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3,99

sur 1806 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je poursuis ma découverte des anciens romans de Ken Follett. Après le Pays de la Liberté, que j'avais adoré, ce roman se situe également au coeur de l'Angleterre victorienne, à la fin du XIXe. Mais l'auteur quitte les milieux ouvriers pour traiter un univers complètement différent : celui des banquiers.

En 1866, au collège de Windfield, un drame se déroule, et quatre garçons se retrouvent liés par un secret terrible. Vingt ans plus tard, ce secret sera au coeur de toutes les intrigues du milieu de la banque : Hugh, le parent pauvre et pourtant le plus intelligent de la famille; Edward, l'héritier incapable qui est sous la coupe du terrible sud-américain Micky Miranda. D'autres figures les côtoient et participent de cette vaste fresque où se déroule mariages arrangés, faillites, complots et meurtres. Une lutte de pouvoir sans merci, et des jeux de manipulation qui laissent peu de chance de survie aux faibles. Et pour ne rien enlever à la chose, une belle histoire d'amour impossible …

Ken Follett a un véritable don pour les romans historiques, et pour mettre des scène des histoires complexes et bien menées. Cependant je n'ai vraiment réussi à apprécier celui-ci : le monde de la banque est beaucoup trop présent et toutes les spéculations m'ont profondément ennuyée. Ensuite tout est un peu « trop », et les personnages ne sont pas assez nuancés : il y a les méchants, les faibles, les gentils …

Bref, un roman sympathique, une histoire bien menée, mais loin d'être un coup de coeur.
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Eu un peu de mal à le terminer. Trop manichéen.
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1866. Dans l'Angleterre victorienne, les destins croisés d'Edward, Hugh et Micky. Ils sont liés par un drame, témoins de la noyade d'un de leurs camarades. Sur plusieurs décennies, l'histoire se déroule dans le milieu de la finances et des banques. On retrouve les thèmes qui font les succès des sagas de Follett : intrigues, manigances, secrets, vengeances, amours, trahisons.Bien sur, comme souvent chez le romancier, les gentils et les méchants sont repérables dès les premières intrigues et ces personnages manquent d'ambiguité, mais son talent narratif nous font oublier les facilités qu'il s'accorde et "La marque Winfield " est au final un roman divertissant, sans surprise mais agréable.
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Le monde de la banque à Londres, en pleine époque victorienne, voilà le cadre de ce roman fleuve.

Ken Follett suit la vie, sur une trentaine d'années, de six jeunes hommes liés par le secret d'un meurtre commis dans leur collège de Windfield. L'assassin n'est pas celui que l'on croit et le suspens est bien gardé.

Mais l'intrigue "policière" n'est pour l'auteur, que le prétexte à peindre une large fresque des moeurs de la bonne bourgeoisie en quête d'anoblissement, à dérouler les aléas de la saga de la famille Pilaster, comptant parmi les banquiers les plus en vue de l'époque.

Ken Follet a l'art du roman-feuilleton, sans que ce soit péjoratif de ma part. Il manie de multiples personnages, il imagine des situations de rupture, il décrit le monde de la finance avec précision, il n'hésite pas à créer des rebondissements dans son récit, bref, il se lit d'une traite, car il sait nous captiver.

Un petit bémol, cependant, sa vision du monde est très manichéiste et les bons restent bons, les méchants restent méchants.... jusqu'à la fin.
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Comme à son habitude, Ken Follet signe un bon page-turner qui, sans être époustouflant tient irrésistiblement son lecteur en haleine. La preuve : je l'ai dévoré en un week-end ce qui, avec deux enfants, un mari et un jardin, je vous l'assure est une gageure !

Dès les premières pages aucun doute possible, personnages tous plus manichéens les uns que les autres et cordes évidentes (à ce stade on ne peut plus parler de ficelles) : on est bien dans un roman de Ken Follet... qui semble avoir un peu de mal à se renouveler ! Bien que l'époque soit différente, je ne peux m'empêcher de trouver à « La marque de Windfield » un sacré air de ressemblance avec « Les piliers de la Terre » : une mère manipulatrice prête à tout pour mettre en avant son couard et influençable héritier de fils, deux jeunes héros beaux (vous avez déjà vu un gentil moche vous ?!) et intègres, aux amours malmenées, des plans machiavéliques, des meurtres et des méchants sans scrupules qui triomphent bien trop longtemps avant de finir par – enfin ! – se casser les dents. Ajoutez à ça une intrigue qui se prolonge sur le long terme et le parallèle devient évident.

Et pourtant, ça fonctionne ! L'auteur a ça de génial qu'il parvient à me faire oublier la trame évidente pour me laisser porter par l'action sans chercher à anticiper le déroulement des évènements. Je me prends d'amitié pour les gentils – même s'ils m'agacent à être aussi parfait – et je hais volontiers les méchants – même s'ils m'amusent à être si diaboliques. Non, malgré tous ses défauts, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman. Même le milieu de la haute finance (mon second ennemi juré après celui de l'espionnage) n'a pas réussi à me faire décrocher.

Loin à mon sens d'être un thriller historique comme annoncé, cette saga n'en reste pas moins une lecture qui fait plaisir... et finalement, c'est tout ce qu'on lui demande !
Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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La Marque de Winfield est un roman bien documenté ; une fresque familiale soignée dans laquelle l'Angleterre victorienne nous dévoile ses charmes et ses nombreux dangers.

L'intrigue est bien ficelée et la narration fluide. Malgré quelques défauts (l'univers bancaire se révèle parfois assommant et les personnalités trop manichéennes), ce récit présente tous les ingrédients d'un bon roman d'action, sans surprise mais facile à lire.
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De Ken Follett, j'avais lu et aimé sa saga Les piliers de la terre, roman dans lequel évoluaient de sombres seigneurs prêts à tout pour gagner pouvoir et richesse et des personnages plus sympathiques s'accrochant à leur rêve de construire une cathédrale.



Nous retrouvons ce clivage entre le bien et la mal dans La marque de Windfield. Milieu du 19ème siècle, tout commence par une chaude journée d'été au collège de Windifield qui accueille les fils de riches commerçants, au bord d'un lac un drame suirvient causant la mort d'un des garçons présents.

Cinq ans plus tard, les survivants entrent dans l'âge adulte. Edward Pilaster fils d'un riche banquier passe ses journées à son club et au bordel, toujours accompagné par Miguel Miranda, un machiavelique manipulateur, ce duo est régulièremet complété par Augusta la mère d'Edward aussi retorse que Micky. Hugh Pilaster, le cousin d'Edward, est considéré comme le parent déchu après le suicide de son père faisant suite à la faillite de son entreprise; Hugh s'est promis de réussir afin de venger le déshonneur de son père...



Ce roman de banque et de banquiers qui se déroule sur une trentaine d'années, dessine l'histoire d'une famille, à travers les trahisons, les manigances, la soif de pouvoir, de reconnaissance mais aussi d'amour. Etrangement, comme dans le roman Les piliers de la terre, le couple mère-enfant a la relation ambigue est également présent.

Ce livre a tout de la saga, il nous pousse à tourner les pages afin de savoir comment il se terminera. Cependant il a tendance à tomber à certains moments dans la facilité, les couleurs sont trop bien dessinées, les personnages méchants ou gentils seront sanctionnés comme ils le méritent à la toute fin.

En conclusion, un excellent divertissement.
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Les points positifs : une description prenante et bien documentée de l'Angleterre victorienne, une lecture aisée et addictive grâce à l'enchaînement des rebondissements.
Les points négatifs : très manichéen, avec des méchants très méchants et des gentils bien gentils
Je l'ai lu avec plaisir quasiment d'une traite, mais dès que je l'ai fermé je me suis dit que je ne comptais pas le relire un jour. C'est un bon livre à lire lors d'un long voyage en train.
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1866 : dans un pensionnat pour jeunes garçons de bonne famille, un drame affreux voit le jour : un des élèves est retrouvé noyé. Edward, son cousin Hugh et Micky Miranda en sont témoins. Cet événement va les poursuivre des années plus tard, lorsqu'ils évoluent dans le monde étriqué de la bonne société victorienne, d'apparence propre et lisse mais sous le vernis se gratte la pourriture et le vice...
Quand Ken Follet, réputé pour ses romans historiques (avec notamment sa saga des Pilliers de la Terre et Un monde sans fin) s'attaque à l'ère victorienne, on ne peut qu'être intrigué. Une intrigue policière mêlé d'une description des moeurs...
Malheureusement, j'ai été bien mitigé. Mais on verra pourquoi cela n'a pas été ma tasse de thé.
Ce qui m'a gâché ma lecture, c'est le manichéisme très appuyé. Les gentils gentils contre méchants méchants. J'aime bien quand il y a des nuances chez les persos, qu'ils ne soient pas entièrement blanc ni entièrement noir mais coloré mais là c'est très cliché.
L'écriture n'est hélas pas exceptionnelle, elle est lisible, piquante par moments mais n'est pas mémorable pour autant, parfois un peu plat.
En plus, la fin est assez absurde, digne d'un cartoon ! Certes, c'est une fin où tout le monde est content puisque les méchants finissent par payer mais c'est tellement ridicule et précipité que j'y croyais peu.
En revanche, concernant l'aspect historique, je dis chapeau à Follett. On est littéralement plongé dans cette époque fort envoûtante, où la morale étouffe les jeunes gens qui pour assouvir leurs pulsions se rendent dans des lupanars sordides, et pendant que les riches conversent argent, mariage et pouvoir dans des salons fort distingués, les enfants meurent de faim dans les rues... on voit se construire également des empires financiers considérables non seulement à Londres mais aussi dans le Nouveau Monde, on assiste aux bouleversement de la société telle que le féminisme où la question sociétale autour des pauvres...
De même, certains personnages m'ont tout de même retenu l'attention : Maisie une femme bien déterminée à connaître une meilleure vie, tiraillée entre sa raison et son coeur et qui n'hésite pas à défier les codes, où encore le jeune Solly qui est sympathique .
Pour finir, un roman loin d'être marquant comme je le pensais. Cependant, il plaira aux amateurs des romans se passant dans l'ère victorienne, mais mieux vaut lire les autres livres plus connu de Follett.
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Une fois encore j'ai littéralement dévoré ce roman de Ken Follett. Les ingrédients sont les mêmes que dans Les Pilliers de la terre et toujours efficaces pour nous tenir en haleine: une narration qui alterne entre les points de vue des différents protagonistes, un arrière fond historique bien documenté, une histoire d'amour, des personnages très manichéens avec des gros méchants et des trop gentils, un sombre secret. Bref, la parfaite histoire à lire pendant les vacances très divertissante et pas prise de tête.
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