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sur 2126 notes
Je suis enchantée d'avoir lu les trois tomes de la saga du siècle, d'être venue à bout de ces 3 288 pages et d'avoir approfondi les événements survenus durant ce siècle d'histoire.

Le premier tome m'a propulsée au début du siècle, me mêlant aux polémiques de l'époque et m'amenant à comprendre les enjeux de la première guerre mondiale et ses coulisses, témoin de ceux qui oeuvrèrent pour empêcher la guerre comme de ceux qui avaient intérêt à la voir éclater. Un tome qui introduit les personnages disséminés aux quatre coins du globe et auxquels je me suis attachée.

Je dois avouer que quelques années ont passé avant que je découvre le deuxième tome, la difficulté fut alors de récréer les liens entres la première génération et les héros de la deuxième guerre mondiale, c'est pourquoi j'ai attaqué le troisième tome, celui qui nous intéresse dans cette critique, juste après sans attendre, et je ne le regrette pas, même si j'y ai passé de nombreuses heures de lecture.

Le volet intitulé « Les portes de l'éternité » couvre la période de la guerre froide, entre 1961 et 1989 avec un épilogue correspondant à l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis en 2008.

Ce tome m'a beaucoup interpellée parce que je suis née au début de cette période et que j'avais entendu parler de la majeure partie des événements qui y sont rapportés, sans en connaître le détail parce que j'étais trop jeune pour m'y intéresser.

Les deux premières générations vont y laisser place à la jeunesse, les enfants nés durant la guerre où dans la période d'après-guerre ont grandi, ils font leur chemin, les uns encore étudiants, les autres en fin d'étude, et deviendront avocats, journalistes, travailleront dans la politique, ou excelleront dans l'art de la musique ou du cinéma, intéressants itinéraires de jeunes déterminés et courageux, certains bravant de réels dangers pour parvenir à leurs fins et prendre en main leur destinée. On ne pourra que s'attacher (ou pas) à chacun.

Les événements qui surviennent sont livrés au lecteur avec force détail, ce qui contribue à la compréhension fine de l'actualité de l'époque : on commence par la politique de Kroutchev : les débuts de la RDA, la construction du mur de Berlin et ses effets sur la population de Berlin Est, son implication dans la crise de Cuba, terrain de jeu des deux super-puissances qui auraient pu intervenir, fortes de leurs armements nucléaires respectifs.

Côté américain, on assistera au bras de fer entre le président Kennedy et le leader russe, et on apprendra beaucoup sur les tentatives de législation anti-ségrégation du gouvernement américain, on côtoiera Martin Luther King, on apercevra Joan Baez et on comprendra combien il fut difficile pour les Afro-Américains de faire valoir leurs droits.

Ken Follet, le musicien n'a pas omis d'inclure dans son roman, des musiciens, et on suivra le parcours d'un groupe de rock naissant avec ses difficultés et ses réussites, on comprendra alors la difficulté pour bien des groupe qui se sont formés à cette période, de percer et de devenir célèbres.

Ce dernier volet, c'est aussi la plus grande mobilité de la population, son épanouissement, en contraste avec les habitants de Berlin Est et du bloc communiste, c'est la libération sexuelle, de grands pas vers la tolérance et l'antiracisme, même si le chemin est encore long, c'est une évolution de la société à grande vitesse, c'est une dénonciation des méfaits du communisme dans sa lutte contre la dissidence et sa non-reconnaissance des libertés fondamentales, c'est aussi le détail de sa chute.

Certains passages m'ont paru longs, très longs, nécessaires négociations et manoeuvres politiques, cela n'amoindrit pas mon enthousiasme et ma soif de connaître les faits historiques et de les comprendre.

A quand le tome suivant ? la période comprise entre 1989 et 2020 est riche en événements, je crois que s'il était édité, je me jetterais dessus pour le dévorer.
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Dans « La Chute des géants », cinq familles - une américaine, une russe, une allemande, une anglaise et une galloise - se sont croisées, aimées et déchirées au rythme de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. 
« L'Hiver du monde » racontait la vie de leurs enfants au moment de l'accession au pouvoir des nazis puis des grands drames de la Seconde Guerre mondiale. 
« Aux portes de l'éternité » ( 1961-2008 ), retrace leurs destinées toujours enchevêtrées à l'ère des immenses troubles sociaux, politiques et économiques des années 1960 à 1990 : la lutte pour les droits civiques, la guerre du Vietnam, la construction du mur de Berlin, la crise des missiles de Cuba, la guerre froide... 

Sans mentir, j'ai été tenu en haleine de la page 1 à la page 1210 !  Ken Follett, mon écrivain favori, est sublime, comme d'habitude ! Tous les ingrédients du roman Historique parfait sont là. 
Des événements mettent les « Puissants » sous tension, et comme chez Robert Merle, un personnage fictif dans le cercle des hommes de pouvoir (Kennedy, Khrouchtchev, Martin Luther King, Nixon, Gorbatchev, Lech Walesa, etc...) assiste à leurs doutes, angoisses, et décisions.
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Nous sommes "aux portes de l'éternité », de l'anéantissement global quand, ayant connaissance de l'envoi caché de missiles à Cuba en 1962, on se demande si Kennedy va déployer son arsenal nucléaire sur l'URSS ! Je pense personnellement que nous avons eu de la chance que ce soit Kennedy et non Nixon, Reagan ou Bush qui soit aux commandes à cette période ! 
Il y a aussi des rebondissements spectaculaires, des mises en scène de vie quotidienne, des mises sous tension des personnages fictifs, et débats amoureux, etc... 
Le tout est enveloppé dans une richesse historique très intéressante, et un style limpide à souhait ! 

Les familles Petchov-Jackes aux USA, Williams en Grande Bretagne, Franck en Allemagne, et Petchov-Dvorkine en URSS (tous enfants et petit-enfants des Tomes 2 et 1) nous font rentrer dans la « Grande Histoire » par la petite porte, fidèles observateurs d'une vie dépeinte comme si nous y étions. La famille Franck est bien sûr, déchirée par le Mur. Le livre nous tire par la main à la construction du Mur de Berlin en 1961, et nous lâche à sa destruction, en 1989. 
Le livre nous accompagne également dans le ségrégationnisme anti-noirs des années 60, vers son évolution. Il y a une forte critique de l'intolérance, raciale ou autre, mais aussi du communsime.

"De Berlin à Vladivostok, l'Empire Soviétique était un marécage dans lequel les populations se débattaient et sombraient souvent, sans jamais progresser." 

Ce livre est aussi un hommage à la Femme.
Evie, Beep, Tania ou Maria sont des femmes modernes, libres, indépendantes, et qui refusent de sacrifier leur carrière, leur destin, pour un homme.

Enfin, on sent le plaisir du Rock'n Roll chez Ken Follett-le-guitariste-de blues, qui bâtit un groupe fictif avec certains de ses héros.... 
On a des moments émouvants à Birmingham (USA) et à Berlin. 

Philosophe, l'auteur pense que les choses peuvent progresser avec le Temps, et en exergue, K. Follett met un poème de Shakespeare commençant par : 

"La gloire du temps est d'apaiser des Princes les querelles..." 

Peut être.... Mais la vie terrestre est courte. Je ne comprends toujours pas pourquoi on se « tape dessus » (il y a plusieurs degrés ) au lieu de vivre en bonne intelligence.
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Le tome de trop…
Troisième opus de la saga de Ken Follet, le siècle. L'histoire débute avec la construction du mur de Berlin, Kennedy, Khrouchtchev, la baie des cochons, autant de noms qui sentent l'odeur sulfureuse de fin du monde pour finir avec l'élection de Barak Obama. Encore une fois, le lecteur est emporté dans les méandres de la grande histoire grâce à ces familles anglaises, américaines, allemandes et russes, et leurs descendants. On regrette l'absence d'une famille française, à croire que la France n'ait joué aucun rôle sur la scène politique mondiale de ce XXe siècle. C'est, de la part de l'auteur, presque une attitude révisionniste.
Le style de l'auteur brille par son absence. L'écriture simple et directe n'en facilite que plus la lecture. On est certes pas devant un ouvrage de littérature majeur. Des répétitions lors du récit, l'usage d'un schéma narratif répétitif : ça drague, ça flirte, ça couche, ça se marie et ça fait des « gosses », les recettes d'un écrivain de seconde zone. On aurait pu s'attendre à plus original. L'auteur prends trop souvent le soin de décrire la manière de s'habiller de ses personnages et ce de façon systématique, ça s'appelle faire du remplissage et au regard des presque 1300 pages que représentent ce dernier volet, on s'en serait passé.
Bien qu'il y ait des longueurs lors de ce troisième tome, on se laisse emporter par l'intrigue de certaines situations qui relayent bien les temps morts. Sans la trame historique, qui est la colonne vertébrale de cet oeuvre, le roman de Ken Follett aurait sa place dans la collection Harlequin.
Traduction de Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Nathalie Gouyé-Guilbert, Dominique Haas.
Editions Robert Laffont, le livre de poche, 1273 pages.
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De l'édification du mur de Berlin jusqu'à la chute de celui-ci, ken Follet nous fait traverser l'histoire. Ce troisième tome , relate les aventures de la 3ème génération en Russie, en Allemagne,aux USA et en Angleterre.

Il ne fait pas de cadeaux aux personnages ayant réellement existés. Il les montre sous leur vrai jour et non pas comme dans un livre d'histoire. Il démontre aussi avec ferveur et longueur l'époque peace and love avec les hippies et la liberté sexuelle.

Si j'ai été très enthousiasmée par les 2 premiers tomes, j'ai beaucoup moins aimé celui-ci. Les personnages sont beaucoup moins attachants (sauf peut être George Jack) .Les histoires de chacun sont parfois un peu poussées afin de les intégrer dans l'histoire réelle.
Par contre on ne pourra jamais enlever à cet auteur son talent de méler historie réelle et historie fictive. Les recherchent historiques restent le maître mot de ce roman.
Après, j'ai tellement attendu ce troisième tome, que peut être ma déception vient de là.

Mais ce livre se termine sur une épilogue qui en dit long sur les 3 tomes (enfin pour moi !!) : Ce sont de véritables hommages à tous les combattants de la liberté quelle qu'elle soit !

ma note réelle un 3.5/5
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"Le mot raz-de-marée n'était pas assez fort : c'était un tsunami." Voilà ce qui se passe lorsqu'on écit trop vite ! Ce troisième volume est lisible (intéressante première partie sur les droits civils, Martin Luther King et les frères Kennedy) mais bâclé, avec des manques et de curieuses erreurs. Rappel agréable de nos années baba-cool sur fond de guerre froide, mais quelle déception, après "Les piliers de la terre" !
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L'auteur se propose dans cette trilogie de nous raconter les évènements du siècle dernier. Cet ultime tome va de 1961 jusqu'à 1989, avec un petit additif sur le jour de l'élection de Barack Obama. le récit se fait toujours à travers quatre pays : les États-Unis, l'Angleterre, bien sûr, l'Allemagne et l'URSS. Comme il désire relier les faits advenant dans ces territoires, il crée des liens complexes entre les différentes familles. Par ailleurs ces familles devant être toujours au coeur de l'action, les jeunes participent très vite aux grandes décisions et se retrouvent à des postes très en vue dès leur sortie d'université ou commencent encore adolescents des carrières artistiques extraordinaires, leur culot payant toujours. Beaucoup d'éléments biographiques des personnages de fiction paraissent donc exagérés. Mais puisque c'est pour nous mettre au contact des plus grands, Martin Luther King, John F. Kennedy, Kroutchev… je passe dessus.
D'autre part, ces jeunes gens ont des vies amoureuses chargées, dont Follett nous fait toujours part, ce qui n'était pas forcément indispensable. En revanche il fait bien sentir le drame des familles séparées entre bloc de l'est et bloc de l'ouest. Là encore le meilleur fait pardonner ce qui être un peu racoleur.
Ces quelques 3350 pages m'ont permis de remettre certaines connaissances dans leur contexte et d'en découvrir beaucoup d'autres, alors tant pis pour ces défauts largement supplantés par les qualités, la somme de connaissance et l'habileté à les englober dans une saga qui rend tout cela facile et agréable à lire.
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Je me sens un peu perdue... Qui vais-je suivre avec autant d'intérêt maintenant ? Que vais-je lire ? (alors que j'ai une bonne trentaine de livres qui attendent). J'ai l'impression d'avoir perdu des amis. Faut avouer que pas loin de 3000 pages avec ces familles, ça crée du lien.
Et pourtant ce volume était un poil en dessous des autres pour moi. Déjà les personnages m'ont paru un peu moins sympathiques. Les grandes figures étaient pour moi celles de la premières génération. Et, c'est certainement normal, ça s'étiole à mesure des générations successives. Ensuite, je savais que ce serais le dernier volume. Alors ce n'est pas très littéraire comme raison, mais rien que pour ça ce volume partait moins bien. Enfin, j'ai trouvé la fin précipitée. J'aurais bien passé encore quelques centaines de pages avec les personnages. Les années sautent rapidement sur les, quoi?, 300 dernières pages?
Je me rends compte que finalement ce que je reproche à ce livre de 1111 pages c'est d'être trop court ! Mr Follett, vous êtes un bon, un très bon.
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Le troisième volume du Siècle de Ken Follet nous emmène de la construction du mur de Berlin en 1961 jusqu'à sa chute en 1989. Années de guerre froide, pendant lesquelles l'Europe de l'Est s'essoufflait et souffrait sous le joug du stalinisme soviétique pendant que la jeunesse des pays occidentaux découvrait l'amour libre, les groupes de rock, le féminisme, les jeans, la liberté…Mais c'est aussi les années sombres où les Noirs se battaient pour leurs droits aux États-Unis, certains États pratiquant encore la ségrégation, l'année 1963 étant marquée par l'assassinat de Kennedy, son frère étant abattu à son tour quelques années plus tard. C'est aussi l'assassinat de Martin Luther King, grand défenseur de la cause des Noirs.

On y retrouve les petits enfants de nos héros, une famille allemande coupée en deux, une famille américaine métissée, l'essor de la télévision, toute une époque encore récente qui s'est construite sous nos yeux pour basculer dans le passé…Et c'est aussi cela qui les rend passionnantes, ces années que l'on redécouvre avec le regard de l'historien et celui du romancier qui nous permet de nous identifier avec les personnages. le bloc de l'Est s'est peu à peu effondré, victime de sa propre incompétence, incapable d'évolution, d'autocritique…De l'autre côté de l'Atlantique, scandales, racisme, crimes, anticommunisme parfois primaire justifient parfois l'abomination mais sont dénoncés. le monde évolue et les hommes sont entrainés dans le tourbillon de l'Histoire, parfois difficile de rester juste, de maintenir le cap d'une existence honnête.

Malgré quelques ficelles parfois un peu grosses, des invraisemblances, voir des anachronismes, j'ai beaucoup aimé ces trois volumes de 3200 pages, avalés grâce au confinement et sans regret ! Roman d'histoire, de guerre, d'espionnage, politique, sociologique, roman d'amour également, on ne s'y ennuie pas un instant. le 20ème siècle s'est clos avec la fin de l'ère soviétique mais malheureusement pas la fin des idéologies meurtrières…Le 21ème siècle a commencé avec un symbole fort, Obama, le premier président noir des États Unis, mais les tensions ne sont pas pour autant apaisées…Les notes d'optimisme de la fin se sont déjà couvertes de lourds nuages sombres, l'Histoire ne s'arrête pas et ses conflits sans fin continuent…
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" A quel moment dans l'histoire de l'humanité , on s'est dit qu'il fallait à tout prix dominer l'autre , qu'il fallait tuer celui qui ne partage pas son
avis ? "
SACHA DAOUT ( La colombe , le coq et le lion Moustique , novembre 2018 )

Telle une petite souris , notre auteur grignote toute information dans les hautes sphères du Pouvoir , suivant les vents d'Est et les vents d'Ouest .
Il la tire de ses personnages , plongés dans la cour des pontes ; ils existent comme liens entre les chefs d'Etat et nous , les lecteurs : ils sont leurs pourparlers , ils sont leur conscience .
Minutieux , précis , réaliste , il nous peint ce vingtième siècle dans toutes les horreurs et erreurs que l'on connaît .

" En vérité , elle ne savait plus que penser . Avait-il changé ?
Les gens pouvaient - ils vraiment changer ? " P. 1121
Les leçons amères de ce siècle passé semblent ignorées .
L'Histoire est un éternel recommencement et nous sommes des moutons qui bêlons vainement .

Qui racontera notre merveilleuse et belle Terre ?
Et surtout comme sera -t-elle ? Elle qui , blessée , écorchée , peine à se relever , pleure les jardins d'Eden .
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Pour ce dernier volet de la trilogie du Siècle, Ken Follett organise nos retrouvailles avec les personnages des précédents tomes à Berlin Est, en 1961.
A travers le destin de quatre familles, russe, britannique, américaine et allemande, l'auteur, dont le sens du récit n'est plus à démontrer, nous emporte aux côtés de ceux qui ont fait l'Histoire de cette fin de siècle, nous permettant de vivre de l'intérieur des événements que les livres d'Histoire ou l'actualité récente nous ont fait vivre.
De simple spectateur, on devient acteur quand les personnages imaginés par Follett approchent les dirigeants des deux blocs, le leader de la révolution cubaine ou des agents de renseignement de l'Est ou de l'Ouest.
Ce livre, bien que volumineux de prime abord, se dévore en peu de temps, tant le lecteur a envie d'en savoir davantage sur le dénouement d'une situation pourtant connue.
On quitte presque à regret cette galerie de personnages en regrettant que l'intrigue cesse si brusquement.
Hormis quelques longueurs dans la crise des missiles de Cuba, le récit est haletant de bout en bout. Il est servi par une rigueur documentaire et historique qui est probablement le fruit d'un immense travail d'équipe, mais qui permet à la grande et à la petite histoire de s'imbriquer aussi étroitement qu'harmonieusement.
Une belle fresque.
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