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Critique de DianaAuzou


CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
Ken Follettle Scandale Modigliani**(*)

Premier roman écrit par Ken Follett, les années 70, et ma première rencontre avec l'auteur. J'annonce déjà la couleur par le nombre d'étoiles même si elles ne définissent pas entièrement mon ressenti, mon analyse ni mes émotions.
« Je voulais écrire un roman d'un genre nouveau» nous dit l'auteur, « un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle… Peut-être la littérature, à l'inverse de la vie, est-elle bel et bien affaire de choix individuel.»
Le roman c'est une course folle à la recherche d'un tableau de Modigliani perdu quelque part en Italie. Une étudiante ambitieuse, un galeriste en manque d'argent, un collectionneur et d'autres encore se retrouvent en tant que maillons plus ou moins importants dans la chaîne qui mène à une toile d'un grand artiste. Les personnages se retrouvent liés ensemble par les fils d'un canevas dont les péripéties et les rebondissements n'excellent pas par la surprise dans l'évolution de l'histoire. Ça va vite, puisque c'est une course, et c'est tout.
Dans la vie nous nous trouvons souvent dans des moments de dépendance, subtile ou pas, mais la littérature ouvre la liberté à énormément de choix.
Si Ken Follett a finalement fait le choix d'un policier/thriller, il n'est pas allé bien loin, et moi je me retrouve sur ma faim.
Le style est léger, ça se lit vite , mais aussi assez superficiel, simple, plutôt sec, l'humour n'est pas invité à l'aventure et les personnages sont trop simplifiés.
Le regard est sévère sur le monde de l'art qui manque d'honnêteté et possède un grand appétit pour l'argent tandis que certains « experts » mettent sur pied d'égalité un vrai et un faux. Mais un peintre a crié à l'injustice et a créé un vrai faux digne d'une belle provocation.
Le sérieux de la démarche littéraire n'a pas assez de force de caractère pour pouvoir s'imposer.
Et, finalement, ce roman est très différent de ce que l'auteur comptait écrire au départ, selon sa propre déclaration. Comme quoi, la liberté n'est que relative !...
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