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3,38

sur 864 notes
La tete de l'emploi est une pseudo comédie sociale.
Bernard, bon quinquagénaire est un type qui à la poisse. Il perd sa femme et son boulot de banquier en meme temps. Ce qui le conduit a retourner vivre chez ses parents.
Bon ! j'ai dit qu'il était poissard plus haut, mais sincèrement il ne l'est pas, il est tout simplement con.
Déjà pour son boulot, il se fait virer comme un malpropre pour une broutille et il n'y a aucune réaction de sa part. On est en France, bon sang !! Des lois et les prud'hommes existent !! D'autant plus qu'il est conseillé clientèle dans une banque renommée.... donc il doit avoir un minimum de connaissances il me semble.

Et pour sa femme, qui lui demande un break, lui, il dit oui sans poser de questions. Tout ça pour se rendre compte quelques pages plus tard qu'il a des cornes à ne plus savoir passer aux portes.
Une femme, qui exerce le métier de psy....mais qui n'a rien appris de la vie a son bonhomme.

On n'a meme pas envie de donner des conseils à Bernard, tellement il est passif. mais je lui dirais, quand meme bien d'aller lire la critique de Hugo sur un bouquin de Freud !!

Foenkinos écrit des livres qui se lisent vite, et fort heureusement parce que je crois que vous avez du le comprendre : je n'ai pas du tout aimé ce livre
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A 50 ans Bernard vit une série de catastrophes. Sa vie s'écroule comme un château de cartes. Une vie qui était pourtant réglée comme du papier à musique, sans fantaisie, sans surprise, sans ce petit supplément d'âme qui permet de sursauter, d'attendre, d'oser autre chose. Un confort molletonné, suranné, sans goût ni grâce! La routine à l'état pur. La routine qui tue l'amour! Ce n'est pas sans payer un lourd tribu qu'il va sortir de ce ronron. Une sorte de coup de pied magistral va le propulser dans un premier temps à l'état de néant . Il va "manger la terre". Il ne risque plus rien. Rien de plus désastreux ne peut lui arriver. Il pourrait s'appeler Monsieur pas de bol. Pourra t-il se relever? Rebondir et passer à une sorte d'état de grâce? Bernard nous propose de l'accompagner dans un dédale de chemins sinueux, impraticables et torturés, à la recherche de solutions improbables.
Malgré le fait que certaines situations soient complètement burlesques et à des années lumières de la "vraie vie" (les scènes à la banque par exemple ou chez les parents de Bernard) j'ai bien ri. Un bon moment de détente sans prétention, sans prise de tête. Foenkinos nous invite à rire du malheur des autres, ce n'est pas si courant!
Il faut savoir parfois se laisser aller!
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Souvenez-vous, dans les 90's. Dans la littérature, au cinéma, partout, des trentenaires se répandaient sur leurs problèmes existentiels - célibat, couple, aventures... mais que choisir ?
Ces nombrilistes souffreteux ont vieilli, mais pas mûri. Aujourd'hui ils sont quinquagénaires, et nous reviennent avec leurs états d'âme. Ils se sont mariés, ont eu des enfants, de bons jobs dans les années 80, mais voilà que tout part à vau-l'eau. Alors ils regardent en arrière, regrettent leurs choix, se disent qu'ils n'ont pas fait gaffe au temps qui passe, ont trop bossé, mal aimé.

Voilà la substance de ce roman. L'auteur reprend platement ces thèmes rebattus, sans l'humour et l'originalité qui m'ont plu dans ses précédents ouvrages. Ou bien je sature sur ce sujet et/ou ce style ?
Les clichés se succèdent, l'humour est facile, voire navrant ('Il était doté d'un physique étrange - il avait par exemple davantage de poils sur les bras que sur la tête')... L'anti-héros est censé nous toucher avec ses (Allo Maman) bobos et son auto-dérision. Il m'a paru particulièrement antipathique, aussi geignard et de mauvaise foi qu'un adolescent en crise.

Du plat, du superficiel, du dilué autour de questions que les hommes n'ont pas fini de se poser (les femmes non plus) : Should I stay or should I go ? Chipie casse-toi, reviens, fous le camp, va-t-en... *

* je cite respectivement et respectueusement The Clash et Richard Gotainer (années 80)
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Pas pu aller au delà de la page 50 ...pas la tête à ça, et puis j'ai trop apprécié " Charlotte " pour en lire un autre en fait !
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Je ne suis pas une vraie spécialiste de David Foenkinos, mais j'ai pu apprécié chez lui "La délicatesse" et "Charlotte". Il est évident que "La tête de l'emploi", un roman social qui surfe sur le comique-dépressif, se rapproche plus du premier que du deuxième, à l'histoire plus tragique.

Employé dans une banque, marié, une fille, Bernard, la cinquantaine, n'avait certes pas une vie super trépidante, mais quand celle-ci s'effondre, c'est l'impasse. Licencié, lâché par sa femme qui prend un amant et par sa fille qui prend son envol pour le Brésil, il n'a comme solution immédiate de secours que celle de retourner habiter chez ses parents. Mais, à 80 ans, ceux-ci ont pris leurs petites habitudes et n'ont pas l'intention d'en changer. Bernard, qu'ils considèrent encore comme un adolescent, devra s'y conformer et notamment ne pas interrompre leurs émissions favorites "Questions pour un champion" ou "Des chiffres et des lettres"...

Ce roman, triste reflet des aléas de notre société actuelle aurait pu être déprimant. Mais l'auteur a le talent de savoir nous faire sourire dans des situations particulièrement pathétiques, grâce surtout à l'auto-dérision dont fait preuve Bernard. Sauf que le côté mollasson de cet anti-héros tape rapidement sur les nerfs et c'est là, miracle, qu'on est sauvé de l'ennui par l'apparition des parents de ce dernier qui, avec leur caractère "pas piqué des hannetons" apportent un peu de consistance sous la dent. Je n'ai par contre pas aimé la fin qui n'en est pas vraiment une. J'accorde un 14/20 à cette lecture qui a malheureusement perdu un peu de son attrait au fil des pages.
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J'aime toujours autant la plume de David Foenkinos, on suit ici l'histoire de Bertrand qui a la cinquante est marié a une fille et travaille dans une banque. Et on va au fil du livre suivre sa banqueroute, tout d'abord il va devoir travailler au guichet de la banque quelques heures suite au licenciement de la personne qui en avait la tâche. Puis au fil du temps il va devoir être au guichet constamment, les clients ne vont plus avoir confiance en lui jusqu'au jour ou cela va dérapé et ou il va se faire licencier.

Avec sa femme cela se passe mal également il part quelque temps vivre à l'hôtel et puis à la suite de son licenciement il part vivre chez ses parents à 50 ans. Un soir souhaitant reconquérir sa femme il se rend à son ancien appartement et découvre sa femme avec un autre homme.

Bernard touche alors le fond et c'est à ce moment la que ses parents organise un dîner avec un couple d'ami qui ont une fille du même âge qui vient de se séparer de son mari et qui vit la même situation que Bernard.

Sylvie et Bernard vont vivre une histoire d'amour et reprendre la quincaillerie de parents de Sylvie, mais malheureusement pour Bernard cette histoire ne va pas dure car Sylvie retourne vivre avec son ancien mari.

Un livre qui aborde des thèmes fort comme la perte d'un travail et la difficulté d'en trouver un nouveau à la cinquantaine, le divorce, le retour chez les parents mais qui se lit très facilement grâce à la plume de l'auteur.
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L'objet d'abord : livre broché, édition J'ai lu. Je découvre donc que J'ai lu fait autre chose que des livres de poche. Texte lisible et aéré.
Sur le fond à présent. Eh bien, si un jour on se penche sur ma vie de lecteur, on pourra dire :
« A la fin de l'adolescence, il était fan de Zola. Puis il a aimé Amélie Nothomb, mais ce ne fut qu'une passade. Il fut ensuite admiratif de Herman Koch et de Régis Jauffret. Et sur le tard, il a découvert David Foenkinos. D'abord avec La famille Martin, puis dans un second temps avec La tête de l'emploi. Ce dernier livre est celui qui lui permettra désormais de dire : J'adore Foenkinos, j'adore son style, je glousse à chaque phrase ou presque. Car oui, dans La tête de l'emploi, on ne peut qu'être admiratif de cette écriture pince sans rire. Foenkinos a le chic pour rendre drôles des considérations sur un radio-réveil, pour nous amuser avec les manies de parents à la fois vrais et caricaturaux. Bien sûr, on prend conscience que certaines situations sont similaires dans les deux romans : un travailleur effacé pète les plombs, cramant les rideaux du patron dans l'un, giflant le patron dans l'autre. Mais bon, c'est pardonné, car c'est bien écrit ! »
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Bernard a 50 ans, il est banquier, marié et père d'une jeune fille partie au Brésil pour un stage... Mais Bernard perd son job, perd sa femme et se voit contraint de retourner vivre chez ses parents. Bernard a honte, Bernard ne sait pas quoi faire, Bernard tente de cacher la situation à ses proches... Bernard... Tout tourne autour de lui et j'avoue n'avoir pas réussi à me le rendre sympathique. le roman est d'une écriture légère, rythmée mais il manque ce petit supplément d'âme qui déclenche l'enthousiasme...
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Que faire quand on est un banquier quinquagénaire, que votre femme vient de vous signifier qu'elle ne voulait plus vivre avec vous et que vous venez de perdre votre emploi après avoir connu une période humiliante de rétrogradation au rang de guichetier?
C'est ce qui arrive au pauvre Bernard, l'archétype de l'anti-héros qui illustre bien cette génération qui a connu un marché de l'emploi plutôt favorable pendant les années 80, et qui doit maintenant affronter un marché bien plus difficile avec en plus la concurrence des jeunes, bien mieux armés face aux nouvelles technologies.. avec en plus des vieux parents chez qui il trouve secours mais dont la psycho-rigidité et l'autoritarisme ont vite raison de sa patience..
Ce livre se lit très rapidement tellement les dialogues sont percutants et les situations souvent amusantes malgré la gravité de la situation.
Beaucoup d'humour dans ce livre sans prétention mais qui montre bien les faits de société.
On rit beaucoup mais en même temps on a beaucoup d'empathie pour ce pauvre Bernard qui doit se débattre chaque jour un peu plus face aux coups du sort.
Un livre qui a le mérite de rendre un banquier sympathique, ce qui était loin d'être gagné au moment où cette profession est décriée un peu partout.
J'ai beaucoup apprécié le style fluide et plein d'humour de Foenkinos, dont j'avais moins aimé le "Délicatesse" qui présentait à mes yeux une vision un peu trop idyllique du monde de l'entreprise.
Un très bon moment de lecture...
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Bernard…… c'est quelconque comme nom.
Tout comme est quelconque la vie de Bernard.
Pourtant, tout va plutôt bien pour lui : la cinquantaine, une bonne situation, une femme qu'il aime, une fille. Jusqu'à ce que tout parte en vrille.
J'ai bien aimé cette histoire sans prétention, sans action.
Il m'a été sympathique Bernard dans sa gaucherie, dans sa naïveté, dans son authenticité.
D'une écriture simple et sans fioritures, David Foenkinos dresse le portrait d'un homme touchant.
Certes, par moments un peu trop de clichés, notamment sur les considérations économiques actuelles. Et puis une fin décevante, bâclée, qui n'en est pas vraiment une.
Mais ça reste cependant un bon moment de lecture.
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