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3,88

sur 3609 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne suis pas masochiste mais je voulais en avoir le coeur net… Et bien, je n'ai pas été déçue, c'est le grand retour de Foenkinos et de son pull de Noël grossièrement tricoté.
David Foenkinos, c'est comme le Covid : il a beau muter, c'est toujours aussi pénible. « Numéro Deux », c'est un peu sa variante Omicron. Pas si méchant (que l'épouvantable « Famille Martin ») mais il se propagera vite (grosses ventes).
Foenkinos est un opportuniste. Il n'a pas choisi Harry Potter par hasard. Il s'est greffé sur l'un des plus grands succès de la littérature anglaise publié en France par… Gallimard.
Ce n'est pas un roman, c'est un documentaire sur la saga du petit sorcier (toute la première partie) : extraits d'articles de presse, ersatz de fiches Wikipedia, potins avariés, amoncellements de clichés. Peu importe puisque la notoriété du héros lui permet de retenir l'attention du lecteur. C'est d'ailleurs son astuce de deuxième partie : calquer le martyr du jeune acteur (Martin) non retenu sur celui d'Harry Potter. Quitte à ne pas se fouler…
Foenkinos aime les célébrités. Il en parsème son récit comme on couvrirait de brillants une robe mal coupée. Exemple en page 20-21, il réussit à placer Mitterrand, Godard, James Bond, The Cure… Il ne manque que le pape ; Mickael Jackson arrive peu après, rassurez-vous.
Ses références sont les plus galvaudées de la pop culture. S'il parle d'un businessman, ce sera Steve Jobs, d'un tableau, la Joconde, d'un bar, l'Hemingway au Ritz. Des évidences (un mot dont il abuse, comme « effrayant »).
Dans ses livres, Foenkinos trouve toujours le moyen de parler de lui-même. Je le suspecte d'avoir choisi Harry Potter parce qu'il pense lui ressembler un peu. Il pourra s'en vanter dans les émissions de radio et tout le monde trouvera ça génial. Pire, son dernier roman est truffé d'allusions à ses propres romans (gardien de musée, la Grèce, se sauver par le roman).
Parlons de son écriture. Dès la première page (p15), en quelques lignes, les mots rapprochement, grandement, changement, permanent, totalement… D'une lourdeur, et non, ses allitérations ne sont pas volontaires.
Un peu plus loin, des formules consternantes telles que : « Jeanne trouvait effrayant d'être si heureuse (…) mais retourna très vite à la relation idyllique qu'elle entretenait avec sa vie ».
Page 146, belle trouvaille que ce Martin collectionnant les papiers d'aluminiums des sandwichs que lui préparait son père défunt. Voilà comment Foenkinos gâche tout, après un paragraphe pour une fois dans le bon ton et le bon tempo : « Martin ne lui avait jamais parlé de cette collection émotionnelle. Cela la propulsa au bord des larmes. Il y avait une telle humanité chez son fils ». Cette dernière phrase est de trop ! Suggérer, pas s'étaler, bon sang !
Foenkinos n'écrit plus rien d'intéressant. Soit il est en manque d'inspiration (La famille Martin), soit il se place dans le sillage d'une histoire connue (mais dont il n'est pas l'auteur) pour palier son manque d'imagination (Numéro deux). Je me demande quel sera le sujet de son prochain bouquin. La vie secrète du frère cadet des Bogdanoff ou l'ami imaginaire d'Elon Musk ?
J'aimerais aussi savoir à quel moment une maison d'édition décide de se séparer de sa tête de gondole. À quel moment elle se dit : la médiocrité de ses livres va finir par nuire à la réputation de notre maison. C'est dit.
Bilan : 🔪
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Connaissant bien l'univers Harry Potter, j'ai trouvé l'idée générale et la quatrième de couverture extrêmement originales.

La première moitié du livre a confirmé cette première impression. On y retrouve de bonnes anecdotes, un style d'écriture sympathique, un personnage principal très attachant.

Puis, la deuxième moitié a été décevante pour moi car le livre est parti sur divers sujets comme le harcèlement, la maltraitance, la dépression, … même si il y a une cohérence avec l'histoire, ce n'est pas ce que je recherchais dans ce livre.

Enfin, la fin a été un peu trop facile à mon goût.

Je suis sortie de cette aventure déçue, ce livre n'était pas fait pour moi.
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J'ai lu quelque part "Inventif, créatif et sensible, un roman à découvrir. Je reste perplexe devant tant d'éloges après avoir fini péniblement la lecture de Numéro deux.

Inventif et créatif … Foenkinos s'appuie lourdement sur le succès des Harry Potter pour en sortir un semblant de drame psychologique. J'ai envie de dire de la psychologie de bazar. Dès le départ, on sent qu'il y a un mal être chez Martin. C'est un enfant timide et renfermé et sa déception va lui pourrir la vie. Les parents ne faisant rien pour arranger la situation : un père un peu à côté de ses pompes, une mère qui ne trouve rien de mieux que de prendre la poudre d'escampette et pour couronner le tout un substitut de beau-père pervers et harceleur, on nage en plein mélodrame.
Le sujet aurait pu être intéressant sans les dits et redits incessants, sans les références sans queue ni tête à des personnalités, sans l'accumulation de petites phrases toutes faites et faciles, le tout n'ayant aucune qualité de narration, et si l'auteur était vraiment rentré dans le vif du sujet. le désintérêt pour cette histoire est là, Foenkinos n'est pas psychologue. Il se contente d'effleurer du bout de sa plume ses personnages leur enlevant ainsi toute consistance.
Sensible : la plume de Foenkinos est atteinte de sensiblerie, pas de sensibilité. C'est une succession de faits sans émotion.

En conclusion, David Foenkinos a réussi un roman plat et sans saveur.
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En 1999, Martin, a failli être choisi pour incarner au cinéma l'ovni planétaire « Harry Potter », issu de l'imagination débordante d'une illustre inconnue « J.K Rowling ». Il a été grillé sur le fil par Daniel Racliffe et la déception de ce qu'il va longtemps considérer comme un échec va lui pourrir la vie. de cet événement, l'auteur avec son imagination habituelle invente toutes sortes de conséquences, certaines un peu crédibles et d'autres beaucoup moins qui rendent l'ensemble inconsistant. David Foenkinos nous avait habitués à mieux !
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Comment dire que je n'ai pas été convaincue ?

Même carrément déçue ?

Comment expliquer cette impression que l'auteur se soit servi d'un phénomène littéraire et cinématographique pour donner de l'intérêt à une histoire trop simple et cousue de fil blanc ?

Comment dire que le dénouement arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ?

Comment est-ce que je pourrais décrire cette impression d'être tombée dans un piège ?

Même une arnaque à quasiment 15€ (prix epub)?

Je vais réfléchir à tout ça…
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Ce n'est pas le côté Pottermania qui m'a attiré. J'étais très intrigué par le sujet de ce roman : comment surmonter un échec, surtout quand celui-ci vous est jeté à la figure année après année et par le monde entier ?
Le roman est court, le style simple. Et c'est son plus grand défaut. C'est une biographie qu'aurait pu écrire n'importe qui. de la part d'un auteur expérimenté comme @Foenkinos, dont c'est le premier livre que je lis, je m'attendais à plus : de la poésie, des réflexions philosophiques, et pas la morale finale basique "la chèvre croit toujours que l'herbe est plus verte dans le pré d'à côté".
L'histoire de Martin Hill est très poignante. Ce qu'il vit à 10-11 ans est d'une grande violence. Je n'avais jamais envisagé ce côté sombre du cinéma. J'ai lu le roman en entier parce que le thème me touchait beaucoup. Je suis vraiment déçu que l'histoire n'ait pas été servie par un style plus marqué. Plusieurs événements auraient mérité selon moi d'être développés : les sentiments et émotions, les doutes et les méandres de l'âme manquaient dans l'épisode du beau-père, dans la rencontre avec Karim, dans la replongée dans la dépression, etc.
L'histoire reste néanmoins très poignante et je me demande qui est le vrai "Martin Hill" et s'il a autorisé cette publication ou si elle rajoute à son éventuel malaise.
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un interlude. petit moment détente. pourrait convenir a des adolescents. j'ai de loi. préfère Charlotte. que deux étoiles car léger et surtout en comparaison a d'autres merveilles qui nous est donné de lire. si vous avez une envie de lire quelque-chose de léger mais néanmoins prenant lisez le.
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Ce livre possède le plus gros défaut récurrent de Foenkinos : un pitch en or, et une écriture nettement en-deçà. Cette histoire de second gagnant est réellement du matériel parfait, et même en se cantonnant à la fiction, l'auteur aurait pu écrire une fresque sublime à la gloire des losers. Malheureusement le livre souffre d'évidents problèmes de rythme, et se perd en circonvolutions narratives. On a du mal à croire à ces rebondissements familiaux, la perfidie du beau-père, sans oublier la carrière fulgurante du héros au Louvre (passer de gardien à cadre supérieur ? Vraiment ?) On a l'impression que l'auteur ne savait pas très bien comment faire évoluer son personnage et n'a pas osé une écriture radicale. La partie sur les castings est la plus intéressante et la mieux documentée. Dommage !
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Depuis la fulgurance de Charlotte (lisez-le, c'est un ordre!), David Foenkinos n'arrive plus à m'emballer.
Et malgré ma tendance potterhead qui aurait plutôt dû jouer en faveur de l'auteur, Numéro deux a eu tendance à me laisser complétement de glace. Et un bon sort d'Incendio n'y aurait rien changé!

Pitch (4ème de couv):
"En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi."

Je referme ce roman avec l'impression que David Foenkinos n'était pas très au clair sur le ton à adopter pour le bouquin. N'y avait-il pas dans la promesse de ce Numéro deux une éloge de l'échec… ou du moins sa transcendance? En tout cas pour ma part, je m'attendais à un roman d'apprentissage qui allait flirter avec la philosophie et la psychologie. Mais que nenni!

En navigant entre tragique et comique, l'histoire est à la limite de tourner en ridicule le personnage de Martin Hill. La quête de bonheur ou du moins d'apaisement du personnage est traitée avec une légèreté qui détonne un peu, sa souffrance interrompue par des scènes parfois ubuesques et des jeux de mots douteux qui ont clairement fini d'achever mon empathie. Mais qui m'ont bien fait rire malgré tout! Un rire un peu culpabilisant, moqueur, alors que j'aurais du ressentir de la compassion pour ce gosse.

Divertissement plus que livre qui donne à penser, Numéro deux a tout juste l'avantage d'une lecture sans prise de tête. Mais vraiment pas de quoi casser trois pattes à un niffleur!
Lien : https://unlivredansmabaignoi..
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L'idée de départ était piquante, mais ne décolle pas ou dérive vers du grand n'importe quoi. C'est du niveau des nouvelles publiées l'été dans les magazines. On attire le lecteur avec le nom d'écrivains connus qui déroulent une histoire anodine sur 5 ou 10 pages. La différence est qu'il s'agit ici d'un livre de 240 pages. Il y a beaucoup de remplissage, avec la vie des parents du numéro 2, la vie du producteur du film Harry Potter, la vie de JK Rowling … l'écriture est fonctionnelle, sans plus, avec parfois quelques saillies humoristiques un peu faciles, beaucoup de formules à l'emporte-pièce, de la psychologie de bazar. Livre paresseux qui ne vaut pas tout le battage dans la presse.
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