De Hobbes, on a l’habitude de brosser un tableau sans nuance : son œuvre justifierait l’absolutisme le plus terrible, sa théorie politique serait le comble de l’immoralité. Cette lecture, explique L. Foisneau, est injuste.
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Deux idées permettent de mesurer l’importance de Hobbes pour la pensée politique contemporaine. La première est que toute explication philosophique avec l’État se doit de prendre en compte l’argument selon lequel l’ordre juridico-politique serait une réponse à une situation de conflit, réelle ou virtuelle. Si nous avons besoin d’une instance étatique, selon cet argument, c’est que nous ne serions pas capables d’entretenir durablement des relations pacifiques les uns avec les autres, et que la barbarie ne serait jamais loin sous les apparences de la civilité.
Cinquième partie
Problème