La compagnie des cochons

Certaines personnes pensent qu'il faut préférer la compagnie des cochons aux hommes. Depuis que j'ai vu le film Hannibal, j'en doute fort à moins d'être sado (ce qui est la mode actuellement).

Le récit en question se passe à Bamako au Mali. J'ai vu qu'il y a un certain Coulibaly, sans commentaire sur le choix des noms. Il est également question d'espionnage d'un couple de libanais contre la promesse d'avoir des chaises roulantes d'après ce que j'ai compris. Cela ne sera guère passionnant pour le reste.

Le moment fort restera l'attaque du cochon dans l'enclos contre le petit garçon blanc. Enfin un peu d'action sous la moiteur de ce pays africain rongé par la corruption. C'est une bd d'atmosphère plutôt que d'action. Les choses vont très lentement.

Bref, vous aurez compris qu'on se passera bien de la compagnie des cochons et autres gros porcs.

Dès les première pages, j'ai tout de suite pensé aux brochures publicitaires pour les oeuvres catholique, aux bandes dessinées orientées par une intention pédagogique ou aux albums gratuits distribués par les associations caritatives.

Le texte est bavard, explique tout, comme un manuel d'école. Les cases sont remplies de couleur et de de formes du sol au plafond. On manque d'air et d'espace. Les corps sont raides, les visages figés. Ils ont tous la même expression collée sur la figure, comme des marionnettes.

Lourd, trop chargé, sans charme ni grâce, vite abandonné.