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Critique de oran


le Code Rebecca permet de
- Revisiter de façon très romancée plusieurs batailles épiques en Lybie italienne et en Egypte notamment Tobrouk, Mersa Matruh, Alam Alfa … ,
- Croiser des personnalités de légende du Deutsches Afrikakorps comme le Generalfeldmarschall Albert Kesselring , commandant en chef du front sud, Erwin Rommel « Wüstenfuchs » ( le Renard du Désert) , Friedrich Wilhelm von Mellenthin ,oberstleutnant IG , le général britannique Claude John Eyre Auchinleck, « The Auk » (le pingouin) ,Anouar El Sadat, jeune diplômé de l'académie militaire royale du Caire, (1938) affecté au corps des télécommunications , qui sera réellement emprisonné par l'armée pour les activités séditieuses qu'il mène contre la colonisation britannique en animant un réseau d'espionnage en faveur de l'Afrika Korps…
- Côtoyer d'autres personnages de fiction comme le major William Vandam, Abigail Asnani, alias Elène Fontana, Sonja la célèbre danseuse du ventre , et surtout Alex Wolff, l'espion mi -allemand, mi -égyptien, grâce à lui, l'armée allemande fut victorieuse, un certain temps …
- de plonger dans l'atmosphère cosmopolite et interlope de la ville du Caire,
- de réviser la politique allemande en faveur de l'Egypte ( anéantir les impérialismes britannique et français, le colonialisme et le sionisme ) , et donc, cas de victoire de libérer le pays...
C'est un roman , certes, avec ses outrances mais dans le contexte géographique et historique de l'époque , certaines scènes imaginaires décrites auraient pu se dérouler, puisque c'est l'opération Salamm qui a inspiré Ken Follett, et notamment, l'un des protagonistes Johannes Eppler, a la double nationalité comme Wolff.
Bon moment de lecture divertissante.

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