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EAN : 9782253935179
928 pages
Le Livre de Poche (04/01/2023)
  Existe en édition audio
3.85/5   1264 notes
Résumé :
Une crise internationale va-t-elle déclencher une troisième guerre mondiale ?

De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue et risquent leur vie à chaque instant. Non loin, une jeune veuve se bat contre des passeurs tout en voyageant illégalement pour rejoindre l’Europe. Elle est aidée par un homme mystérieux qui cache sa véritable identité.
En Chine, un membre du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (163) Voir plus Ajouter une critique
3,85

sur 1264 notes
La troisième guerre mondiale aura-t-elle lieu ?
C'est tout le dilemme de ce roman, entre espionnage et diplomatie. pourra t'on endiguer la montée en puissance des revendications de chaque État, mais surtout des moyens mis en oeuvre pour mettre la pression sur des pays "ennemis" ?

Ken Follett met en place son échiquier avec 4 participants : Les Usa, la Chine, les deux Corée et le Tchad: jeu d'alliance, de défiance.

Si comme chaque fois les romans de Ken Follett sont extrêmement bien documentés, si comme chaque fois l'écriture est formidable, si comme chaque fois la base du scénario est béton, j'ai malheureusement moins apprécié le manque de dynamisme dans la continuité du récit.
Pour être brève, j'ai trouvé le roman poussif et un poil too much sur certaines parties.

C'est comme pour les films ou tu as le mec tout seul face à une armada de gros bras armés jusqu'aux dents et que le mec s'en sort sans une égratignure. En fait, j'ai retrouvé cela ici, et ce manque de réalisme me gonfle. Je trouve que ça fout en l'air tout le superbe travail fait à côté.

Un grand dommage car ce roman avait un potentiel de dingue.
Idem sur la pléthore d'amourettes dans le roman. Certes le dicton dit jamais deux sans trois, mais était ce vraiment nécessaire d'en inclure autant ? Une volonté délibérée de cibler un certain lectorat ?

Donc mitigée par ma lecture, qui m'a semblée longue pour un Ken Follett, qui aurait pu être assurément un grand roman, mais qui n'en reste que moyen pour moi.
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Ce roman m'a happée, fascinée, interrogée, cultivée, effrayée. Tout ça ! Je dois avouer toutefois que la lecture m'a semblée très laborieuse durant les deux cents premières pages, le temps de faire plus amplement connaissance des personnages principaux et de leur situation, le temps de mettre en place le récit.

Mais le déclic s'est produit, et je me suis attachée à Tamara, Kyah, Abdul, j'ai cordialement détesté Hakim le passeur, certains représentants de l'autorité chinoise, Dexter le patron de Tamara, imbu et intransigeant...
Il faut dire que des personnages, il y en a tellement que je n'ai pu retenir tous les noms, surtout chez les Chinois.

Et j'ai appris, moi qui ne m'étais jamais intéressée aux services secrets, à la diplomatie, aux actions et décisions gouvernementales, et ne cernais pas bien les mécanismes de l'escalade et les manoeuvres des puissances, les obligations dues aux alliances entres pays. Je me sens à présent beaucoup plus au courant, et beaucoup moins rassurée !

Ken Follet ne m'a jamais déçue et cette fois encore, je me sens pleine de gratitude pour tout ce qu'il peut apporter dans ses romans, certes peut-être pas sans faille, mais si soigneusement documentés.

C'est vrai, certains passages furent longuets, particulièrement lors des discussions entre les services secrets chinois et les correspondants américains, ou Coréens, longuets mais nécessaires pour comprendre les enjeux, certes, James Moore, prêt à se présenter aux prochaines élections contre Pauline Green, présidente en cours de mandat semble être un candidat bien caricatural, sans doute pour produire un effet de contraste et comprendre le travail d'une présidente qui passe son temps à marcher sur des oeufs, à moins qu'il ne soit là pour rappeler un certain président qui s'est illustré sur la scène internationale, il y a peu de temps ...

Si je suis heureuse d'être parvenue à bout de ce pavé, quelques questions subsistent dans mon esprit : l'auteur nous prépare-t-il un deuxième tome ou a-t-il choisi une fin qui épargne le lecteur ? Je n'en dirai pas plus.

La deuxième question est liée à une situation internationale qui laisse sur sa faim : si deux grand blocs s'affrontent : Chine et Etats-Unis pour des questions de Corée du nord, du sud ou de japon, et qu'en Afrique les protagonistes s'estiment en grand danger, quid de la Russie qui semble inexistante dans le roman, ce qui paraît surprenant !

Mais bon ! le lecteur au courant aura vite fait d'imaginer son rôle dans le conflit qui nous est exposé.

Un roman qui passe ou qui casse, j‘ai cru le lire dans les différentes critiques proposées par mes amis babéliotes. Pour moi passé les deux cents premières pages, je ne dirais pas que je l'ai bu comme du petit lait, ce serait exagérer en raison de la complexité des rapports entres les individus, je dirais plutôt que ce roman m'a
passionnée !

Peut-être serait-il préférable de le lire en anglais si possible, certains termes employés me font douter de la traduction... Peut-être d'autres lecteurs peuvent-ils me le confirmer...

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
Challenge solidaire
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Mesdames et Messieurs, bienvenus dans les prémices de la Troisième Guerre mondiale ! Celle-ci aura-t-elle lieu ? Il vous faudra attendre la fin de cette grosse brique pour être fixés. Ne comptez pas sur moi pour vous révéler si cette menace sera mise à exécution, je ne parlerai que si on me menace de torture, et encore, si ma mémoire traumatisée est encore capable de se souvenir de ce qu'il advient des protagonistes dont la première femme présidente des USA, un agent secret libanais naturalisé américain plus doué que James Bond et sans gadgets, une jeune et superbe veuve tchadienne et son marmot de deux ans, une splendide espionne américaine hyper douée, amoureuse d'un espion français, qui lui est prêt à renoncer à sa tâche d'agent de renseignements bleu-blanc-rouge pour l'amour de la belle, un jeune Chinois très prometteur qui gère des services secrets chinois en bonne intelligence et en opposition avec la vieille garde du parti composée de va-t-en-guerre, dont son propre père, sans oublier un dirigeant nord-coréen aussi taré que le vrai que nous ne connaissons que trop bien… Et les Russes dans tout ça ? Ce sont les grands absents de ce récit. Ils ne sont impliqués ni de près ni de loin, tout comme les Européens, à l'exception notable des producteurs de camembert, de champagne et de Bordeaux, les Français ! Remarquez que Ken Follet ne pouvait, sans se ridiculiser complètement, éviter de les mettre en scène, vu qu'une bonne partie du récit se déroule au Tchad.

Critique :

Sentiment mitigé après l'ingestion de cette grosse brique. L'histoire aurait été nettement plus intéressante avec deux fois moins de pages. Déjà, Ken Follet aurait pu nous faire grâce de toutes ces histoires de liaisons passionnées, ou virant à l'échec, entre plusieurs protagonistes, y compris la présidente des USA, qui en plus se débat dans les problèmes avec son ado de fille. S'il veut écrire des romances, qu'il se lance dans le feel good qui marche très bien en ce moment. Sa présidente des Etats-Unis n'est pas vraisemblable pour un sou ! Une républicaine intelligente, modérée, si ! si ! modérée ! faisant preuve d'un grand équilibre… L'auteur doit cesser d'ingurgiter de la térébenthine ! Si celle-ci est un excellent diluant pour la peinture à l'huile, la prendre comme digestif pour dépeindre ses personnages ne peut se traduire que par des effets nocifs, dont un manque de crédibilité flagrant.
La caricature est forte avec un président français qui commence sa journée par une petite coupe de champagne… Visiblement, Ken Follet cherche avant tout à plaire au public américain.
Ken Follet devrait peut-être apprendre que les cuirassés sont dépassés depuis la Seconde Guerre mondiale… Pour un homme aussi bien informé, cela fait tache… En plus, y en a marre des « USA über alles », sans peurs et sans reproches… Evidemment, l'auteur ne pouvait prévoir, et là il s'agit de notre réalité, que, coup sur coup, les USA allaient quitter deux pays qu'ils avaient envahi, entraînant leurs alliés dans ces guerres « asymétriques », et fichant le camp de ces contrées sans demander leur reste… Et sans avoir, au préalable, averti leurs alliés sur place qui se sont retrouvés dans la mouise avec leurs ressortissants et les locaux qui ont travaillé pour eux. du coup, la belle collaboration à laquelle on assiste dans son récit entre les services secrets français et la CIA est plus de l'ordre de la science-fiction que du réel.
Bien que ne m'étant pas ennuyé à la lecture de ce récit, je n'en sors pas non plus convaincu par sa crédibilité. Un président chinois modéré… Tu parles ! La Chine a à sa tête le pire dictateur depuis Mao Tsé Toung, décidé à prendre le contrôle du monde d'ici 2049… Il l'a déclaré en précisant que la Chine deviendrait la première puissance économique et militaire mondiale. Et il s'en donne les moyens… En clair, le bouquin de Ken Follet est clairement dépassé alors qu'il a à peine été publié en novembre 2021 en français. le grand écrivain devrait mieux se pencher sur sa documentation…
Sans avoir atteint l'indigestion, j'avoue n'avoir pas d'intérêt pour les plats ingurgités par les protagonistes tout au long de ces nombreuses pages. Je m'attendais à tout moment à découvrir quelle marque de slips et de chaussettes portaient les islamistes. L'auteur n'a pas pensé à les communiquer. Ce sera peut-être pour un prochain ouvrage. Tout ceci pour dire que j'apprécierais qu'il s'en tienne à l'essentiel et que les petits détails de la vie quotidienne « pour faire vrai » n'ont aucun intérêt dans un thriller dont la question principale est tout de même : « La Troisième Guerre mondiale aura-t-elle lieu ? ».
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"Tu es encore bouleversé", m' a dit ma femme ; et c'est vrai !
On a de la chance d'être en vie, avec des dirigeants mondiaux possédant l'arme nucléaire un peu moins bêtes ou moins sous pression que ceux du livre !
C'est comme si Pauline Green, présidente des Etats Unis tenait en laisse son chien, la présidente déterminée Do, de Corée du Sud, et que celle-ci montre les crocs à l'agressif Guide Suprême Kang ( pourquoi je pense à Kim Jong Un ? ), leader de la Corée du Nord, tenu en laisse par le président de la République Populaire de Chine Chen.... Les laisses craquent : que se passe-t-il ?
.
Heureusement, avant ces périodes de tension, nous avons des incidents au Tchad ; je dis des incidents, car ce que font les djihadistes n'est pas grand chose, comparé à l'escalade qui se déroule après.
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Certains savent que je suis fan de Ken Follett ; là encore, il n'a pas raté son coup. moi qui pensais qu'il nous concoctait un débarquement normand de 1066 après avoir visité la tapisserie de Bayeux, le petit cachottier a pondu un livre sur des évènements contemporains ! Ils sont d'ailleurs bien argumentés, et on se demande la part de véracité dans ses dires. Cette épée de Damoclès est une fiction, mais pourrait devenir réalité.
Heureusement, pour détendre l'atmosphère, il y a l'amour de Kiah la Tchadienne et Abdul, l'espion de la CIA, de Tamara, conseillère CIA de choc au Tchad et Tabdar de la DGSE, ... et puis de l'humour, pas mal d'humour qui nous permet de "souffler" pendant ces 700 pages où chaque rebondissement ( et ils sont nombreux ) ravive le feu, l'envie de lire !
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Le sublime est, pour moi, l'évasion d'Abdul du camp du djihadiste Al-Farabi, avec Kiah et son bébé Naji, évasion digne d'un Steve McQueen ou d'un Bébel !
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Au Tchad, Tamara Levit, attachée à l'ambassade des États-Unis et Tabdar Sadoul, attachée à la mission de l'Union européenne à N'Djamena, se rendent dans un village proche du lac Tchad pour rencontrer un informateur qu'ils ne connaissent pas. L'objectif : suivre un convoi de drogue dont les bénéfices financent l'EIGS (État Islamique dans le Grand Sahara) et trouver l'assassin, surnommé l'Afghan, qui est à la tête de l'EIGS. Ils escomptent porter un coup fatal à l'organisme. Leur contact américain, Abdul John Hadad est membre de la CIA. Né au Liban, il peut se faire passer pour un arabe.
Aux États-Unis, Pauline Green est la première femme Présidente, elle espère renouveler son mandat, malgré l'opposition de James Moore, un populiste dont le discours simpliste est parfaitement compréhensible pour une partie des Américains. Pour l'heure, elle doit annoncer la mort d'un soldat américain, tué au Tchad.
En Chine, Chang Kai est vice-ministre du Renseignement extérieur. Il a épousé une star de la télévision chinoise Tao Ting, cette dernière aurait été surprise à tenir des « propos critiques à l'égard du parti ».
L'histoire est dense même si Ken Follett prend suffisamment de temps pour installer ses personnages pour que je ne sois pas perdue. Les liens entre les situations ci-dessus prennent leur sens tout à la fin du livre, mais j'avoue que certains auraient eu besoin d'un peu plus d'explications. Pour rien au monde est surtout un roman d'actions et/ou d'espionnage avec un message précisé en avant-propos.
Si la plupart des personnages n'étaient pas des espions, ils seraient un peu fades parce que trop parfaits : jeunes, beaux, intelligents et j'en passe. Les « méchants », eux sont soit très très méchants, soit complètement cinglés.
Et quand des femmes belles et intrépides rencontrent des espions beaux et mystérieux… Jusqu'à la présidente des États-Unis qui craquent pour son conseiller.
Sans doute est-ce la loi du genre, mais ça n'apporte rien au livre. Pauline Green a une adolescente un brin rebelle, ce qui aurait suffi à l'humaniser.

Lien : https://dequoilire.com/pour-..
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critiques presse (3)
LActualite
10 janvier 2022
La belle folie des enfants — et parfois leur grande sagesse — étonne et ravit. À la fois cru et tendre, c’est un texte qui accroche le cœur.
Lire la critique sur le site : LActualite
LeMonde
08 janvier 2022
L’auteur ne s’embarrasse pas de nuances, ni dans l’écriture ni dans la construction psychologique. Mais Pour rien au monde restitue brillamment de grands enjeux géopolitiques contemporains, du djihadisme au spectre inquiétant de la Corée du Nord, dans un récit mené tambour battant, selon une mécanique guerrière implacable.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaPresse
29 novembre 2021
En somme, un excellent Follett pour les lecteurs qui l’ont suivi assidûment au fil de ses 25 livres avec des intrigues contemporaines et ont moins aimé ses deux séries historiques. Mais un roman déroutant pour ceux qui n’ont lu que les sept livres de La fresque de Kingsbridge et Le siècle.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Il enfila un blazer italien d'une légèreté tropicale, et elle enroula une écharpe de coton autour de sa tête. Tab était sur le point d'éteindre le téléviseur lorsqu'un reportage encore plus terrifiant les paralysa. Les rebelles nord-coréens venaient de larguer une bombe nucléaire sur Séoul, la capitale de la Corée du Sud.
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"Je viens de recevoir un rapport émanant des studios Beaux Films"
Kai sentit une main glacée lui étreindre le cœur. Le travail de Li consistait à surveiller les citoyens chinois mécontents, et il en avait certainement repéré un sur le lieur de travail de Ting. Sans doute s'agissait-il de quelqu'un qui était proche de sa femme, voir de Ting elle-même. Elle n'avait rien d'un élément subversif et ne s'intéressait pas beaucoup à la politique. Mais elle était imprudente, il lui arrivait de dire ce qui lui passait pas la tête sans prendre le temps de réfléchir.
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Parfois la politique internationale ressemblait à une Vendetta sicilienne, pensa Tamara. Les gens se vengeaient du mal qu'on leur avait fait, comme s'ils ne savaient pas que l'ennemi voudrait forcément rendre coup pour coup. Et ainsi de suite, œil pour œil, dent pour dent, l'escalade étant inévitable : toujours plus de colère, plus de ripostes, plus de violence.
p 296
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Puis, les uns comme les autres se mirent à tousser et à éternuer, et Kai s'exclama : "oh, non, non !"
Les gens commencèrent bientôt à suffoquer. Certains tombèrent à terre. Ceux qui pouvaient encore bouger se précipitèrent vers leurs véhicules pour attraper des masques à gaz.
"Ces salauds utilisent des armes chimiques", dit Kai en s'adressant à son bureau vide.
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—Nos représailles doivent préserver l'équilibre entre le yin et le yang, répondit Kai, se préparant à prôner la modération. Nous devons être forts, sans être téméraires. Faire preuve de retenue, mais jamais de faiblesse. Le maître mot doit être riposte, et non escalade. (p476)
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Vidéo de Ken Follett
Extrait du livre audio « Les Armes de la lumière » de Ken Follett lu par Steve Driesen, traduit par Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Valentine Leÿs et Renaud Morin. Parution numérique le 22 novembre 2023 et parution CD le 17 janvier 2024.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/les-armes-de-la-lumiere-9791035406837/
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