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sur 5821 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une grande joie de parcourir les ressentis positifs et enthousiastes des uns et des autres, je vais tenter d'ajouter un signe de ma propre émotion.

Le destin tragique de Charlotte, son talent, sa douleur de vivre… m'ont habitée fortement grâce à l'auteur. Ce qui m'a troublé et passionnée parallèlement c'est la narration de David Foenkinos concernant la maturation très longue de ce texte qui habitait « notre auteur » depuis de longues années…ses doutes, son obsession persistante concernant Charlotte Salomon, sont de très beaux passages sur les étapes complexes de la création …

En plus de l'émotion ressentie grâce à M. Foenkinos, je lui suis reconnaissante de « m'avoir découvrir » cet artiste, ainsi que la rencontre fortuite , secondaire de Aby Warburg , en parallèle.


Je suis encore sous le choc de l'émotion et de la beauté du texte, entre poésie et prose. Ces courtes phrases, ponctuées chaque fois d'un point… qui induit un rythme sont une formidable idée. Très belle idée d'inciter le lecteur à une lenteur dans la lecture, en optant pour une certaine respiration.En réalité l'auteur nous explicite ce besoin régulier de point à chaque phrase, pour reprendre sa propre respiration...

Il ne me semble pas nécessaire de rentrer dans l'histoire et le détail du parcours de cette jeune femme talentueuse, silencieuse, et totalement habitée par son art…Son art qui lui fait combattre le désespoir, la barbarie de son époque.

J'ajoute deux extraits de David Foenkinos, qui me touchent infiniment, signifiant si fort, combien la symbiose, la fusion avec cette femme, son art, et tout ce qu'elle peut représenter ont submergé, nourri l'écrivain, l'ont habité si longtemps

« le sentiment d'avoir enfin trouvé ce que je cherchais.
Le dénouement inattendu de mes attirances.
Mes errances m'avaient conduit au bon endroit.
Je le sus dès l'instant où je découvris -Vie ? ou Théâtre ?
Tout ce que j'aimais.
Tout ce qui me troublait depuis des années.
Warburg et la peinture.
Les écrivains allemands.
La musique et la fantaisie.
Le désespoir et la folie.
Tout était là.
Dans un éclat de couleurs vives.
La connivence immédiate avec quelqu'un.
La sensation étrange d'être déjà venu dans un lieu.
J'avais tout cela avec l'oeuvre de Charlotte.
Je connaissais ce que je découvrais. (p.70) »

Très attentive , bien évidemment à la trop brève et dramatique existence de Charlotte narrée par Foenkinos, mais également aux notations de l'écrivain quant à la genèse de ce livre délicat….

‘« Pendant des années, j'ai pris des notes.
J'ai parcouru son oeuvre sans cesse.
J'ai cité ou évoqué Charlotte dans plusieurs de mes romans.
J'ai tenté d'écrire ce livre tant de fois.
Mais comment?
Devais-je être présent?
Devais-je romancer son histoire?
Quelle forme mon obsession devait-elle prendre?
Je commençais, j'essayais,puis j'abandonnais.
Je n'arrivais pas à écrire deux phrases de suite.
Je me sentais à l'arrêt à chaque point.
Impossible d'avancer.
C'était une obsession physique, une oppression.
J'éprouvais la nécessité d'aller à la ligne pour respirer
Alors j'ai compris qu'il fallait l'écrire ainsi »


Toute ma reconnaissance et mes remerciements à l'auteur pour ce moment unique d'émotion et de rencontre. Lecture importante que je ne désirais pas quitter , c'est-à-dire laisser ainsi « sans façons », « Charlotte », aussitôt le livre refermé… J'ai poursuivi avec la rédaction de cette chronique », et une liste de références que j'ai dénichées, pour prolonger la découverte émue de cette « belle artiste »…et poursuivre d'autres lectures !

© Soazic Boucard- Tous droits réservés- 12 octobre 2014
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Comment ne pas être ému, touché, bouleversé par ce récit?
Il retrace la vie de Charlotte Salomon, née en1917 dans une famille juive de Berlin, réfugiée dans le sud de la France peu après la nuit de cristal fin 1938.

Charlotte, hantée par les suicides de sa famille, devient une artiste totale, chantant, peignant, écrivant.
Réalisée entre 1940 et 1942 la trilogie de huit cent gouaches accompagnées de textes et de partitions musicales appelée "Vie"?ou "Théâtre"?est son oeuvre, sa trace ultime, une oeuvre picturale fascinante, "un tourbillon de puissance et d'inventivité"!

En 1943, elle fut dénoncée, arrêtée,déportée à l'âge de 26 ans, enceinte de quatre mois....
Avant de partir, elle confia ses toiles à son médecin en lui disant :"c'est toute ma vie", elles sont conservées aujourd'hui à Amsterdam.
Ce trés bel ouvrage expose le destin de la jeune fille surdouée, de la renfermée,
de l'artiste hantée, de l'amoureuse...
David Foenkinos lui rend un magnifique hommage comme si elle avait été sa soeur, son amour, sa mère...une obsession..une identification...
Ce qui m'a le plus frappée dans ce témoignage- hommage- c'est la forme, une structure parfaitement maîtrisée,une sorte de long poéme en prose,humain,authentique,empreint d'humilité, d'une subtile élégance, d'une gravité mesurée, le point fixe de l'imaginaire de David Foenkinos, sa quête et sa hantise de cette artiste, sa recherche, - les étapes de celle -ci s'immiscent dans le récit-, l'émotion, l'audace, un aboutissement pour lui, une souffrance maîtrisée à l'évocation du portrait saisissant de cette femme exceptionnelle au destin tragique!
Une belle oeuvre Extrêmement forte aboutie!
Une émotion indicible!
Rien à voir avec les autres livres de cet auteur, à mon avis!
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" On peut tout quitter sauf ses obsessions. "
Tout est là ou presque, essentiel.
Ce récit pourrait presque se résumer à cette phrase, simple, évidente.
Elle m'a sautée aux yeux en cours de lecture.
Pour finir par prendre tout son sens.

Le dessin, la peinture, l'amour, mais aussi l'absence, insondable.
Les nombreux suicides au sein de la famille de Charlotte, tournoyant comme une sarabande infernale au-dessus de sa tête en permanence.
L'obsession de l'auteur aussi pour la vie de cette jeune femme.
Sa longue quête pour découvrir " les lieux et les couleurs, en rêve et dans la réalité."
Deux vies donc, Charlotte, David.
La peinture de Charlotte qui crée un choc, obsède David, l'écrivain.
Puis les recherches, les tâtonnements, l'écriture épurée, comme sous tension permanente.
Accéder à un formidable hommage posthume.
Trouver comment appréhender les contours de la vie et du talent de l'artiste.
Au-delà des années et du malheur de cette jeune existence brisée par la guerre.


Je referme doucement ce testament littéraire, émue c'est assez rare, en ayant eu le privilège d'assister à une belle rencontre entre deux artistes. David a pris son temps, c'est palpable, pour approcher l'oeuvre et la sensibilité de Charlotte.
Tout est évident dans ce livre, l'expression simple et juste, la forme, particulière et si adaptée finalement - une succession de phrases courtes, enchaînées au rythme d'un long poème d'amour et d'admiration.
La marque des livres rares, inspirés.
Non seulement ce récit m'a permis de découvrir Charlotte Salomon et son oeuvre, mais aussi la double illustration de la définition de Kandinsky :
" Créer une oeuvre, c'est créer un monde. "
Le monde de Charlotte grâce aux mots de David.

Une lecture marquante sous le signe de l'amitié, je remercie chaleureusement fanfanouche sans qui je n'aurais probablement pas lu ce roman.
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Ce roman (quel roman !) est d'une beauté magistrale, tant tout est précis et abouti avec force dans ce portrait de femme qu'est Charlotte Salomon.
Une femme suspendue aux fils de sa vie, de l'héritage familial où flottent les fantômes des morts, maudits par la vie et pendus au cou du désespoir et de la mélancolie.
Charlotte, femme absente, femme mystérieuse, n'aura d'autre soif que celle d'extérioriser ses émotions dans la peinture. Les mots que Charlotte ne dira jamais sont palpables dans la plume de David Foenkinos.
Le destin tragique d'une femme happée une première fois dans cette mélancolie familiale, happée une seconde et dernière fois dans la haine des nazis.

Quel roman ! Oui il m'a bouleversée et émue, quelques mots seulement qui semblent vouloir s'unir, s'embrasser, s'embraser pour la naissance d'une émotion, d'un état d'âme, d'un destin, celui de Charlotte. Splendide.
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Portrait émouvant et saisissant d'une jeune artiste peintre: Charlotte Salomon.

Fille d'un chirurgien renommé, elle doit faire face à la disparition de sa mère qui s'est suicidée alors qu'elle n'est qu'une enfant. Elle n'apprendra la vérité que bien plus tard.

Charlotte grandit, son père se remarie avec une célèbre cantatrice.
Elle réussit à entrer à l'école des Beaux-Arts grâce au 1% de "juifs tolérés" à l'époque où la montée du nazisme est de plus en plus forte.

Obligée de fuir ce régime totalitaire qui accentue chaque jour un peu plus sa domination, elle rejoint ses grands-parents dans le sud de la France.
Mais elle quitte à contre coeur un amour passionnel avec un homme dont elle n'aura de cesse de dessiner son portrait de mémoire par la suite.

Elle débute alors une intense période créatrice, encouragée par ses amis, elle peint, dessine, écrit sa vie, ses souvenirs.

Ce roman a une telle force d'attraction qu'il est difficile de le quitter. D'une écriture poétique empreint d'émotions, David Foenkinos a su peindre un portrait sensible, vrai d'une jeune femme talentueuse et courageuse.
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Je referme le livre de David Foenkinos particulièrement émue. C'est un vibrant hommage qu'il rend à l'artiste peintre, Charlotte Salomon, juive berlinoise, assassinée à Auschwitz alors qu'elle portait la Vie.

Ce livre, à sa sortie, m'avait quelque peu dérangée par sa présentation. Ecrit sous l'apparence d'un poème qui n'en est pas un, décontenancée, j'avais renoncé à sa lecture. C'est feu notre amie ClaireG avec laquelle j'avais tissé des liens quotidiens, qui m'a incitée à lire ce livre. Claire avait eu le plaisir d'admirer les toiles de Charlotte, plus de 800 gouaches. En regardant sur internet quelques tableaux de l'artiste, j'y ai retrouvé Chagall avec lequel je partage une même sensibilité. J'écris ces quelques lignes en pensant à Claire et je lui dédie cette chronique qui, sans ses conseils, n'aurait peut-être pas vue le jour.

Selon moi, David Foenkinos se livre à un travail d'écriture pas si évident mais réussi. L'économie des mots, leur choix, les retours à la ligne qui lui sont imposés afin de mieux respirer tant il est passionné par Charlotte, lui permettent d'aller à l'essentiel et font émerger à la fois le drame d'une jeune femme, l'horreur d'une époque mais aussi la pulsion de vie de Charlotte afin d'exorciser ce dialogue funeste qu'entretient sa famille avec la mort. C'est un dialogue qu'il tisse avec son lecteur et je me suis retrouvée contaminée par les mots de l'auteur.

Les émotions affleurent de l'écriture, c'est un homme amoureux qui exprime sa quête, dans son obsession de sortir Charlotte de l'oubli comme il l'écrit page 69 :

« Je devais déjeuner avec une amie qui travaillait dans un musée.
Elle m'a dit : tu devrais aller voir l'exposition.
C'est tout ce qu'elle a dit.
Peut-être a-t-elle ajouté, cela devrait te plaire.
Mais je ne suis pas sûr.
Rien de prémédité.
Elle m'a guidé vers la salle.
Et ce fut immédiat.
Le sentiment d'avoir enfin trouvé ce que je cherchais.
Le dénouement inattendu de mes attirances.
Mes errances m'avaient conduit au bon endroit.
Je le sus dès l'instant où je découvris Vie ? ou Théâtre ?
Tout ce que j'aimais.
Tout ce qui me troublait depuis des années.
Warburg et la peinture.
Les écrivains allemands.
La musique et la fantaisie.
Le désespoir et la folie.
Tout était là.
Dans un éclat de vives couleurs.
La connivence immédiate avec quelqu'un.
La sensation étrange d'être déjà venu dans un lieu.
J'avais tout cela avec l'oeuvre de Charlotte.
Je connaissais ce que je découvrais. »

Aujourd'hui, je voudrais pouvoir admirer les toiles de Charlotte afin de lui rendre hommage.

Et après cette magnifique lecture, la question lancinante s'impose : On ne peut pas réparer de telles atrocités et comment cela a-t-il pu exister ?


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Il s'agit d'un pan tragique de l'histoire avec pour toile de fond l'art d'un côté, excessif, mystérieux, vorace, exclusif, nourricier et de l'autre la persécution, la guerre, les camps de concentration, la haine, la souffrance, le dénuement, la peur, l'incompréhension. L'amour et la haine. La beauté, l'horreur. L'espoir, le renoncement. La plénitude, le vide. La vie, la mort.
Le don de Charlotte pour la peinture devient un refuge, des murs étanches montés pierre après pierre pour supporter l'insupportable, pour se protéger d'un destin tragique qui tend sa toile fil à fil, inexorablement, sans pitié, sans concession.
Bataille rangée entre le pinceau qui danse sur la toile dans l'ombre et le secret d'une part et la matraque qui sévit à chaque coin de rue d'autre part, transformant chaque respiration en un risque épuisant et chaque dénonciation en une menace.
Chaque personnage est façonné par l'horreur ambiante. Les sentiments les plus méritants sont balayés d'un coup de pied. La plénitude accordée à celui qui créé impose de grandes parenthèses. La peinture n'est pas suffisante. Les couleurs n'ont pas tenu leurs promesses.
Nous fermons ce livre. Nous laissons Charlotte dans "une nuit noire et glacée". Son talent reconnu ne lui a pas permis de rester debout. Elle se fond dans la douleur et son âme s'égare.
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Il y a soixante dix ans le monde découvrait toute l'horreur des camps de la mort.
J'ai commencé le récit " Charlotte", le hasard a fait que cette célébration coïncida avec ma lecture, était ce bien le hasard?
Quand j'ai ouvert le livre je savais ce que j'allais trouver, l''inhumanité de l'humanité.
J'ai continué malgré tout, non pas par masochisme mais pour un devoir de mémoire tout simplement.
J'ai rencontré Charlotte, j'ai aimé Charlotte, j'ai pleuré Charlotte.
Comment ne pas être touché par la prose de David Foenkinos.
La famille maternelle de Charlotte semble atteinte de folie, cette famille où le suicide est inscrit dans les gènes, comme un parasite, une maladie contagieuse.
Charlotte apprendra trés tard ce secret familial.
Elle grandit , elle s'affirme, elle entre aux beaux arts de Berlin nous sommes en 1933.
son talent commence à être reconnu, ses dessins et peintures seront même récompensés.
Le national socialisme commence son travail de destruction.
Charlotte poursuit sa destinée, elle aimera Alfred le professeur de chant de sa belle-mère Paula.
La nuit de cristal du 9 et 10 novembre 1938, sera le point de non retour, le voyage en France où elle retrouve ses grands parents réfugié à Ville-Franche sur mer.
Dans cette hermitage , havre de paix tenue par Ottilie moore.
Mais le sort continue son oeuvre comme si le talent et le génie avait un prix, comme un pacte signé avec le démon, je te donne le talent, tu me donnes ta vie.
Dans son hermitage Charlotte va consacré le peu de temps qu'il lui reste
pour commencer l'oeuvre de sa vie.
Leben ? oder Theater ?
Vie ? ou Théatre ?
Venez découvrir Charlotte avec ce magnifique récit de David Foenkinos, et à travers ces dessins et peintures.
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Charlotte elle a appris à lire son nom sur une tombe
celle de sa tante.
Charlotte elle a 12 ans quand sa mère se suicide
C'est un secret de famille
Charlotte elle est triste, renfermée
Charlotte elle a des grands-parents pas très drôles
Un père qui l'aime mal,
qui travaille beaucoup.
Dans la famille on se suicide
beaucoup,
Trop
Charlotte devrait mourir en 1953, elle a calculé c'est la logique.
Bon tout ça ce sont des histoires de famille,
cela pourrait être désespérant
ce l'est.
Charlotte grandit
La haine du juif aussi
On est 1933
on est en Allemagne, y vit un certain Hitler

Charlotte peint, c'est toute sa vie
Les beaux-arts ..son rêve.
Elle y entre, elle est juive on le lui rappelle
Voilà c'est la vie, dramatique, que celle de Charlotte Salomon.

David Foenkinos est parti sur ses traces.
Il nous raconte en phrases brèves, hachées toute cette douleur
toute cette horreur.

220 pages haletantes
à un moment on se dit - ah non pas encore..
Trop de larmes, trop de drames
Trop de haine..
Un peu de lumière malgré tout...mais la guerre rattrape Charlotte.

David Foenkinos la fait revivre le temps d'un livre.
Émouvant hommage
Poignant hommage

Un livre très fort que l'on referme secouée..
Parce que les mots ne sont pas édulcorés.
Parce que ce sont des années bien noires
Parce que Charlotte n'avait aucune chance de s'en sortir.

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Charlotte, je vous découvre à travers la plume de David Foenkinos et je suis à mon tour bouleversée par votre vie. Que de souffrance ! mais aussi que d'injustice, même en ce qui concerne vos oeuvres que je me suis bien sûr empressée d'admirer. Pourquoi sont-elles si peu connues si peu exposées. Et puis le poids familial, qu'en dire ? je reste toujours impressionnée devant l'héritage familial, les génogrammes parlent mais devant la répétition je reste souvent sans voix. Votre histoire de vie illustre tout à fait cette transmission qui fait froid dans le dos. Et enfin, la période dans laquelle vous avez vécu ! il n'y a plus rien à en dire, les atrocités commises ont été maintes fois décrites, dénoncées, mais vous, vous les avez vécues Charlotte et vous avez réussi à traverser ces années malgré le lourd fardeau que vous portiez ; mais c'était sans compter sur la délation qui est sans doute un des pires actes de l'être humain et pourtant elle n'est pas réservée à ces années de guerre, la délation a toujours ses adeptes même en 2020 !
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