Depuis le temps que j'entendais parler de Foenkinos, je me suis dit que je ne pouvais décemment plus l'ignorer. Eh bien si, j'aurais pu.
Si les premières pages m'ont semblé sympas avec leurs phrases pleines de jeux de mots, je me suis (très) vite lassée de ce style ampoulé rempli de répliques pseudo-philosophiques qui au bout du compte ne veulent pas dire grand chose, comme "Face à l'innocence, on est face à la vie qu'on ne vit pas". Ou encore la soi-disant poétique comparaison de la collectionnite d'Hector à une baleine (oui oui) : "Tu vois Hector, la baleine au loin, c'est ta maladie... et ensemble, en unissant nos esprits, nous faisons tout pour attirer cette baleine vers le rivage..." - mon dieu !..
Alors bien sûr, cela sent le second degré à plein nez. Mais tout de même, quelle vacuité dans les propos et dans l'intrigue ! Hector est un authentique anti-héros, un homme médiocre et timoré, un minable dépressif, et on s'enfonce rapidement dans une vie insipide et ennuyeuse... dont le summum est tout de même les séances hautement érotiques (pour le personnage) de lavage de vitres par sa femme ! - mon dieu...
Bref, si je puis m'exprimer à sa manière, Foenkinos est un auteur qui s'écoute écrire, autrement dit qui se délecte de ses propres mots, se gargarisant d'une suffisance ne donnant absolument pas envie de découvrir d'autres titres de sa bibliographie...
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