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EAN : 9782221116906
300 pages
Robert Laffont (26/08/2010)
3.29/5   12 notes
Résumé :
Lorsque le narrateur, gérant hypocondriaque et paranoïaque d’un hôtel médiocre, découvre un registre de comptabilité plus que douteux ayant appartenu aux anciens propriétaires, deux corses rentrés au pays, tout est en place pour un enchaînement d’événements qui vont rivaliser d'extravagance, entre loufoqueries diverses et cadavres en série. Mais l'intrigue menée tambour battant ne sera qu’un prétexte pour camper la vie quotidienne et décalée d’un hôtel à travers ses... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Le pitch de ce roman me promettait une lecture divertissante, amusante, décalée, un peu déjantée. Objectif atteint très vite, peut-être trop vite.... Dès le début, je me suis régalée à chaque page devant l'incongruité des situations et le libellé des choses. L'auteur maîtrise parfaitement le sens de la formule hilarante qui fait mouche, qui fait rire, qui met du bon sens et de la pertinance dans des faits si simples qu'on pourrait ne pas les remarquer. A tel point que je décidais de ne plus lâcher mon crayon à papier pour apposer mes petites croix dans la marge à chaque réplique " à retenir".Toute l'histoire ou presque se déroule dans cet hôtel 1*, à qui il manque de la moquette dans l'escalier et de la couleur dans les TV pour prétendre à une deuxième étoile. Et le centre de l'hôtel, c'est bien sûr, la réception. Tout un petit monde cosmopolite et hétéroclite s'y croise et donne lieu à des galeries de portraits bien croqués. Notre réceptioniste ne manque pas d'idées pour dynamiser sa réception. En fonction des nationalités de ses clients, il l'a décore d'un thème différent, pour que chacun se sente un peu chez soi. Nous avons donc la Semaine espagnole, la Semaine Irlandaise... Quand enregistre un apatride... C'est la semaine de l'ONU qui est célébrée. Bonne idée, sympa à lire. Mais n'oublions pas les menaces qui pèsent sur notre gérant.... Et les cadavres qui s'amoncellent tout doucement dans l'hôtel ou dans le quartier... de très bonnes idées donc dans ce livre...

Sauf que j'ai commencé à me lasser un peu. Un moment, j'ai cru que ce livre ne finirait jamais, un peu comme un veilleur de nuit à la réception de l'hôtel regarde la petite aiguille trop immobile d'une pendule. le style répétitif aussi m'a parfois agacée. Qu'est-ce qu'un style répétitif ? Voici un exemple " J'avoue aussi que je trouvais aussi que c'était plus simple, que ça éviterait de tout compliquer"... D'ailleurs, l'écriture du livre est de celle qui se veulent faussement légères alors que je suis sûre que tout y est posé au millimètre près.

Et la chute me direz vous ? Etonnante et en même temps, tout ça pour ça. Bon, en même temps, dès les premières pages, on s'est qu'on s'aventure dans une lecture décalée, pas de raison que les dernières pages ne le soient pas aussi. "prière de laisser vos armes à la réception" aurait pu être un excellent divertissement avec 50 pages de moins. Cependant, en épurant un peu, si un metteur en scène avait l'idée de porter cette histoire au théâtre, je suis persuadée que le succès serait au rendez vous. Car je le répète, la matière première est vraiment sympa et je me suis vraiment régalée de certaines "citations" !
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Ai-je raison, mais ce livre m'a fait tout de suite penser à Eduardo Mendoza (quelque chose de "Sans nouvelles de Gurb ") et pour moi c'est un compliment n'en doutez pas. le style, les situations tragi-comiques vécues par des personnages étranges qui se croisent dans un hôtel bas de gamme à la clientèle cosmopolite... tout cela sous le regard d'un gérant quelque peu parano, mais qui ne manque pas de bon sens... je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque, j'ai passé d'agréables moments, et je vous le recommande.
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Il y avait longtemps qu'un livre découvert par hasard ne m'avait captivée à ce point ! L'histoire est déjantée... et imprévisible ! Chaque fois qu'on imagine un ressort du texte, c'est le contraire qui arrive. Désagréable, me direz-vous ? Eh bien, non : l'auteur maitrise l'art de titiller le lecteur tout en préservant son rôle.
On s'attache rapidement à ce gérant d'hôtel maladroit qui sursaute à l'arrivée de chaque nouveau client. Pas de bol, lorsqu'on est coincé à la réception d'un hôtel... qui accueille chaque jour de nouveaux clients !
Derrière cette histoire rocambolesque, il y a aussi un jeu subtil sur les stéréotypes nationaux : les anciens gérants, des bandits corses, l'organisation de semaines dédiées à un pays au sein de l'hôtel... tout ça avec un humour décapant.
Bref, je vous conseille ce livre qui fait mouche... Quant à moi, je vais de ce pas me procurer le précédent roman de Daniel Fohr. Son titre, "Un mort par page", me fait déjà rêver !
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C'est un excellent livre, plein de fantaisie, d'humour, et de questions pertinentes sur ce qui fait notre époque. Ça se passe dans un hôtel inquiétant où tous les personnages sont attachants. Il y a une vraie tonalité et un sens de l'écriture très affirmé. Et qu'est-ce que c'est drôle !
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J'ai fort apprécié ce livre.
On ne peut pas dire qu'il y a une très grosse intrigue, mais là n'est pas le but de ce livre.
Ce qu'il montre, c'est avant tout la vie d'un gérant de petit hôtel. Nous suivons sa façon de penser tout au long du livre et cela amène pas mal d'humour vraiment bienvenu.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J'ai toujours fait preuve d'une certaine imagination, et j'en connais les travers, mais il n'en demeure pas moins que les cimetières sont pleins de gens qui en ont manqué, sinon, ils auraient pris soin d'écrire leur épitaphe à l'avance, plutôt que de se laisser coller des "A mon époux regretté" ou " ll est mort comme il a vécu", par un tiers pas toujours inspiré
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En fin de matinée je suis sorti. J'avais besoin d'images à superposer à celles des journées récentes, et de ma vie en général. L'art ça sert aussi à ça. Et puis si je voulais progresser, et faire des portraits qui dépassent le niveau de la patate sibérienne, il fallait que je m'intéresse à ce que faisaient les autres. Picasso aussi avait fait ça.
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Est-ce qu'il y a eu à une époque, de l'harmonie au sein d'un groupe humain, n'importe lequel ? Est-ce que ça avait existé ? Je me suis dit que l'espèce avait dû se tromper de branche dans le parcours pour être dans cet état là. Au lieu de saisir celle des bonobos, elle s'était accrochée à une autre, apparemment moins solide. Sinon elle n'aurait pas eu besoin d'évoluer.
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J’ai longuement hésité avant de choisir un plat qui me semblait présenter un équilibre raisonnable de dioxines, d’additifs et de métaux lourds.
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Une douche chaude et une douche froide en même temps ne font pas une douche tiède.
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