AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La maison des Turner (41)

Ce que l'on fait pour soi-disant protéger les autres est si souvent une tentative de s'épargner soi-même.
Commenter  J’apprécie          240
Si t'arrives à t'habituer à la solitude, à rester longtemps sans bouger, juste avec toi-même, alors tu peux tout faire.
Commenter  J’apprécie          240
Elle aurait voulu dire qu'avoir un enfant, ça changeait votre façon de ressentir la solitude, qu'on ne pouvait plus être seul de la même manière, parce qu'il y avait quelque part dans le monde un être vivant qui faisait partie de vous, qui avait ses propres pensées, et qu'on arrivait pas à chasser de sa conscience, même en essayant fort.
Commenter  J’apprécie          120
Les maisons sont plus hantées par des humains que par des fantômes. Les hommes et les femmes accordent de la valeur à la brique et au mortier, associent leur identité aux remboursements effectués à temps. Par les nuits d'hiver glaciales, les jeunes mamans traînent leurs bébés agités de pièce en pièce, apprenant à l'occasion par où passent les courants d'air et où craquent les lattes du parquet. Dans la chaude moiteur de l'été, les papas s'assoient sous la véranda, parfois inquiets, souvent fatigués, mais réconfortés de sentir l'abri d'un toit au-dessus de leur tête. Les enfants maculent les murs de traces de mains sales, trouvent des recoins pour cacher leurs étonnants trésors, ou pour se cacher eux-mêmes en cas de besoin. Nous vivons et mourons dans des maisons, nous rêvons de revenir dans des maisons, et prenons grand soin de réfléchir à qui en héritera à notre mort.
Commenter  J’apprécie          110
Elle dirait quelque chose sur la petite marge qui les séparait tous d’une relative pauvreté, un mauvais mois suffirait, même pour Cha-Cha, avec sa maison de luxe presque payée, qui ne pourrait pas survivre avec sa pension s’il était forcé de prendre une retraite anticipée. Ils tiraient tous sur la corde.
Commenter  J’apprécie          110
- (...)Qu'est-ce que ça change, une grande famille et un boulot minable à Detroit quand ça fait pas deux générations qu'on est sortis des champs ?
L'esclavage. Est-ce qu'on pourrait trouver une façon plus irritante encore de faire comprendre à un noir d'aujourd'hui que ses problèmes étaient insignifiants, qu'il ferait mieux de se contenter du lot minable que la société lui avait consenti ?
Commenter  J’apprécie          60
«Les maisons sont plus hantées par des humains que par des fantômes. Les hommes et les femmes accordent de la valeur à la brique et au mortier, associent leur identité aux remboursements effectués à temps. Par les nuits d’hiver glaciales, les jeunes mamans traînent leurs bébés agités de pièce en pièce, apprenant à l’occasion par où passent les courants d’air et où craquent les lattes du parquet. Dans la chaude moiteur de l’été, les papas s’asseyent dans la véranda, parfois inquiets, souvent fatigués, mais réconfortés de sentir l’abri d’un toit au-dessus de leur tête. Les enfants maculent les murs de traces de mains sales, trouvent des recoins pour cacher leurs étonnants trésors, ou pour se cacher eux-mêmes en cas de besoin. Nous vivons et mourons dans des maisons, nous rêvons de revenir dans des maisons, et prenons grand soin de réfléchir à qui en héritera à notre mort.
Commenter  J’apprécie          50
Il était toujours inquiet, ton père, à s’en saouler. Tellement inquiet de ce qui n’arrivait pas, au travail, à la maison, dans la rue. Inquiet de tout et de rien. Quelle perte de temps. 
Commenter  J’apprécie          50
Cette conversation sentait un peu la langue de bois, comme au cinéma, quand deux espions parlent projets de vacances alors qu’en fait ils préparent un meurtre. 
Commenter  J’apprécie          50
L’esclavage. Est-ce qu’on pouvait trouver une façon plus irritante encore de faire comprendre à un noir d’aujourd’hui que ses problèmes étaient insignifiants, qu’il ferait mieux de se contenter du lot minable que la société lui avait consenti ? Cha-Cha trouvait que non. Le raisonnement était faussé : c’était justement parce que le père de son grand-père était né esclave que lui devait attendre davantage de la vie, davantage de son pays, pour au moins rattraper le temps perdu.
Commenter  J’apprécie          50





    Lecteurs (233) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Famille je vous [h]aime

    Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

    chien
    père
    papy
    bébé

    10 questions
    1429 lecteurs ont répondu
    Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

    {* *}