les navires amarrés étaient si secoués qu'ils cognaient contre les digues. Que ce soit dans la ville haute ou basse, même les tenanciers des maisons closes ne tardèrent pas à fermer leurs volets.
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[...] - Ce sont des livres de valeurs ?
- Tous les livres ont de la valeur.
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Tu m’as interrogé sur la fidélité. Je t’ai dit que c’était une notion complexe.
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